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  • dimanche, novembre 02, 2014

    BLACK SWAN (DARREN ARONOFSKY)

    Comment parler de ce film sorti en 2010, l'un des tous derniers de Darren Aronofsky, mais qui est très proche, quelque part, de The Wrestler ?
    En en montrant la première image ?
    Certainement... Mais ceci irait bien mieux de montrer l'un des premiers plans, dues à la très belle Natalie Portman (qui a tourné, entre autres, dans Léon de Luc Besson, Mars Attack ! de Tim Burton, et aussi dans toute la série de Georges Lucas, Star Wars) :
    Ainsi que cet acteur français, Vincent Cassel, notamment connu grâce à La Haine de Mathieu Kassovitz, et qui parle aussi bien anglais que Natalie Portman ne parle français, ce qui n'est pas rien :
    Ce sont les deux acteurs principaux du film, gémeaux et sagittaire, soit dit au passage, et ceci me permettra peut-être de redonner la manie de verseau de Darren Aronofsky, autrement dit travailler de nouveau sur les nombres, qui passeront du quatre de Requiem for a Dream au trois de The Wrestler, et cette fois-ci au deux absolu, meilleure preuve avec Piotr Ilitch Tchaïkovski, dont l'on verra tout le long le fameux ballet Le Lac des cygnes :
    Il est impossible ici de citer le fameux thème du Lac des Cygnes, mais je ne peux pas résister à cette vision de Wikipédia, qui à elle seule vous en apprendra plus sur ce film que le simple fait de le voir : "De fait, la partition du Lac des Cygnes est une composition révélatrice des aspirations et du tempérament d'un Tchaïkovski poursuivi par le sentiment d'une implacable fatalité : son homosexualité. Comme Siegfried, les amours féminines lui sont interdites. Le prince ne peut avoir de relation charnelle avec le cygne blanc, symbole de pureté ; ceci serait contraire aux lois humaines" :
    La mère, que l'on voit suffisamment souvent dans le film, semble être en grande partie à l'origine de ce sentiment particulier du doublon Tchaïkovski/Natalie Portman, qui va en gros se révéler totalement meurtrier :
    Même si, du moins dans un premier temps, l'actrice est toute contente d'avoir décroché le rôle fétichiste du Lac des Cygnes :
    Il est d'ailleurs à noter que Vincent Cassel, bien qu'il donne pour le moins des conseils très particuliers, ne se permet jamais rien avec cette femme qui aille au-delà du simple baiser, ce qui met également en valeur l'homosexualité éperdue de celle-ci :
    Donnons du reste les prénoms des principaux personnages du film, car c'est volontairement à double tranchant, du moins partiellement : Nina pour Natalie Portman, et Lilly pour Mila Kunis, l'une des rares personnes à jouer avec elle - ou contre, c'est selon... Les autres prénoms sont plus normaux, et c'est sans doute l'une des raisons pour lesquelles soit ils ne feront rien d'exposés (Thomas pour Vincent Cassel), soit ils manqueront pour de bon d'y passer (Beth, jouée par la célébrissime Winona Ryder, que je n'ai même pas reconnue !) :
    Puisque j'ai parlé de Lilly (Mila Kunis), autant continuer avec elle jusqu'à la fin, car c'est ainsi que Darren Aronofsky va s'y prendre, à débuter certes par une bonne touche de Nina :
    
    Mais à se poursuivre dès que possible par une soirée très mouvementée entre toutes les deux, Lilly et Nina (là, je suis à deux doigts de confondre les prénoms, mais c'est bien sûr volontaire) :
    Dont le lendemain va être plus que pénible, inutile de le préciser, surtout compte tenu de l'extasy et de l'alcool pris par toutes les deux :
    C'est d'ailleurs à cette occasion de préciser le nom du principal maître de ballet, un français nommé Benjamin Millepied, parce que ce n'est pas seulement le réalisateur de toute la chorégraphie de ce superbe film, mais aussi le futur mari de Natalie Portman, qu'il connait depuis 2009, et qu'il a épousé en 2012 en Californie :
    Que préciser de plus ? Le meurtre de Lilly, qui semble véritablement bien réel ? Inutile de vous dire que tout cela n'est vu que dans la tête de Nina, qui va rapidement s'apercevoir que ce n'est qu'elle que ceci concerne :
    
    
    Ou bien non ? En tous cas, ce qui semblait destiné à Lilly semble désormais l'avoir bien plus atteinte que sa partenaire, de sorte que le film va se terminer par un irrécupérable suicide, comme dans The Wrestler :
     
    
    Mais ce n'est pas le plus important, n'est-ce pas ?
    Je pourrais cette fois aussi parler de Clint Mansell, son musicien favori, mais mine de rien, l'honneur revient tout de même davantage à Piotr Ilitch Tchaïkovski, dont l'un des thèmes - je dis bien "l'un" - est une merveille absolue. A part ça, que dire de plus ?
    Certes, Darren Aronofsky a tourné ce film en 16 mm plutôt qu'en 35 mm, ce qui lui donne un aspect plus réaliste qu'à l'accoutumée, ce dont c'était déjà le cas lors de la réalisation de The Wrestler, du moins je crois. Certes, Sarah Lane et Kimberly Prosa ont servi de doublures à Natalie Portman, mais c'est elle qui a fait tous les mouvements de la tête à la taille, ce qui n'est pas rien. Certes encore, je pourrais vous envoyer vers la liste des Nominations, qui doit aller jusqu'à cent, ou simplement vers celle des Récompenses, qui se borne à une trentaine, dont une grande partie se trouve être en faveur de Natalie Portman. Mais à quoi bon, tout cela ?
    L'essentiel, c'est d'avoir très bien réalisé ce film sur un sujet aussi délicat, et qui plus est, un sujet que je n'aime normalement pas, la danse classique, de même que Clint Eastwood avec son très grand Million Dollars Baby, alors que je déteste la boxe... Si ceci devait être le seul truc positif en moi, je le dis à tout le monde : surtout, ne manquez aucun film de Darren Aronofsky, ceci serait une grossière erreur !
    Autres films du même réalisateur : PiRequiem for a DreamThe Wrestler

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