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  • jeudi, février 28, 2019

    FAST AND FURIOUS (ROB COHEN)

    Et oui, cela m'arrive… De temps à autre, je parle parfois de films beaucoup plus modernes que d'habitude, en l'occurrence Fast and Furious, sorti en 2001 (et ceci en hommage à l'une des rares réalisatrices du monde, Kathryn Bigelow, qui a donné un très bon coup d'envoi à cette histoire torride avec Point Break, en 1991) :
    Je préfère vous le dire tout de suite, il y a de nombreux points communs entre les deux chefs-d'oeuvre… D'une part, parce qu'ils sont les meilleurs films de part et d'autre ; d'autre part, ils relatent tous deux la longue histoire d'un flic caché et d'un malfrat prêt à tout pour se défendre, avec bien sûr de très nombreuses attirances de l'un vers l'autre, concernant le métier !
    Alors bien sûr, il vaudra mieux prendre quelqu'un d'aussi connu que Patrick Swayze pour jouer le rôle du méchant, Dominic Toretto (Vin Diesel)  :
    Et afin d'incarner celui du gentil, autrefois Keanu Reeves, le futur célèbre Brian O'Conner (Paul Walker) :
    Mais cela marche, quoi qu'il en soit… Tout au moins au début du film, où les deux acteurs ont une passion commune non pas pour le surf (comme c'était le cas dans Point Break), mais bel et bien pour la voiture :
    Non pas la voiture que l'on voit partout dans la rue, mais pour une machine exceptionnelle, autrement dit, Fast and Furious :
    Bien sûr, cela coûte très cher, à l'un comme à l'autre… Mais la meilleure façon de s'y adapter, de temps à autre, reste une fameuse course qui s'effectue très souvent de nuit :
    Non pas qu'elle soit vraiment illégale, mais après tout, on ne sait jamais où peuvent se cacher les flics, n'est-ce pas ?
    Il y a plusieurs moyens pour gagner, c'est sûr… Mais dès le début du film, Dominic Toretto réussit pratiquement à chaque fois, laissant de plus en plus Brian O'Conner se planter à tous les coups, indépendamment de sa volonté…
    En plus, Dominic Toretto bénéficie de tout ce qu'il veut auprès de Leticia Ortiz (Michelle Rodriguez), elle aussi puissante concurrente :
    Et son amante depuis longtemps, inutile de le préciser :
    Mais ce n'est pas sans oublier sa propre sœur, Mia Toretto (Jordana Brewster), qui, comme par hasard, tombe plus ou moins amoureuse de Brian O'Conner, et ceci dès le début du film… Où elle se retrouve, comme chaque jour depuis des mois, en train de servir un sandwich (très mauvais) de thon au flic invisible sous ses apparences :
    Ce qui rend la fille très sympathique, c'est non seulement son physique, mais aussi sa plus grande confiance en l'amour que dans les classes sociales :
    Fait qu'elle emprunte, bien sûr, à l'héroïne principale de Point Break, et qui comme elle, va le soutenir jusqu'à la fin du film : 
    Le gros problème, outre la différence de métier que font les deux principaux acteurs, sera malheureusement dû au chinois hystérique Johny Tran (Rick Yune), et à l'une de ses prochaines victimes, le fameux Jesse (Chad Lindberg) :
    Un très bon ingénieur en automobile, mais dépourvu de licence… Ce qui va de plus en plus justifier Dominic Toretto dans sa tentative de remise en compte de l'environnement général :
    De sorte qu'il ne va désormais pas se priver de quelque plaisir :
    Y compris lors de sa dernière attaque d'un semi-remorque, où il verra la plupart de ses hommes très menacés, et où il laissera Brian O'Conner faire son propre boulot :
    "Vrai flic" et "faux truand" ? "Faux flic" et "vrai truand" ? Ou bien, chacun se situant sur l'infime ligne de séparation, aucun des deux ?
    C'est l'un des vrais problèmes de ce film… Mais qui va être finalement résolu par Dominique Toretto lui-même, à bord de la voiture de son père, la très fameuse Dodge Charger noire :
    Brian O'Conner étant lui à la tête de la rouge, et tous deux tentant de passer hors de toute limite dans un passage à niveau, où bien sûr se pointe un train particulièrement dangereux :
    Je vous laisse deviner : vont-ils réussir ?
    Certes oui… Du coup, ceci se termine bien mieux que Point Break, où le vrai truand Patrick Swayze meurt dans sa dernière vague, et donnera lieu à de très nombreuses suites, huit à ma connaissance :
    Sont-elles aussi bien que le premier ? Sans doute, mais pour en avoir vu plusieurs, je dirai que celui-ci - le seul que Rob Cohen ait réalisé - est le meilleur de tous, conformément, du reste, à une grande majorité de séries (Alien, entre autres), toujours dépendantes de la perfection du premier ouvrage !
    Celui-ci était du reste fort bien distribué... Et admirons, du moins dans l'ordre qu'ils se donnent sur la photographie, Jordana Brewster, Paul Walker, Vin Diesel, et Michelle Rodriguez :
    Ils jouent d'ailleurs pratiquement tous dans les Fast and Furious suivants, sauf Paul Walker… Qui est mort, RIP, dans un accident de voiture, le 30 novembre 2013 !
    Incroyable, oui, je sais… Mais je dois vous dire une autre chose insoupçonnée : c'est que vu mon métier de pianiste classique, j'aime généralement très peu de choses dans la musique actuelle, surtout s'il s'agit de Rock'n Roll ou de rap… Mais je ferai juste une exception, surtout dans le cas de ce film, où la majorité des morceaux Heavy Metal passe ma foi fort bien !

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    dimanche, février 24, 2019

    X-FILES : FIGHT THE FUTURE (ROB S. BOWMAN)

    Bon, je vous reparle, une fois de plus, de ce très fameux film de Rob Bowman, X-Files : Combattre le futur :
    Qui a dû son succès non seulement à sa position cruciale dans la série (entre la saison V et VI, en 1998, pour tout dire), à son financement plutôt conséquent, 82 millions de dollars, mais aussi à l'écriture du scénario, aux effets spéciaux, et bien sûr à son réalisateur, déjà tout puissant dans la série en question…
    Mais commençons par le tout début du film :
    Ceci est très nettement vieux, n'est-ce pas ? 
    En tous cas, ça se termine assez mal, 30000 ans avant JC… Raison de plus pour repasser très vite à l'ère moderne :
    Où non seulement tout se dégrade à la même vitesse :

    Mais fait aussi face à l'aide - bien dissimulée - des autres trois ados présents… 
    En tous cas, cela m'apporte au moins une chose : désormais, j'arrive à récupérer les images que je veux sans passer par Internet, et en plus avec les sous-titres que je souhaite, donc tout va bien…
    Enfin, tout va bien pour moi… Il en va tout autrement avec l'affaire dissimulée au Texas, qui s'étend rapidement au niveau national :
    Et commence à nous montrer les deux acteurs principaux de la série, tout d'abord Dana Scully, interprétée par Gillian Anderson :
    Et le rôle masculin, celui de Fox Mulder, par David Duchovny, cela va de soi :
    Au départ, cela n'a pas trop l'air de mal se passer… Mais ce n'est qu'un début, n'est-ce pas ? Et le directeur des pompiers pense hélas tout le contraire :
    IED, cela signifie "Improvised Explosive Device", autrement dit, "Engin Explosif Improvisé"... Et c'est le meilleur prétexte pour une déflagration digne de ce nom, qui se déroule à peine au quart du film, soit dit en passant :


    On passe alors à une phase beaucoup plus complexe, orchestrée tout d'abord par le fameux Walter Skinner, Mitch Pileggi :

    Puis ensuite par le Dr Alvin Kurtzweil, Martin Landau (rôle central de Ed Wood, de Tim Burton), qui se consacre à une vrai mise au point avec Fox Mulder :

    Ce qui est, hélas, toujours vu par William B. Davis, homme très ambigu, que Chris Carter souhaitait simplement baptiser "l'homme à la cigarette" au tout début de la saison… Heureusement, il s'est très nettement rattrapé tout au long de la série, et du film dont nous parlons actuellement :
    C'est le moment de bénéficier, mine de rien, d'un rapport très ambigu que viennent de découvrir Fox Mulder et Dana Scully :
    Et à ce qui se déroule en ce moment, comparable à ce qui s'est passé durant le début du film, mais cette fois-ci avec la position très peu attendue - sauf pour les amateurs de la série - de William B. Davis :
    Nous sommes donc, à la moitié du film, arrivés à la place centrale de la réunion internationale :
    Où se trouve déjà l'assez connu Armin Mueller-Stahl, qui joue le rôle de Conrad Strughold :
    Et le véritable responsable de tout, John Neville, "l'homme bien manucuré", qui semble alors être le maître du jeu :
    Voici donc le bon prétexte, du moins pour nous spectateurs, de repartir dans ce petit village du Texas, vu tout au début du film, accompagné de Fox Mulder et Dana Scully :
    Sinon que cette fois-ci, ils vont aller bien plus loin, dans un endroit extrêmement louche :
    Qui va offrir à Dana Scully ce dont elle a très peur :
    Et à Fox Mulder de se faire tirer dessus - bonne raison pour faire reparaître temporairement les trois bons copains de la série :
    Il ne lui reste plus qu'à rencontrer celui qui semble être le chef de tous, John Neville :
    Qui a certes quelques vérités essentielles à lui livrer :
    Hélas, pas pour très longtemps - écho, soit dit en passant, à la fantastique explosion du début du film :
    Echo qui se poursuit, bien sûr, avec la présence de Fox Mulder au superbe endroit, cité lors du fameux plan initial :
    Sauf que Fox Mulder n'est pas tout seul, pour sauver Dana Scully :
    Mais se trouve entouré de pas mal d'êtres bizarres - et c'est là le point faible du film, malgré son budget impressionnant, c'est qu'on ne peut s'empêcher de le comparer à Alien, qui reste fascinant, magnifique, et indestructible, malgré son année de 1979 :
    Enfin bon… Fort heureusement, on se retrouve dans les dernières passages du film avec le plus grand bonheur :
    Et bien que cela ait été entièrement tourné en numérique, l'effet n'en est pas moins impressionnant, que l'on parle de l'ouverture des glaciers ou du départ du vaisseau extra-terrestre, qu'hélas Dana Scully ne verra pas à temps pour y croire :
    Il n'empêche… Malgré la destruction de beaucoup de choses, il lui reste encore le plus important :
    Qui ne va pas tarder à se trouver dérivé grâce à l'impitoyable juge Jana Cassidy, interprétée par Blythe Danner :
    Et comme le disent si bien Fox Mulder et Dana Scully :
    Voilà, c'est la fin du film, dans un endroit que l'on n'a certes pas encore vu :
    Mais où subsistent "l'homme à la cigarette" et Conrad Strughold :
    Ce qui est un très bon prétexte, n'est-ce pas, pour ouvrir désormais l'incontournable sixième saison de la série :
    Bref, il s'agit, malgré ses caractéristiques propres à la série, d'un film extraordinaire… Sans même parler du budget, impressionnant, des très nombreux effets spéciaux, mais tous simplement de sa structure formelle, ABCDCBA, qui se révèle finalement assez musicale…
    Alors certes, le film est tourné par Rob Bowman, mais il fut créé et scénarisé par le fameux Chris Carter, producteur de toute la série…
    Avec la musique de Mark Snow, lui-aussi très connu grâce au thème principal de X-Files...
    Que dire d'autre ? Je me sens beaucoup mieux, ne serait-ce que par ma propre récupération des images, et surtout grâce à la beauté du film, que je réussis toujours à voir plus de vingt ans après sa sortie, en 1998 !

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