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  • dimanche, mars 24, 2019

    LUCY (LUC BESSON)

    Au mois d'avril, ne te découvre pas d'un fil…
    Mais au mois de mai (ou de mars, va savoir), fais ce qu'il te plaît…
    C'est exactement ce que j'ai pratiqué hier soir, en regardant sur TF1 - une fois n'est pas coutume - le fameux film de Luc Besson, daté de 2014, et où jouent deux des plus grands acteurs du monde !
    D'une part, le très fameux Morgan Freeman :
    Et de l'autre, la désormais fort connue Scarlett Johansson :
    Alors, de quoi parle ce film ? Certes, de la fameuse Lucy (nom dû à la célèbre Australopithèque, comme chacun le sait), une jeune fille tout au départ entre les mains de nombreux trafiquants coréens, qui la chargent de passer dans son ventre du CPH4, une drogue synthétique quasiment expérimentale… Mais hélas, rien ne se passe comme prévu, et à la suite de plusieurs incidents assez désagréables, la drogue se répand dans tout son corps, permettant au cerveau normalement calé sur 10% de se diriger bien au-delà :
    Alors certes, ces fameux 10% ne sont, en toute apparence, qu'un simple mythe… Il n'empêche : Luc Besson s'en sert fort bien, de même que dans Le Cinquième Elément (réalisé plus de quinze ans auparavant, avec le célèbre Bruce Willis), tout d'abord en se servant de plus de 1000 plans d'effets spéciaux, ce qui lui vaudra le titre de plus grand succès du cinéma français à l'étranger, mais aussi en en profitant pour faire se rencontrer Scarlett Johansson et Morgan Freeman, qui joue ici le rôle d'un prestigieux professeur d'université de Paris :
    Tandis que Scarlett Johansson n'arrête pas de voir son cerveau évoluer en pourcentage, ce qui est affiché à chaque fois d'une façon ou d'une autre :
    Soit d'une manière où elle s'habille et se transforme devant les yeux de tout le monde :
    Soit d'une façon beaucoup plus agressive, où elle descend en quelques secondes une vingtaine d'hommes connus comme les plus dangereux de la planète :
    Que dire de ce film ? Bon, c'est sûr, on y retrouve des défauts assez typiques de Luc Besson, notamment dans le choix de ses acteurs de second rôle, qu'il est loin de soigner aussi bien que ses têtes d'affiche de premier rang :
    De même que son sens de l'humour, qui pourra ne pas plaire à tout le monde, comme ce fut déjà le cas dans Le Cinquième Elément… Mais d'un autre côté, on lui trouve aussi d'indéniables qualités, non seulement dans son montage extraordinaires, mais aussi le choix de cette incroyable actrice, qui après de notables débuts dans Lost in Translation en 2003, a ici réussi à faire tenir tout le film en apparaissant pratiquement dans chaque plan, ce qui est assez démoniaque, n'est-ce pas ?
    Alors, j'en profite pour vous dévoiler trois choses :
    1) Non, je ne suis pas du tout un vrai fan de Scarlett Johansson, à qui je lui préfère de très loin Natalie Portman, Rene Russo, ou encore Madeleine Stowe, si vous voulez tout savoir… Mais je trouve qu'elle joue remarquablement bien, particulièrement dans ce film, où elle se fait remarquer quasiment dans chaque scène, ce qui est proprement incroyable !
    2) Je ne suis pas non plus un grand fan de Luc Besson, dont, hormis Léon (avec Jean Reno et Nathalie Portman) et Le Cinquième Elément (avec Bruce Willis), la plupart de ses films s'effondrent devant un scénario soit trop calculé d'avance (Le Grand Bleu, Nikita), soit relativement incohérent, trop faible et inexact (Jeanne d'Arc, The Lady)… Et je n'en fait point le reproche aux acteurs, la plupart du temps - heureusement - assez grandioses dans leurs rôles respectifs !
    3) Par contre, je suis assez fan de ce site, Le Cinéma de Vincent… Ceci ne vous surprendra sans doute pas beaucoup, mais je suis encore assez estomaqué du fait que les sondages tournent autour de 50 visiteurs par jour, alors que rien qu'en France, nous sommes au bas mot cinquante millions…
    Cela veut-il dire que leur cerveau ne marche pas à 10%, mais à 1% ? Que les commentateurs sont si rares que cela ? Ou encore, que je me regarde dans le miroir en évoquant les 6 ou 8 heures passées à rédiger un tel article, alors que je ne pense qu'à peine au réel travail des gens, père ou mère de famille, en prime ? En tous cas, voici le trailer :
    À vrai dire, je suis assez perplexe… Mais qu'à ceci ne tienne : "En mai, fait ce qu'il te plaît", c'est l'essentiel !
    Autres films du même réalisateur : LéonLe Cinquième ElémentMalavita

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    10 Comments:

    Anonymous Anonyme said...

    je n'aime pas vraiment besson,mais que par ton spitch,je vis essayer de le voir.
    et tu te vois répondre a soixante millions de gugus?????
    a demain dnc en image,,a Sofia

    lundi, 01 avril, 2019  
    Blogger Vincent said...

    Moi non plus, je ne l'aime pas beaucoup… Mais je l'ai beaucoup apprécié dans ce film, une fois n'est pas coutume !
    Sinon, bien sûr que je ne me vois pas répondre à soixante millions de commentaires… Mais une petite vingtaine (on se situerait environ à 0,0000000025%), ça ne serait déjà pas mal !

    lundi, 01 avril, 2019  
    Anonymous Zoun said...

    Je l'ai vu (à la télé aussi) et je n'ai pas accroché. Ça se regarde certes, mais j'ai trouvé ça un peu trop simpliste à défaut d'être simple... Ou je ne suis suis peut-être tout simplement pas la cible.
    Par contre, j'avais vu le cinquième élément au ciné et j'avais beaucoup aimé.

    samedi, 22 juin, 2019  
    Blogger Vincent said...

    Ben moi non plus, je ne l'ai pas tellement accroché… Et je ne suis pas la cible non plus !
    Par contre, j'avais énormément apprécié LE CINQUIÈME ELEMENT (que j'avais vu aussi au cinéma), et comme je l'ai en DVD, peut-être que je penserai à une analyse, un jour...

    samedi, 22 juin, 2019  
    Blogger Jean-Paul Desverchère said...

    "Les humains se considèrent unique, ils ont donc enracinés toutes leurs conceptions de l’existence sur leur unicité.
    Un est l’unité de mesure, enfin ne l'est pas.
    Tous les systèmes sociaux que nous avons mis en place ne sont que des ébauches.
    1 + 1 = 2.
    Nous n’avons rien appris d’autre.
    Mais 1 + 1 n’a jamais été égal à 2. Il n’existe en fait aucun nombre ni aucune lettre.
    Nous avons codifiée notre existence pour la réduire à notre taille de manière à la rendre intelligible.
    Nous avons crée une échelle de façon à pouvoir oublier son caractère incommensurable.
    Mais si l’humain n’est pas l’unité de mesure et si le monde n’est pas gouverné par des lois mathématiques, qu’est-ce qui régit tout ça ?
    Filmez une voiture qui roule sur une route, si vous accélérez le film à l’infini, la voiture disparait.
    Quelle preuve avons-nous alors de son existence.
    Le temps donne la légitimité à son existence. La seule unité de mesure est temporelle.
    Le temps apporte la preuve de l’existence de la matière.
    Sans le temps nous n’existons pas."
    Discours de Lucy

    jeudi, 20 janvier, 2022  
    Blogger Vincent said...

    Et bien, vous êtes tout simplement impressionnant, en nous donnant ainsi les profondes croyances de LUCY... Je vous en remercie beaucoup, dans l'espoir que ceci donnera à l'un d'entre nous l'envie de regarder - pour une fois - un film français (mais oui) !

    jeudi, 20 janvier, 2022  
    Blogger Jean-Paul Desverchère said...

    Merci Vincent. J'aime bien les quelques petits moments d'éveil parsemant ce film pas si insignifiant qu'il en a l'air.

    jeudi, 20 janvier, 2022  
    Blogger Vincent said...

    Oui, vous avez bien raison, c'est beaucoup moins insignifiant que ça n'en a l'air... Pour une fois, Luc Besson relègue toutes ses bagarres au second plan, et ça marche très bien comme ça !

    vendredi, 21 janvier, 2022  
    Anonymous Jean-Paul Desverchère said...

    "Imaginons un instant à quoi ressemblerais notre vie si nous avions accès disons à 20 % de notre capacité cérébrale.

    Ce premier stade nous permettrait d’accéder à nos fonctions corporelles et d’en prendre le contrôle.

    Pour le moment ce ne sont que des hypothèses, je le reconnais, mais quand on y pense, il est troublant de constater que les grecs, les Égyptiens et les indiens connaissaient la notion de cellule, des siècles avant l’invention du microscope.

    L’exemple de Darwin était considéré comme fou quand il a présenté sa théorie de l’évolution.

    C’est notre prérogative de bousculer les lois et les règles et de passer de l’évolution à la révolution.

    Cent milliard de neurones par être humain parmi lesquelles seules 15 % sont activées.

    Il y a plus de connexion dans le corps humain qu’il y a d’étoiles dans la galaxie.

    Nous possédons un échange d’informations gigantesques avec lequel nous n’avons presque aucun accès.

    Monsieur quel sera le prochain stade ?
    Le prochain stade consisterait certainement à contrôler nos semblables.

    Pour cela il faudrait au moins être en mesure de contrôler notre capacité cérébrale à 40 %.

    Après le contrôle de nos corps et celui des autres viendrait le contrôle de la matière.

    Mais bien sur nous rentrons la dans le domaine de la science fiction et nous ne savons rien de plus qu’un chien qui regarderait la lune.

    Pardon Monsieur pouvez-vous nous dire ce qui se passerait si quelqu’un pouvait utiliser sa capacité cérébrale à 100% ?

    Vous dites 100 % ?

    Oui

    Je n’en ai aucune idée."

    Discours philosophique du Professeur Norman Morgan Freemann.

    jeudi, 27 janvier, 2022  
    Blogger Vincent said...

    Oui, je me souviens très bien de cette phrase, dite par Morgan Freeman... Elle est entièrement citée dans le film, mais dans la réalité, je crois qu'elle est en grande partie inventée, sur des bases très discutables. Mais il n'empêche : cela fait très bien marcher cet Opus, et c'est l'essentiel !

    jeudi, 27 janvier, 2022  

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