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  • vendredi, août 02, 2013

    UNIVERSAL SOLDIER (ROLAND EMMERICH)

    Un grand film ?
    Je pense que oui, d'un certain côté. D'une part, parce qu'il s'agissait de l'un des premiers films américains conçus par ce réalisateur allemand, Roland Emmerich. D'autre part, parce qu'il l'a simplement tourné à l'âge de 37 ans (1992), le tout avec des stars mondiales et des décors hallucinants, ce qui est plutôt rare.
    L'histoire en est certes assez simple : Universal Soldier, cela désigne avant tout des soldats déjà morts, qui se trouvent grâce au froid brièvement ressuscités aux fins d'actions sans retour. C'est l'une des raisons pour laquelle ce film débute en 1969, date choisie par Richard Nixon pour mettre fin à la guerre du Vietnam :
    Film au cours duquel on voit, dès le début, la croyance en l'innocence opposée à la foi dans le meurtre, ce qui ne changera jamais, même une fois entrepris la transformation en soldats universels :
    Résultat : les deux soldats finissent par se buter l'un et l'autre, sans que l'on n'ait encore la moindre pitié pour eux. Et ceci dure à peine dix minutes :
    Tout cela pour se retrouver quelques années plus tard, lors d'une mission particulièrement difficile, où leur recadrage en tant que soldats universels devrait a priori tout laisser bien se passer. Notons qu'à cette occasion, les deux principaux héros du film ne sont pas du tout américains, qu'il s'agisse de Jean-Claude Van Damme, belge, ou de Dolph Lundgren, suédois :
    Cela nous donne le véritable démarrage du film, situé lors d'une prise sans problème d'un clan de terroristes, encore efficace près d'un somptueux lac de barrage. Notons qu'à ce sujet, Jean-Claude Van Damme porte le bon chiffre 44, tandis que le très louche Dolph Lundgren affiche le numéro porte-malheur 13 - j'ignore si cela est dû à Roland Emmerich, mais cela est très révélateur de la suite :
    C'est du reste le bon moment pour faire apparaître la seule actrice américaine connue, Ally Walker, qui interprète dans ce film le rôle d'une reporter pour CNN. Il faut dire qu'elle viendra très tôt dans les jambes de Jean-Claude Van Damme, non seulement pour le soutenir, mais aussi pour faire un grand plaisir aux gens face à l'écran - dont je suis, bien évidemment :
    Grosso modo, le film repose donc sur ces trois personnages : Dolph Lundgren, un militaire mal restitué, encore en grande partie au Vietnam, Jean-Claude Van Damme, qui ne sait plus exactement où il en est, mais cherche déjà à retrouver ses parents, et Ally Walker, qui va l'aider coûte que coûte à réaliser ses projets. Cela est un passage mine de rien plutôt assez long, mais qui passe comme une lettre à la poste, vu le nombre d'explosions auquel nous sommes confrontés durant toute cette introduction :
    Y compris les passages assez drôles, où Jean-Claude Van Damme apprend - mais oui - à manger, ce qui lui vaut certaines imperfections :
    Suit ensuite une première rencontre avec le docteur, principal responsable de ces soldats universels :
    Entretien qui déboule - je masque un peu les cascades, ici - sur un emprisonnement dans un camion, qui va donner lieu aux actes les mieux représentés de ce film :
    Cette suite de plans est absolument splendide, et je crois que le fait que Dolph Lundgren en réchappe ou non n'est d'aucune importance :
    Pour en finir avec ce film, passons rapidement sur la scène de rencontre entre Jean-Claude Van Damme et ses deux parents - qui le tenaient pour mort depuis bien longtemps :
    Et l'on se trouve confrontés avec une scène correspondant exactement à celle du début, sauf que l'on se trouve là bien des années après la guerre au Vietnam, devant la maison des Devreux, et que Jean-Claude Van Damme va cette fois gagner pour de bon face à Dolph Lundgren, qu'il va faire mourir d'une façon bien catholique :
    Serait-ce un bon élément de conclusion ? Bien sûr que non... Laissez-moi vous montrer avec quoi se termine le film, et je crois que vous comprendrez mieux :
    L'un des trois éléments du succès de ce film, c'est bien sûr la splendide réalisation, basée soit sur de bonnes bagarres, soit sur de stupéfiantes cascades. Le second élément tient évidemment aux acteurs, l'un d'entre eux jouant toujours le même rôle, Dolph Lundgren, tandis que les deux autres - Jean-Claude Van Damme et Ally Walker - finissent différemment qu'ils ont commencés, pour diverses raisons. Mais le troisième élément est beaucoup plus rare, le sens de l'humour, et il est vraiment typique de Roland Emmerich, notamment dans Independence Day, mais surtout dans Godzilla, à hurler de rire !
    Je vais juste vous en donner quelques exemples, à commencer par le tout premier... Celui où Ally Walker s'énerve tout d'abord sur la ceinture de sécurité, et continue ensuite à le brancher via son "accent" - phénomène qui ne devait pas être inconnu à Roland Emmerich, durant ses premières années en Amérique :
    Deuxième exemple : celui connecté aux cigarettes. Pas parlant pour tout le monde, certes, mais en tous cas pour moi lié aux réel comme jamais :
    Ce qui est le mieux, là-dedans ? Et bien, le fait qu'elle semble réussir, contre quoi tout à ce que l'on s'attendait :
    Dernier exemple, qui n'est d'ailleurs pas vraiment d'humour : ce respect absolu pour ces chaussures Reebok de Ally Walker, que je trouve également fort belles :
    Y a t-il beaucoup de réalisateurs pour faire cela ? Certes, il y a Tarantino, comme je l'ai déjà dit sur mon site Sneakers & Buffalo. Mais très franchement, un grand merci à Roland Emmerich pour ces très belles vues - oui, je sais, je suis fétichiste et je n'en ai aucune honte, désolé !
    En résumé : un très bon film, du moins à mes yeux, que j'ai déjà vu un grand nombre de fois, mais qui reste toujours dans mon placard spécial DVD. Certes, il y a pas mal d'autres Roland Emmerich que je tiens notamment sous mes épaules, notamment le fameux Godzilla, mais en attendant, profitez-en pour voir ou revoir celui-ci, prendre votre pied avec la belle histoire et ses cascades sans fin, et laisser un commentaire ici, non ?
    Autres films du même réalisateur : Independence DayGodzillaThe Day After Tomorrow

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