L'INDEX DE TOUS LES FILMS COMMENTÉS :
  • C'EST ICI !!!
  • C'EST LÀ !!!
  • C'EST ICI & LÀ !!!
  • POUR EN REVENIR À L'ORIGINAL, CLICQUEZ CI-DESSOUS :
  • OUI, C'EST BIEN ICI !

  • vendredi, septembre 15, 2023

    THE DAY AFTER TOMORROW (ROLAND EMMERICH)

    Sorti en 2004 - soit huit ans après Independence Day -, ce film (Le Jour d'après en français) semble réaliser une option similaire à ce qui peut se produire en réalité, à savoir le refroidissement de toute notre planète. Il est assez évident que Roland Emmerich revient sur son bien connu film-catastrophe, mais en y ajoutant cette fois-ci plus de vérité - entre autre en se basant sur le livre de Art Bell et Whitley Strieber, Le Grand Dérèglement du climat, tellement catastrophique qu'un autre ouvrage sur le même thème sorti par le Pentagone renonça d'emblée à sa diffusion :

    C'est donc au final bien moins incohérent que Independence Day (1996), et pas aussi humoristique que Godzilla (1998), mais ça peut se regarder de façon très sérieuse, comme le dit le producteur Mark Gordon : "Nous avons pris la liberté d'anticiper quelque peu la venue d'un nouvel Âge de glace, mais la théorie selon laquelle le réchauffement de la planète pourrait entraîner des bouleversements climatiques soudains retient de plus en plus l'attention. Personne ne peut prédire les effets ultimes de la pollution au dioxyde de carbone, mais certains experts y voient déjà la plus vaste expérience scientifique incontrôlable de tous les temps".
    Le film débute avec l'image du paléoclimatologue Jack Hall (Dennis Quaid) et de deux de ses collègues, actuellement sur le plateau de glace de Larsen en Antarctique, alors qu'il est en train de se briser... Quelque temps après, il intervient lors d'une conférence des Nations Unies à New York, mais ne parvient malheureusement pas à convaincre Raymond Becker, le vice-président :
    Fort heureusement, il se lie à ce moment-là avec Terry Rapson (Ian Holm), océanographe du centre Hedland en Ecosse, qui croit tout comme lui à un changement climatique inévitable :
    Peu de temps après, son fils unique Sam Hall (Jake Gyllenhaal) est accompagné par Jack Hall à l'aéroport, où il prend l'avion pour participer à un décathlon à New York, avec une fille dont il est secrètement amoureux, Laura Chapman (Emmy Rossum) - et l'on ne s'attendait pas à tomber sur un tel climat :
    Il y a aussi J.D (Austin Nichols) et Brian Parks (Arjay Smith) qui lui tiennent compagnie, ce qui va s'avérer en fin de compte bien plus utile que prévu :
    Au même instant, Jack Hall parle au téléphone avec Terry Rapson, en Ecosse, au sujet de la baisse de température de l'océan, et aussi des immenses tornades qui frappent - entre autres - la ville de Los Angeles, mais aussi celle de Tôkyô :
    Jack Hall expose sa pensée, comme la dernière fois, au vice-président Raymond Becker (Kenneth Welsh), mais celui-ci refuse toujours de l'écouter :
    Il a tort, évidemment... Et ceci se confirme dans le crash de trois hélicoptères, chutant en Ecosse à cause du froid :
    Vous trouvez les effets spéciaux remarquables ? Normal, on le doit en partie au studio numérique Digital Domain, qui a livré pour l'occasion un programme spécial dédié à la création de paysages ultra-réalistes.
    Peu de temps après, J. D entraine ses amis dans la bibliothèque publique, qui appartient en fait à son père :
    Alors que l'eau monte sans arrêt dans New York, à un point inimaginable pour les gens :
    C'est alors le moment où l'on entend les dernières paroles de Terry Rapson, qui marquent sa mort par une dégradation soudaine de la température sur toute la planète :
    L'heure est donc très grave : Sam Hall est au téléphone avec son père, et écoute soigneusement ses conseils... Ceux-ci sont tout à fait inattendus, mais il les prend bien au sérieux :
    Quelques minutes plus tard, alors que tous les habitants suivent la direction qu'un policier leur donne, Sam Hall et ses amis restent donc où ils sont, persuadés que c'est là la seule chance de survie :
    Pendant ce temps, Jack Hall essaye d'aller à New York en voiture, puis à pieds, avec ses amis Jason Evans (Dash Mihok) et Franck Harris (Jay O. Sanders) - ce dernier préférant au dernier moment se suicider, plutôt que de mettre la vie de ses amis en danger :
    Au même moment, Sam Hall et J. D s'adressent à Laura Chapman, qui souffre de septicémie... Ils partent bientôt à l'assaut du bateau voisin, le seul où se trouvent les médicaments appropriés, et parviennent à s'en sortir - malgré le nombre de loups assez inquiétant :
    Heureusement, Laura Chapman va mieux... Et un bref coup d'œil sur la terre leur donne un peu plus d'espoir, via la Station spatiale internationale. Comme le dit lui-même Mark Gordon : "Lorsque les scientifiques évoquent un changement climatique "abrupt", ils se référent à une période de cinq à dix ans, et non à quelques semaines, comme dans le film. Mais nous avons seulement voulu offrir au spectateur un super-spectacle qui puisse, éventuellement, l'éclairer sur un problème qui nous concerne tous" :
    C'est donc ainsi la fin de l'Opus, où Sam Hall retrouve finalement son père Jack Hall :
    Et aussi, moment important, celui où Raymond Becker - désormais président - fait ouvertement ses excuses, faute de mieux :
    Tout cela nous est montré durant ce petit vol, où tout le monde redécouvre enfin le monde sous son apparence actuelle - et en a l'air ma foi bien heureux :

    Vous voulez que je vous dises ? Pour 50% des gens, nous avons affaire à un film complètement raté, et pour 50% des autres, à une œuvre géniale, qui visiblement porte bien à l'écran son budget de 125 millions de dollars... Inutile que je vous précise que j'appartiens évidemment à la seconde catégorie, celle qui laissera à l'occasion un commentaire à cet article !

    Autres films du même réalisateur : Universal Soldier, Independence DayGodzilla

    Libellés : , ,

    2 Comments:

    Anonymous Chah said...

    Ta conclusion donne envie de voir ce film pour choisir son camp ;)
    Effectivement, ça nous parle plus maintenant qu'en 2004.
    Ça doit être bien stressant !

    mercredi, 20 septembre, 2023  
    Blogger Vincent said...

    Oui, c'est d'autant plus stressant que ça en devient de plus en plus réel, maintenant que nous sommes en 2023... Heureusement (ou pas, ça dépend de quel point de vue on se place), Roland Emmerich se garde presque toujours l'humour dans la main, et se débrouille pour faire bien finir le film ! C'est déjà pas mal, non ?

    jeudi, 21 septembre, 2023  

    Enregistrer un commentaire

    << Home