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  • vendredi, mai 22, 2020

    WHITE GOD (KORNEL MUNDRUCZO)

    J'aime de plus en plus ARTE, non seulement car cette chaîne projette en permanence de très bons films (en VO et sans publicité), mais qu'en outre, elle les finance partiellement... Ce qui est arrivé il y a très peu de temps avec l'Opus de Kornél Mundruczò, réalisateur hongrois, White God ("le Dieu blanc"), primé à Cannes en 2014 du titre "Un Certain Regard" :
    Le film démarre d'une façon assez tragique, car mine de rien, il nous projette déjà à la fin, avec dans le rôle principal Lili (Zsòfia Psotta), qui passe énormément son temps à faire du vélo - semble-t-il tout comme l'héroïne principale de Wadjda :
    Et dans le rôle, pas si secondaire que cela, des chiens bâtards, qui finissent par ne plus en pouvoir de la volonté des hommes en place : 
    Lui, Daniel (Sàndor Zsòtér), le père de Lili, occupe une place un peu particulière... D'une part, car il a récupéré sa fille durant les trois mois que dure le voyage en Australie de son ex-femme ; de l'autre, car il présente derrière cet aspect en apparence lucide une véritable douleur, non seulement à faire son métier lié à la viande bovine, mais aussi à haïr les chiens bâtards, qui lui empoisonnent la vie :
    Nous sommes donc au vrai début du film, durant lequel, après un petit moment passé avec sa mère, nous retrouvons Lili avec le seul ami qu'elle ait vraiment au monde, son chien Hagen :
    Malheureusement, celui-ci se trouve particulièrement visé par la police et la fourrière, en tant que bâtard... Résultat : plutôt que de payer une taxe pour cela et de se laisser aller, le père de la jeune fille préfère carrément l'abandonner sur la route, quelle que soit l'énorme déception de Lili : 
    C'est ce qui nous vaut cette phrase du réalisateur, également écrivain du scénario, lorsqu'il s'est retrouvé face à un chien enfermé dans une cage : "J'ai eu honte d'être là, et lui derrière des barreaux. Je fais partie d'un système pourri et je le perpétue. C'est là où j'ai compris (...) que les chiens sont la métaphore parfaite pour représenter toutes les minorités".
    Il a bien raison, et ceci se découvrira également au travers des yeux de la seule qui l'a accompagné jusqu'au bout :
    On passe un petit moment à vivre sans Lili, surtout axé sur le destin du chien principal : à savoir, fuir tout d'abord, pour finir par se retrouver peu à peu entre les mains d'un tzigane, qui va contre toute attente le former au combat entre chiens, et que celui-ci va de façon très inattendue bien se passer :
    Pendant cette période, Lili passe surtout son temps à coller des affiches, représentant des photos de son chien, et aussi à se consacrer à son activité essentielle, jouer de la trompette dans l'orchestre symphonique de la ville... Mais il n'empêche, l'état de tous les chiens, récupérés par la police et la fourrière, se dégrade de jour en jour :
    Jusqu'à ce que Hagen, par une suite de petites coïncidences, se retrouve pour une fois en toute liberté :
    Et décide d'emmener tous les autres bâtards avec lui, dans une sorte de course à travers Budapest qui se révélera inoubliable :
    J'ai trouvé très peu d'images sur Internet, mais je peux vous assurer que cette poursuite est grandiose, et magistralement filmée ! Cela dure une bonne demi-heure, et à aucun moment, on ne s'ennuie, porté soit par la grandeur du mouvement collectif, soit par le soulagement de voir tous les hommes dangereux vus auparavant se faire à leur tour châtier ou tuer pour de bon :
    On en arrive ainsi, alors que tout le monde est menacé, à l'une des dernières scènes du film... Où Hagen ne sait pas trop comment se comporter face à Lili, et où cette dernière n'a au début aucune idée de ce qu'elle peut bien tenter :

    Mais que décide-t-elle de faire, finalement ? Oui, vous m'avez bien compris, interpréter en soliste le morceau qu'elle avait l'habitude de jouer avec l'orchestre symphonique, la seconde Rhapsodie Hongroise de Franz Liszt (délivrée plusieurs fois au cours du film) : 
    Ceci comporte plusieurs sens, évidemment... Le premier étant, selon le réalisateur, "que du point de vue d'un chien, le maître est le Dieu. Un chien peut de manière innocente et naïve suivre les humains, comme nous suivons Dieu parfois", ce qui conduit à cette finale inclination respective des deux côtés : 

    L'autre sens, moins facile à voir pour ceux qui ne sont pas musicien comme moi, c'est que la musique permet en toute occasion le retour à l'origine des choses, aux valeurs communes, à l'égalité absolue... C'était déjà le cas de Franz Liszt (1811-1886), qui bien que né en Hongrie, a séjourné très largement dans toute l'Europe, et ce l'est encore plus pour nous en 2020, où nous connaissons tout à la fois l'extension du voyage à l'infini, et la dégradation liée de la planète :

    Pour moi, le choix de la passion de la jeune fille pour la trompette, et le fait de retenir la seconde Rhapsodie Hongroise de Franz Liszt comme titre majeur, ne sont absolument pas dus au hasard... Ceci résume fort bien le sens profond du film, et c'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles il a remporté le prix "Un Certain Regard" en 2014, accompagné à l'occasion par Lili et Hagen :

    Je vous livre encore une photographie, où l'on voit de nouveau le réalisateur Kornel Mundruczo, l'actrice principale Zsòfia Psotta, et le chien lui aussi très présent, Hagen... Tellement ce film m'a impressionné et scotché, surtout comparé à la majorité qui sort telle année, et disparaît absolument l'année suivante :
    Ne l'oubliez pas : que ceci ait un rapport ou non, ce film mérite à tous prix la comparaison avec Wadjda, une œuvre de 2013 où la principale héroïne est aussi une jeune fille à peine adolescente, où l'un des facteurs principaux reste le vélo, et surtout, où sous un prétexte qui n'a pas l'air sérieux dans le pays et la société qui l'héberge, c'est en fait tout le régime et le système actuel qui se voient réprimandés durement...
    Voulez-vous que je finisse en vous demandant, encore une fois, un commentaire ? Non, je vais m'abstenir, pour une fois, et vous encourager tout simplement à voir ce film !
    Ajout du 16 novembre 2020 : Toujours sur ARTE, on vient de diffuser un film du même réalisateur, tourné trois ans plus tard (en 2017), intitulé la Lune de Jupiter... Ce n'est peut-être pas tout à fait aussi bon, mais ça reste toutefois excellent sur le plan de la façon de filmer, le choix des acteurs, et le point de vue de l'auteur sur Budapest et sur la Hongrie en général, ce qui rend quelque part ce film assez proche de White God, finalement !

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    mercredi, mai 20, 2020

    BLEEDER (NICOLAS WINDING REFN)

    Pas de lecteurs ? Pas de commentaires ? Aucune publicité ?
    Peu m'importe, en fait…
    Maintenant, je me fous à peu près de tout, sauf de la télévision sur ARTE (franco-allemande, en VO et sans pub), qui a eu la très bonne idée de diffuser cette œuvre quasi-inconnue, de cet autre inconnu qu'est Nicolas Winding Refn :
    La meilleure preuve, c'est que ce superbe film, qui a remporté un énorme succès en 1999 dans son pays d'origine, le Danemark (tout comme Lars Von Trier), a dû patienter jusqu'en 2016 avant de sortir en France :
    Comme on le voit bien dans cette affiche, toute cette histoire semble basée a priori sur la vie de six personnes (dont les quatre garçons montrés ci-dessus)… Le plus connu d'entre eux semblant bien être Lenny (Mads Mikkelsen), un véritable maniaque totalement passionné par la vidéo :
    Lequel va se lier assez rapidement avec Léa (Liv Corfixen), en dépit des opinions que l'on puisse avoir :
    Par contre, il en va tout autrement avec le soi-disant amour entre Léo et Louise, qui vont bientôt avoir un enfant, ce qui rend son mari encore plus instable, paranoïaque, voire violent :
    Sur les quatre hommes vus ci-dessus, il se trouve que l'un d'entre eux se trouve être le frère de Louise, et tout cela va assez rapidement dégénérer… Et pendant ce temps-là, Lenny discute assez calmement avec Kitjo, le patron de la boîte vidéo dans laquelle tout le monde travaille, plus ou moins par hasard :
    Puis  il va commencer, contre toute attente, à draguer de façon assez désinvolte la très jolie Léa (qui, entre autres, se trouve être la vraie femme du réalisateur) :
    Alors effectivement, tout cela ne se produit pas parfaitement avant, quasiment, la fin du film… Mais durant le même temps, tout se dégrade de plus en plus entre Louise et Léo, jusqu'à ce que celui-ci s'en prenne de façon très violente à son beau-frère, et finalement, à lui-même : 
    Bien sûr, c'est un sujet sensible, et traité au bas mot une bonne centaine de fois au cinéma… Mais là, il y a plusieurs choses qui le distinguent très nettement des films français, généralement très ratés en ce domaine : d'une part, l'histoire, pas très simple, reste assez facile à reconstituer, étant donné le prénom et le physique de chaque personnage ; de l'autre, la lumière est en permanence exceptionnelle, de même que le cadrage et la profondeur de l'image, ce qui est dû, bien sûr, à Nicolas Winding Refn, le réalisateur !
    Qu'est-ce que signifie le mot Bleeder ? Plusieurs sens, certes, mais les plus évidents me semblent "purge", ou "sujet qui saigne facilement"..Bien sûr, à voir sur ARTE, cela va sans dire...
    Mise à jour du 25 novembre 2020 : Toujours sur ARTE, bien évidemment, un tout nouveau film de Nicolas Winding Refn y est diffusé, Drive, sorti en 2011, et qui nous raconte l'histoire assez compliquée d'un conducteur très expérimenté, qui fait deux ou trois métiers et tombe éperdument amoureux de sa voisine. Comme dans le film précédent, la lumière y est toujours fabuleuse, mais le thème en est nettement plus complexe, et tout ceci est interprété par le très brillant Ryan Gosling, dont ce fut l'un des premiers rôles vraiment marquants. Donc, une nouvelle fois, un grand merci à ARTE, qui doit être l'une des très rares chaînes à proposer une vision cohérente des cinéastes, des acteurs, et donc du monde !
    (5 avril 2019)

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    samedi, mai 16, 2020

    DARK CITY (ALEX PROYAS)

    Bon, vu le faible succès que j'ai obtenu ces derniers temps en parlant d'un film absolument génial, Barry Lyndon, je peux me permettre de critiquer un Opus un tout petit peu moins important, Dark City, tourné en 1998 par l'australien Alex Proyas...
    Enfin, quand je dis moins important, tout est relatif, bien sûr... D'une part, parce que ce film a été fortement motivé par Metropolis de Fritz Lang (1927), dont Proyas, auteur du scénario, dit lui-même s'être bien inspiré ; d'autre part, parce qu'une assez grande partie du très célèbre Matrix, sorti juste l'année suivante, sera basé sur les effets spéciaux de Dark City, totalement hallucinants !
    Mais laissez-moi tout d'abord vous dire comment le film commence, car ceci est un point très important :
    Une (ou deux ?) fois par jour, la montre s'arrête, toutes les horloges stoppent, et le monde entier se retrouve dans une inconscience totale - dont personne ne sait, bien sûr, qu'elle était préparée en toute légitimité : 
    Une seule personne est au courant des faits, et ce n'est pas un hasard du tout s'il s'agit du seul médecin disponible pour les étrangers, le Dr. Daniel P. Schreber (Kiefer Sutherland) :
    Et dès qu'il le peut, il prévient aussitôt le personnage emblématique du film, John Murdoch (joué par l'acteur britannique Rufus Sewell, hélas beaucoup plus connu à la TV) :
    Car celui-ci ne sait pas du tout où il en est, et bien qu'il ait un certain mal à le digérer, il commence à se demander s'il n'aurait pas, sait-on jamais, tué cette jeune fille :
    On en profite alors pour découvrir sa véritable femme, une chanteuse de jazz, Emma Murdoch (interprétée par la sublime Jennifer Connelly), qui n'a hélas plus de nouvelles de lui depuis au moins trois semaines :
    Pendant ce temps-là, John Murdoch cherche tout bêtement à récupérer un portefeuille, que le patron de la boîte lui a enfermé par sécurité au sein d'un distributeur :

    Mais devant son incompétence des mains à ouvrir le tiroir, se révèle bientôt un don qu'il ne se connaissait même pas, la capacité de ses yeux à véhiculer toutes ses forces intérieures :
    Du coup, il a bien envie de comprendre, et de savoir où il en est... Il approche une prostituée à peine sorti de la boîte en question, mais hélas pour celle-ci (ou tant mieux ?), il préfère ne pas continuer :
    C'est là que l'on découvre, enfin, les étrangers... Ces êtres dont on apprend petit à petit qu'ils viennent d'une autre planète, qu'ils se dirigent inexorablement vers la mort, et surtout, qu'ils cherchent à harmoniser tous les humains de façon à mieux s'approprier leur savoir :
    Mais du même coup, la conviction de plus en plus forte de John Murdoch sur son innocence se renforce :
    On en arrive du coup à la seconde phase, bien marquée, du film : celle où les étrangers - qui ne supportent, c'est assez important de le dire, ni l'eau (d'où la présence, le plus souvent possible, du docteur Schreber dans la piscine), ni la lumière du soleil - font une nouvelle fois s'arrêter le temps d'une façon quasi instantanée :
    Seconde phase également importante aux yeux de John Murdoch, qui non seulement constate qu'il est le seul à être encore réveillé à cette heure-ci : 

    Mais du même coup s'aperçoit avec stupeur que la ville, elle-aussi, se transforme sans arrêt, donnant lieu - il faut bien le dire - à des effets spéciaux toujours aussi incroyables :
    C'est l'occasion pour le réalisateur de se livrer à une véritable démarche en ce sens, je ne parle pas seulement de la ville, mais aussi des petites retouches dont est gratifié un couple jusqu'alors très raisonnable :
    On voit ainsi ces pauvres gens devenir subitement riches, et du même coup leur table comme leur demeure devenir bien plus grandes qu'à l'accoutumée :
    Une spectaculaire modification, dont le docteur Daniel P. Schreber est - qu'il le veuille ou non - le principal artisan :
    Plus on avance dans le film, en fait, plus est voyant le rôle du principal concerné, John Murdoch :
    Et plus se révèle ambigu le point de vue du docteur Daniel P. Schreber, qui s'avère d'un certain côté très respectueux envers les étrangers, et vu sous un autre angle, très haineux vis à vis de ceux-ci, relativement proche de John Murdoch :
    C'est le moment où l'on voit, encore plus précisément qu'au début du film, Shell-Beach, la pseudo-ville qui est censée avoir marquée toute la vie de John Murdoch :
    Mais plus il s'en trouve proche, plus il s'en éloigne, en fait, et mine de rien, il commence à se rendre compte de ce dont il s'agit :
    Déjà, mine de rien chez son oncle, il se demande pour de bon si cette ville de Shell Beach existe vraiment, malgré les propos convaincants de celui-ci :
    Ensuite, face au terrifiant Frank Bumstead, inspecteur de police, il se pose d'essentielles questions :
    Auxquelles il va tenter de répondre en se faisant accompagner lors du parcours de la ville par Daniel P. Schreber d'un côté, et Frank Bumstead de l'autre (cet inspecteur, que l'on voit en fait depuis le début, se révèle interprété par l'excellent William Hurt) :
    Tout ça pour en arriver à une impasse, qui leur révèle tout à la fois l'inexistence de Shell Beach, et la position très étonnante de la ville, mystérieusement coincée entre différentes étoiles :
    C'est alors l'un des moments très important du film qui se dévoile : là où le docteur Daniel P. Schreber était censé se livrer à un implant, qui marche cette fois-ci sur John Murdoch, il le remplace à la dernière minute par tout autre chose :
    Où d'ailleurs, très curieusement, il apparaît lui-même soit comme son père, soit comme son professeur, en tous cas comme quelqu'un qui lui livre des paroles importantes :
    Ce dont John Murdoch s'inspire tout de suite, en se retrouvant du coup doté d'un pouvoir incroyable face aux étrangers :
    Et en se livrant à un combat avec le plus important de celui-ci, lequel dure assez longtemps à l'écran, mais s'avère finalement fort profitable à John Murdoch, lequel finit par renvoyer in extremis au chef des étrangers le couteau qui lui était adressé :
    Il ne lui reste que quelques paroles à dire, face au docteur Daniel P. Schreber, et je vous laisse bien sûr deviner lesquelles :
    La première concerne, bien sûr, l'eau, laquelle se met d'un seul coup à se répandre dans la ville d'une façon encore jamais vue :
    La seconde est vis à vis du soleil, qui en fait existe bel et bien, quel que soit ce que les étrangers aient tenté de faire croire :
    L'ultime concernant la fameuse ville de Shell Beach, qui non seulement existe en fait bel et bien, mais  en outre se trouve placée sous un soleil luxuriant :
    Avec une fort belle femme au bout du pont, ce dont John Murdoch est incapable de se détacher, même s'il ne se souvient pas franchement que c'était - ou non ? - sa femme :
    Mais quel importance, finalement ? L'essentiel, c'est de sentir, en son âme, quelque chose de très positif :
    Et peu importe que celle-ci n'ait pas le même prénom (au début, c'était Emma), ni le même métier qu'à l'origine - finalement, je l'ai toujours aimée, et je l'aime toujours, moi, John Murdoch :
    Savez vous à quel point cette scène est mythique ? Non, je ne crois pas, en fait... Elle a été reprise, deux ans plus tard (2000), à la fin de Requiem for a Dream de Darren Aronofsky, avec la même actrice Jennifer Connelly, et le même lieu de tournage, Brighton Beach (situé à New York), ce qui n'est pas rien !
    Ensuite, que vous dire, au sujet de Alex Proyas ? Certes, c'est un réalisateur australien assez proche de Luc Besson, au sens où les gens l'adorent, ou le détestent d'un seul coup...
    Ce qui certes peut se comprendre avec ses films assez ratés, notamment Gods of Egypt (2016), mais reste bien plus difficile à admettre face à son tout premier film, The Crow (1994), et surtout vis à vis de son autre Opus très visionnaire, I, Robot (2004), qui reprend, sous un angle un peu différent (et avec un budget quatre fois plus important, soit 120 millions de dollars), les thèmes fondamentaux de Dark City... Voulez-vous être vraiment sympathique ? Je vous en prie, laissez-moi, pour une fois, un commentaire - si ce n'est pas trop demander !
    Autres films du même réalisateur : I, Robot

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