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  • dimanche, juin 01, 2014

    DANCER IN THE DARK (LARS VON TRIER)

    Un pur chef-d'œuvre, ceci est évident !
    Regardez-en le trailer, pour commencer :
    Dû en grande partie au réalisateur danois Lars Von Trier, mais aussi à la très bonne chanteuse islandaise Björk, sans laquelle celui-ci ne serait pas pareil. Il est donc à noter que cet article tombe incidemment très bien avec son anniversaire, lequel la situe non seulement scorpion (le soleil, la lune et neptune), mais aussi en prime ascendant scorpion - voilà pourquoi les gens l'adorent ou la détestent, très rarement entre les deux. Mais avant de parler du film (daté de l'an 2000), voyons tout d'abord son excellent générique, basé tout à la fois sur des images d'origine très étrange et une Overture de Björk, arrangée pour orchestre par l'excellent Vincent Mendoza :
    Très spacieux, mais incroyable, n'est-ce pas ? On commence d'ailleurs avec une vague tentative de danse, incarnée également par la célébrissime Catherine Deneuve :
    Mais ceci en vient très vite au thème sombre du film, la cécité qui est en train d'importuner sérieusement Björk, et ne va pas tarder à agresser son fils :
    Bonne raison pour celle-ci de mettre progressivement de l'argent de côté, même si ceci va peu à peu la conduire à agresser le fameux David Morse, policier hélas fort coupable de sa tentative de vol par lui-même, ce qui je crois nous donne le thème essentiel du film :
    Thème essentiel du film ? Oui, certes, si l'on se tient tout juste à la petite histoire. Mais pas si l'on patiente très précisément jusqu'à 36' de ce chef-d'œuvre, où non seulement commence à se mettre en place cette fameuse danse, qui est l'un des prétextes bien connus du film, mais aussi l'utilisation de cette centaine de caméras vidéos, qui apporte autant de contrastes que le reste est presque filmé en simple caméra d'épaule, et en plans volontairement très limités :
    Mais écoutons-le plus attentivement :
    Fascinant, n'est-ce pas ? En tous cas, beaucoup plus que l'arrêt du travail, qui ne manque pas de se produire à la suite de ce grand ballet :
    Mais beaucoup moins que l'amour insensé offert par le fameux acteur Peter Stormare - soit dit en passant un vénérable suédois :
    C'est là que se trouve, non seulement d'après moi, mais aussi par les statistiques visibles sur les différents sites, la plus belle chanson du film, I've Seen It All, où Björk marche en compagnie de Peter Stormare le long d'un chemin de fer, avec de superbes paroles, et une musique à tomber par terre :
    Avec même le  chœur en route :
    C'est magnifique, n'est-ce pas ?
    À la suite de tout ceci, bien sûr, se construit le film d'une manière légèrement indépendante, et pour tout dire, nettement plus contaminée au fur et à mesure que l'on s'approche de la fin, tout simplement invivable, c'est sûr et certain :
    Mais tout ceci se trouve fort agréablement compensé par le - presque - dernier morceau de Björk, le fameux 107 Steps, ce qui, comme chacun le sait, est son comptage absolu du nombre de pas nécessaires :
    Il nous reste à vivre, avec Björk, ses dernières paroles, et certes, ce n'est pas bien gai, pour ne pas dire plus :
    Et en voici les deux dernières images, plutôt relativement lourdes à supporter, n'est-ce pas ? Mais n'oublions pas la dernière parole de Björk, et réjouissons-nous de son instinctif "Ce n'est pas la dernière chanson" :
    Car ce n'est vraiment pas la dernière chanson... La dernière se base au contraire sur l'Overture du début, non seulement d'une façon purement musicale, qui est à proprement parler symphonique, mais aussi du fait que Björk chante désormais toutes les parties de cuivres, comme si elle justifiait par elle-même son intensité conclue par sa mort.
    C'est très beau, je trouve... Même si le film est d'un aspect plutôt noir, ce n'est absolument pas ce qui en reste, et c'est la meilleure raison pour laquelle je me suis offert le disque. Un très bon DVD, bien sûr, mais qui en comprend aussi un second, où se trouve l'excellent reportage Von Trier's 100 Eyes, qui parle non seulement de la capacité de Lars Von Trier à filmer avec une bonne centaine de caméras, mais aussi de sa grande gentillesse envers Björk, qui l'a tout de même abandonné sans prévenir pour plusieurs très longs jours : 
    Mais quoi qu'il en soit, ce second film se termine lui aussi de façon extrêmement positive, en montrant tout simplement les deux prix de Cannes en 2000, autrement dit tout d'abord le Prix d'interprétation féminine, et juste ensuite la Palme d'or, ce qui n'est pas rien (à ce propos, l'article que montre Wikipédia à propos de Dancer in the Dark est nettement plus intéressant que d'habitude) :
    Que dire de plus ? Et bien, tout simplement qu'en plus du DVD, il vous faut sans doute vous offrir le CD de Björk (Selmasongs), où vous pourrez découvrir les sept morceaux suivants - le troisième, I've seen it all, étant le meilleur, comme déjà dit...
    Pas mal, non, avec les images du film ? N'empêche que : le système d'un ordinateur ne remplacera pas un très bon lecteur de CD, et jamais ses pauvres enceintes ne pourront rivaliser avec des Bose, des JBL, ou des Bang & Olufsen, qu'on se le dise. Résultat ? Et bien, achetez le CD, de même que le DVD !

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