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  • dimanche, septembre 08, 2019

    ALIEN : LE RETOUR (RIDLEY SCOTT)

    Pourquoi donc  ce titre, qui n'existe pas ?
    Il y a plusieurs raisons à cela :

    1) D'une part, le fait que cet article original, celui sur Alien, était l'un des plus anciens de ce site, aux environ de 2007, soit douze ans auparavant… Ce qui certes est assez peu par rapport à l'âge du film lui-même, qui date de 1979, et relativement précoce vu l'âge du réalisateur à l'époque, qui avait tout juste 42 ans, et s'était seulement fait remarquer avec Les Duellistes !
    2) D'autre part, facteur relativement étonnant, c'est qu'il s'agit - de très loin - du film de cette période que j'ai le plus regardé, disons entre 300 et 400 fois… Et ceci, sans jamais m'en lasser ! Ceci est dû, bien naturellement, au pur génie de l'auteur (encore que celui-ci puisse également aller très loin dans l'autre sens, meilleure preuve avec Prometheus et Alien : Covenant), mais aussi à la très bonne forme de l'histoire, due à Dan O'Bannon et Ronald Shusett, à la grande originalité du décor de Hans Ruedi Giger, et au caractère très étonnant et carrément sublime de la musique, écrite à cette occasion par le célébrissime verseau Jerry Goldsmith...
    3) C'est donc la raison pour laquelle j'ai décidé, suite à la rediffusion de cet Opus, de me consacrer enfin à une vision complètement inversée, de "tout ce qui ne marche pas dans ce film" ! 
    A vrai dire, ça se limite à fort peu de choses, dues principalement à l'encore balbutiante technique des effets spéciaux (n'oubliez pas, nous sommes en 1979 !), qui peut à la rigueur se ressentir dans cette première scène où alien surgit du ventre de Kane, l'officier joué par John Hurt (à très exactement 51') :
    Là, l'alien, malgré le faux sang particulièrement réaliste et les vrais cris de Veronica Cartwright, a beaucoup de mal à se bouger - ce qui est normal, vu qu'il ne s'agit pas d'un trucage sur ordinateur, mais bel et bien d'un effet en temps réel !
    Par la suite, tous les meurtres sont commis et vus très rapidement, qu'il s'agisse de celui de Harry Dean Stanton, de Tom Skerrit, de Ian Holm - le seul robot responsable de toute cette tuerie -, Yaphet Kotto, et pour finir de Veronica Cartwright… Seul inconvénient visible aux alentours de 1h29', c'est la trop matérielle apparition de cet alien assez mal foutu… Mais l'on peut être par avance rassuré, ça ne dure qu'une seule seconde :
    Ce qui est peut-être un tout petit peu plus choquant, c'est lorsqu'au bout de 1h47' (soit quasiment à la fin du film), le lieutenant Ellen Ripley jouée par la désormais fort connue Sigourney Weaver, qui est la seule et unique à sortir vivante de cette aventure, finit par commettre ce dont elle seule a le secret : envoyer définitivement le monstre hors du vaisseau !
    Sauf que là-encore, sans doute également dû au traitement pas encore informatique des trucages, l'aspect humain de l'alien (interprété par Bolaji Badejo) est beaucoup trop apparent - surtout compte tenu du fait que l'on ne l'a quasiment pas vu durant tout le film :
    En fait, il s'agit là des seule erreurs que j'ai trouvé dans ce film, que j'ai déjà vu autour de 400 fois ! Et nul doute qu'en regardant d'aussi près Apocalypse Now (primé à Cannes en cette même année 1979), ou d'autres films de science-fiction ou d'horreur encore antérieurs, réalisés notamment par Alfred Hitchcock, on  tombera sur les mêmes erreurs dues au manque d'ordinateurs - fort heureusement rendues fort peu visibles  par les génies qui les ont filmées...

    Finalement, il y a une seule grave faute dans ce film, et peut-être allez-vous m'expliquer pourquoi ?
    Parce que là, personne ne peut la justifier… Certes, au bout d'1h38', il est assez normal que le vaisseau principal, voué à la destruction par Sigourney Weaver, se désagrège au cours d'une explosion nucléaire assez impressionnante :
    Il est complètement absurde - c'est à dire : impossible ! - que cette explosion puisse se remanifester une seconde fois - même ci cela peut encore passer, comme c'est d'ailleurs le cas dans ce film, pour une impression encore plus saisissante sur le personnage principal, et bien sûr sur tout le public :
    Mais alors, que dire de la troisième fois ? Non seulement elle est encore plus impossible que la seconde fois, elle ne se justifie même plus par son éventuel effet sur Sigourney Weaver ou les spectateurs, mais en outre - si du moins vous êtes d'accord avec moi -, elle est d'une laideur absolue !
    D'une part, elle fait penser à 2001 : A Space Odyssey de Stanley Kubrick, sorti déjà plus de dix ans auparavant, film que, paraît-il, Ridley Scott admirait énormément… D'autre part, lui attribuer cette troisième phase incohérente, étant donnée la perfection absolue du reste de l'œuvre, pourrait passer pour une accusation injustifiée… Et il en va de même, naturellement, à mettre cette imperfection sur le dos des scénaristes Dan O'Bannon et Ronald Shusett, qui ont travaillé d'une façon particulièrement soignée sur ce film !

    En résumé : sauriez-vous répondre à ce problème insoluble ?
    Je vous rassure tout de suite sur la durée de ces trois plans, qui ne durent qu'à peine deux minutes, enchaînés comme ils le sont…
    Et si vous ne connaissez pas encore ce film - ce qui serait très hautement improbable -, n'hésitez pas à consulter l'un de mes très courts premiers articles sur ce site, Alien… Où vous pourrez voir en plus, grâce à YouTube, le fameux et très court extrait de la mort de John Hurt, et entendre crier la fameuse Veronica Cartwright !

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