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  • mardi, février 18, 2020

    LE CAIRE CONFIDENTIEL (TARIK SALEH)

    Une œuvre réellement exceptionnelle…
    Due en 2017 à Tarik Saleh, un réalisateur suédois d'origine égyptienne, qui parle de ce qui s'est passé en 2011, très précisément autour du 25 janvier, dans Le Caire Confidentiel :
    Evidemment, cela vous fait tout de suite penser à L.A Confidential... Mais ce n'est pas sans raison : bien que les pays et les époques traitées soient très différentes (1950 et 2011), il s'agit de la même corruption qui règne au sein de la police, cherchant à protéger ceux qui leur renvoient la balle, acceptant pour cela de l'argent pas très légal, et prêts à tout, qu'il s'agisse de tabasser des étrangers, des noirs, voire des femmes !
    Le rôle principal en est tenu par le fameux Fares Fares (libanais-suédois), qui incarne Nourredine Mostafa, une sorte d'anti-héros avec, comme on le dit, son visage coupé à la serpe et ses dimensions impressionnantes :
    Il boit pas mal, il fume énormément, il donne ou prend de l'argent quand il faut, bref, il se décale un tout petit peu du policier traditionnel - même si l'on doit le suivre du début jusqu'à la fin du film, étant du coup transporté dans cette étonnante réalité :
    Tout se passe relativement bien pour lui au début, quelle que soit la routine, lorsque le meurtre d'une chanteuse célèbre dans un hôtel grandiose se produit (en fait, inspiré par le meurtre de la chanteuse libanaise Suzanne Tamim en 2008)...
    Cet assassinat ne sera observé que par une seule personne, une simple soudanaise chargée de ménage, que Nourredine va avoir bien du mal à retrouver :
    Il faut dire que toute cette première partie du film s'axe avant tout sur les principales difficultés de la police à tenir son rang, qu'il s'agisse de la corruption implicite (ou explicite), et des grandes difficultés à trouver quelque chose en rapport avec une personne aussi célèbre que la chanteuse, ou aussi riche et puissante que son protecteur...
    Nourredine va même tenter de se faire un peu plus doux qu'à l'habitude, en parlant longuement avec une autre chanteuse qu'il connait déjà :
    Mais hélas, bien qu'ayant passé une nuit fort agréable, il tombe sur le même silence dont la jeune fille semble se servir à des fins que l'on ignore - mais après tout, peut-être qu'elle cherche tout simplement à sauver sa peau :
    De plus en plus dérouté, Nourredine va faire tout ce qu'il peut pour remonter le plus haut possible, qu'il s'agisse de tirage de photographies prélevées - incognito - sur le corps de la chanteuse, de rencontres voulues ou pas avec divers entrepreneurs, ou encore de l'approche extrêmement délicate d'un député très riche, qu'il rencontre sur le golf de la ville…
    A ce moment là, son oncle, autrement dit, son directeur à la police, lui offre élégamment le poste de colonel, avec le costume approprié, en exigeant simplement qu'il laisse tomber cet affaire de meurtre, ou tout au moins la reclasse en suicide :
    Il voudrait bien refuser, mails il ne le peut pas, du moins pas officiellement… Une fois rentré chez lui, il enlève très rapidement son nouveau costume, retrouve le plaisir à s'habiller comme avant, et à regarder sa télévision en fumant allégrement :
    Vers la moitié du film, il finit néanmoins par retrouver la seule témoin du meurtre, une pauvre soudanaise qui ne sait pas lire (Mari Malek, qui joue Salwa), mais qui a vu le meurtrier, et serait éventuellement prête à l'identifier :
    Sauf qu'il croira le faire de son propre chef, et nous ne pouvons pas dire, de même que Nourredine, s'il s'agit du tueur lui-même, ou encore d'un homme délégué de plus :
    En fait, la fin est assez dramatique, pour différentes raisons :
    1) Ayant emmené précieusement Salwa en voiture, il manque de se faire tuer à son tour, puis se résout finalement à ramener celle-ci au Soudan, lui disant "qu'il n'y a pas de place pour les femmes immigrées en Egypte"...
    2) Ceci se passe en fait seulement quelques jours avant le 25 janvier 2011, juste avant la manifestation contre le régime de Hosni Moubarak (emprisonné en fait à partir du 12 avril), avec pour résultat une masse de tirs aveugles sur la foule, et bien sûr beaucoup de blessés et de morts :
    Que puis-je vous dire d'autre sur le film, sinon d'aller le voir au cinéma, ou encore de le regarder sur ARTE ?
    D'une part, qu'il fut très vite interdit par les autorités égyptiennes, et fut en fait tourné au Maroc (à Casablanca), où l'on se croit pourtant au Caire, grande prouesse du directeur photographie Pierre Aïm… D'autre part, je vous présente le réalisateur suédois Tarik Saleh, né à Stockholm en 1972, qui a réussi un réel prodige avec ce film à la fois superbe, venimeux, et dévastateur :
    Au départ, ce film devait se nommer The Nile Hilton Incident, mais je crois que Tarik Saleh a très bien fait de rebaptiser son œuvre Le Caire Confidentiel :
    Pour terminer efficacement, disons que ce nom nous rappelle à juste titre un film précédent, L.A Confidential, le grand succès de Curtis Hanson en 1997 (soit 20 ans auparavant), d'après l'un des livres les plus connus de James Ellroy (qui parle, lui, des années 1950 !) :
    Avec les célèbres (de gauche à droite) James Cromwell, Guy Pearce, Russell Crowe, et Kevin Spacey… Plus Kim Basinger, qu'on ne voit pas, mais qui joue elle aussi un rôle essentiel :
    Pour être totalement honnête, le film tire ses arguments du fonctionnement très différent des trois acteurs policiers : Kevin Spacey, plus intéressé par ses rapports à la télévision, Guy Pearce, qui ne vise qu'à se placer toujours plus haut, et Russell Crowe, le seul a avoir l'air honnête, qui passe son temps à courir après des violeurs, ce dont l'un des premiers plans du film nous donne le meilleur exemple :
    Mais dans le fond, il repose sur le même principe, celui de l'absolue protection de la police, de sa décadence, de sa soumission aux alcools, aux drogues, et à tous les grands qui vont avec… Avec pour meilleure preuve l'ultime plan du film, où finalement James Cromwell, le responsable de tout ceci, finit par se faire abattre par Russel Crowe lui-même :
    Là encore, un petit trailer :
    En résumé, donc, deux très grands films, très proches par leur titre et une partie de leur intrigue, mais qui révèlent chacun une part intime de leurs personnages, et par la suite, de l'histoire, bien sûr… Allez vite le voir au cinéma, ou laissez un commentaire ici, mais ne restez pas sans rien faire face à un tel génie !

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    dimanche, février 16, 2020

    AUDREY PAULEY (KIM MANNERS/X-FILES)

    Attention, il s'agit seulement de la seconde fois où je mentionne une série TV fort populaire, aux Etats-Unis comme en France ou au Japon, X-Files, bien sûr...
    La dernière fois, j'en était resté à la huitième saison (avec l'épisode Redrum, déjà avec Robert Patrick à la place de David Duchovny), mais cette fois-ci, je me déplace à la dernière saison officielle, la neuvième avec son onzième épisode (en 2002), baptisé Audrey Pauley, où Annabeth Gish (Monica Reyes) joue l'un de ses rôles les mieux écrits !
    Tout démarre très gentiment : on voit Annabeth Gish donner une réplique attendrissante à Robert Patrick au sortir de sa voiture, basée sur sa préférence des animaux :
    Et même continuer de plus belle, dans le but caché de montrer quelque chose :
    Ce qui est, bien sûr, tenu secret aussi bien par l'un que par l'autre, mais qui se rapproche très fort d'un sentiment amoureux :
    Bien entendu, la série démarre très fort par un spectaculaire accident de voiture :
    Où Annabeth Gish manque tout juste de perdre la vie, et est emmené de toute urgence dans l'hôpital le plus proche, où elle tombe très rapidement dans le coma :
    Juste avant de se réveiller dans un endroit indescriptible, et même si celui-ci semble être l'hôpital en question, il s'en distingue tout d'abord par ses couleurs fort étranges :
    Mais surtout par sa façon assez inattendue de se déplacer dans l'espace, avec Annabeth Gish au centre de la fenêtre (vous pourrez la voir en cliquant sur la photo, pour l'agrandir) !
    Laissons la place à toute chose, à commencer par le générique, évidemment, qui se déroule au bout de sept ou huit minutes… Et puis, retour à ce qui semble être un hôpital, où Annabeth rencontre quelqu'un qui est là depuis bien plus longtemps qu'elle, Stan Show (jouant le rôle de Steven Murdoch, et est déjà relativement connu du grand public pour son apparition dans Snake Eyes) :
    Et là, Annabeth a des questions fondamentales, entre autres sur la vie et la mort :
    Qui se basent en premier lieu sur ce que renferment les fichiers, totalement illisibles, bien qu'il s'agisse de lettres qui ont l'air normales :
    Puis sur l'aspect général de l'hôpital, très inhabituel, comme l'on s'en doutait déjà fort bien :
    Le seul à ne pas croire à la théorie de la mort d'Annabeth Gish, c'est bien sûr Robert Patrick… Mais il se heurte à la bonne volonté du médecin en chef, Jack Blessing (Jack Preijers) :
    Qui se trouve également relayée par les déclarations dans le testament d'Annabeth elle-même :
    Ce qui lui laisse un goût relativement amer de tout ce qui se passe, encore à résoudre, pour lui comme pour nous, d'ailleurs :
    L'unique personne à percevoir les deux aspects d'Annabeth, c'est Tracey Ellis (Audrey Pauley, enfin !), une simple ménagère de l'hôpital, incapable de lire, et conservant chez elle une sculpture très émouvante de l'endroit où elle travaille :
    Fuyant au début toute intervention, elle se laisse néanmoins rattraper par Annabeth, qui n'a qu'une seule chose à lui dire :
    Et bien que ceci ait l'air difficile, Tracey Ellis lui fait malgré tout confiance, et respecte en tous points son engagement vis à vis d'Annabeth :
    C'est pour nous la première occasion d'apercevoir Gillian Anderson (Dana Scully), qui non seulement jouera pour une fois très peu dans ce rôle :
    Mais qui, en outre, s'avérera être plus du côté du médecin principal que de celui de Robert Patrick, ce qui va assez vite faire enrager celui-ci :
    Néanmoins, elle va tout de même faire contre mauvaise fortune bon cœur, et tenter d'utiliser ses connaissances d'ancienne scientifique afin d'examiner les choses jusqu'au bout :
    Pendant ce temps, Annabeth Gish, de plus en plus incertaine, tente à nouveau de faire réagir Tracey Ellis le plus vite possible, car rappelons-le, c'est la seule à voir le double aspect des choses :
    Sauf que grâce au docteur Jack Preijers, ou plutôt à cause de lui, Tracey Ellis ne va pas survivre très longtemps :
    Elle n'est donc plus présente dans le vie réelle, mais toujours dans l'hôpital - je parle bien sûr de la maquette présente chez elle -, où elle encourage pour la dernière fois Annabeth à ne surtout pas se laisser aller :
    Et voici les trois derniers plans, tous aussi surprenants les uns que les autres : 1) Celui où Annabeth saute, avec un grand courage, du balcon de ce qui ressemble à un hôpital :
    2) Le plan, attendu avec impatience, où Robert Patrick a réussi à démontrer ce qu'il cherchait depuis longtemps - à savoir, la mort de nombreux patients, et l'implication évidente de Jack Preijers, le médecin en chef :
    3) Et enfin, le tout dernier, où l'on retrouve comme au début Annabeth Gish et Robert Patrick en train de se dire au revoir au sortir de leur voiture, d'une façon certes assez émouvante :
    Mais où il ne se passera absolument rien de sentimental ou d'amoureux, promis et juré !
    Voilà, c'est tout pour aujourd'hui… Il faut tout de même noter l'impressionnante qualité du scénario sur la vie et la mort, dû à Steven Maeda, et aussi la très éloquente représentation de Kim Manners, qui a prévu ces nombreux effets spéciaux à l'occasion de son 50ème anniversaire en tant que réalisateur de la série ! N'oublions pas que cette fable ne dure que 40 minutes, et que durant tout ce temps, les deux acteurs Annabeth Gish - qui tient presque tout l'épisode dans ses bras - et Robert Patrick sont vraiment impeccables, pour ne pas dire plus...

    Sinon, je n'ai pratiquement jamais parlé des épisodes de X-Files, très nombreux et que j'ai tous vus, à l'exception de Redrum, le sixième épisode de la saison VIII, donc déjà avec Robert Patrick à la place de David Duchovny… Par contre, j'ai déjà fait un double article sur le seul film très réussi, sorti à cette occasion ente la saison V et la saison VI : X-Files (Bowman), la plus ancienne critique (2008), et X-Files : Combattre le Futur (Bowman), onze années plus tard… En tous cas, vous avez bien sûr le droit de laisser un commentaire, cela me fera très plaisir !

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    mercredi, février 12, 2020

    PANIC ROOM (DAVID FINCHER)

    Soyons honnête : j'ai traité de ce film, en grande partie car il était le seul à manquer à l'article sur Forest Whitaker… Ce qui ne veut pas dire que je ne l'aime pas, attention !
    C'est tout de même un opus de David Fincher, déjà fort connu pour Alien 3Seven, The Game et Fight Club, qui tourna Panic Room en 2002... Avec, au centre, Meg Altman (Jodie Foster), qui remplaça au dernier moment (en abandonnant la présidence du jury du festival de Cannes 2001) Nicole Kidman, blessée au genou...
    Et sa fille Sarah (Kristen Stewart), qui a seulement douze ans (comme Natalie Portman dans Léon), et joue donc quasiment au cinéma pour la première fois de sa vie...
    Là-dessus, on rajoute bien sûr Junior (Jared Leto), qui a déjà tourné, entre autres, dans Fight Club du même auteur, et aussi dans le célèbre Requiem for a Dream, de Darren Aronofsky :

    Et pour finir, l'irremplaçable Burnham (Forest Whitaker), qui joue comme souvent un rôle assez ambigu et périlleux, partagé entre le bien et le mal, et l'invisible Raoul (Dwight Yoakam), si peu connu cinématographiquement qu'il n'éprouve aucun complexe à porter une sorte de masque durant les trois quarts du film :
    Que va t-il se passer durant tout ce temps ? N'hésitons pas à faire un spoiler, puisque ce film date de 2002 : Meg et sa fille Sarah viennent de prendre possession de leur nouvelle maison, en grande partie grâce au don de son ex-mari, lorsque trois garçons, croyant ne trouver personne, s'introduisent dans cet immeuble luxueux afin de dérober une bonne somme d'argent :
    Hélas pour eux, la maison est très bien construite, et renferme une Panic Room fort appropriée, dans laquelle les deux femmes se réfugient le plus vite possible :
    Sauf que… Comme par hasard, toute la somme d'argent que visent les trois jeunes gens se trouve dans cette pièce, et que ceci va entraîner pas mal de problèmes :
    Dès le début du film, d'ailleurs, mise en place d'une nouvelle technologie, basée sur la simulation informatique de la maison, d'où proviennent beaucoup de plans assez exceptionnels passant d'un étage à l'autre, entre autres :

    On est sur le premier épisode, où Jared Leto s'efforce de persuader Forest Whitaker d'ouvrir une bouteille de butane, afin d'obliger les deux femmes à en sortir vite :
    Ce que, bien sûr, elles ne veulent faire à aucun prix :
    Mais qu'hélas, le cagoulé Dwight Yoakam, trop pressé de passer à l'argent, va tenter d'accélérer, en se plantant par l'explosion du butane de toutes ses forces - ce qui, incidemment, donne lieu à de fort beaux plans :
    Une fois ceci réglé, nous en venons au second épisode, qui avec son calme et son obscurité nécessaire, se place tout droit à l'opposé du premier :
    Ce que vont tenter de faire Meg et Sarah durant cette expérimentation, c'est de prévenir l'unique voisin de leur délicate situation, via un message en morse qui signifie SOS :
    Mais ça ne marchera pas non plus, bien sûr :
    Il est temps, donc, de passer au troisième épisode, nettement plus axé sur la personnalité et les problèmes des cinq personnages, à commencer par celui de Sarah, qui doit résoudre un problème de santé qu'elle connait depuis fort longtemps :
    Sa mère s'inquiète également pour elle, sans bien savoir comment la sauver, étant donné que le produit à injecter se trouve hors de la Panic Room :
    Pendant ce temps-là, les trois protagonistes se penchent sur le problème de l'argent, qui semble bien loin de se clarifier :
    Junior - Jared Leto -, le véritable organisateur du vol, croit enfin pouvoir s'en sortir en disant adieu à Raoul :
    Mais on se trompe, au sujet de Raoul, qui se révèle bien plus puissant - et disons-le, bien plus bête - que ses deux autres collaborateurs, puisqu'il décide sans plus tarder de se débarrasser définitivement de Junior :
    Adoncques, il ne reste plus que deux envahisseurs, qui cette fois-ci parviennent enfin à rentrer dans la Panic Room - attention, je ne vais pas non plus spoiler outre mesure :
    N'empêche qu'il est quand même très bon que Forest Whitaker soit là, pour donner enfin à la jeune fille le produit qu'elle attend depuis un bon bout de temps :
    Pendant toute cette durée, que peut donc bien faire, en secret, Jodie Foster ?
    Et oui, elle a appelé les flics... Mais pour une raison que je ne vous dirai pas, elle se voit obligée de faire comme si il ne se passait rien, qu'elle a juste un petit peu trop bu la veille :
    Pendant tout ce temps, Forest Whitaker découvre enfin tout l'argent, et commence à le compter :
    Et pour la première fois, Raoul a un visage totalement visible :
    Mais c'est tout d'abord pour tomber sur Stephen Altman (Patrick Bauchau), l'ex-mari de Meg :
    Puis finalement sur Burnham (Forest Whitaker), qui après avoir tenté de sortir discrètement, sans aucun mort, va finir par être obligé de le tuer :
    C'est là où tout le scénario se révèle enfin totalement abouti… On passe discrètement sur la mort de Junior et Raoul, pour en arriver à la revenue totalement inattendue de la police, et à son coup de main final sur Forest Whitaker - justice du film, on ne saura jamais s'il est mort, ou si il a le droit à la prison pour le reste de ses jours :
    Pour la première fois, ce plan sur les deux restantes sera filmé à la vraie lumière du jour, où elles se demandent bien sûr si cela vaut vraiment le coup de vivre dans un immeuble aussi luxueux :
    Était-ce vraiment la première fois que l'on voyait le soleil ? Sur le film lui-même, entièrement basé sur la Panic Room, c'est sûr et certain… Mais avant le début du film, il y avait le générique d'entrée, qui dévoilait les noms de tout le monde sur de grands immeubles bien éclairés ! Notamment celui du grand scénariste David Koepp, qui a déjà écrit Jurassic Park, Mission Impossible, Le Monde Perdu : Jurassic Park, Snake Eyes, et écrivit ensuite Spider-Man, Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal :

    La seule chose qui me gêne un tout petit peu dans ce film, c'est sa lumière bleue-verte permanente et sa photographie… Pourtant réalisées par Darius Khondji, qui avait autrefois contribué au grand succès de Seven (du même réalisateur) et de Alien, la Résurrection (de Jean-Pierre Jeunet) ! La musique est par contre fort bien réussie par Howard Shore, qui a été le compositeur fétiche de David Cronenberg et de Martin Scorsese...
    Pour finir, deux photos de Kristen Stewart 5 ans plus tard (soit à l'âge de 17 ans), dans le film Into the Wild de Sean Penn, tout d'abord dans l'obscurité :
     Puis dans la lumière, enfin :
    Voilà, c'était juste histoire de finir sur l'infime point commun entre ces deux films… Sauf que Into the Wild donne bien plus de place au plein jour que Panic Room à la nuit !
    Saurez-vous en contrepartie y laisser un commentaire ? Je me le souhaite, en tous cas...
    Autres films du même réalisateur : Alien 3Seven

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