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  • vendredi, août 20, 2021

    GODZILLA (ROLAND EMMERICH)

    Vous pensez que je parle de ce film, sorti en 1998, afin de vous en donner dans son intégralité le scénario, l'histoire globale, les effets spéciaux (remarquables) ? Et bien non, pas du tout... Ne serait-ce que par le nombre incroyable de films réalisés sur le sujet (plus de trente !), en partant du tout premier (japonais, en 1954) pour se rendre jusqu'au dernier  (britannique, en 2014), il y en aurait trop à faire, juste pour raconter un mythe que tout le monde connait par cœur. Je préfère donc m'en remettre à trois catégories élémentaires, pour une fois : 1) Les acteurs principaux 2) le générique 3) Le sens de l'humour très particulier de Roland Emmerich, qui est pour beaucoup dans l'immense plaisir que je prends toujours à voir cet Opus !

    1) Je commence donc par les différents acteurs présents dans Godzilla : tout d'abord, celui qui détient le rôle principal, celui d'un jeune chimiste très doué, Matthew Broderick :

    Ensuite, phénomène assez peu courant, un acteur bien français est choisi pour incarner le directeur des recherches, Jean Reno (ce qu'il avait déjà fait plusieurs fois, notamment dans Léon de Luc Besson, en 1994) :
    Vient ensuite la très belle Maria Pitillo, une "ex" du tout premier Matthew, future journaliste toujours en attente de son poste :
    Puis le cinéaste Hank Azaria, très important également dans son rôle de brillant caméraman de la "grosse bête" !
    Et pour en finir avec la présentation des acteurs, voici Arabella Field, la femme du précédent Hank :
    2) Comme promis, je poursuis avec le générique... Pas très étonnant, a priori, non ? Et pourtant, si l'on y regarde bien, il s'agit absolument de prises de vue authentiques d'essais nucléaires français, repris à Moruroa par Jacques Chirac, après son élection en 1995 :
    Traumatisant, n'est-ce pas ? Et encore, là, je ne peux pas mettre la musique en même temps... Mais il s'agit bien sûr de La Marseillaise, l'hymne français par excellence, joué ici par des cuivres un peu lointains, très étonnant comme ambiance : 
    3) Et maintenant, venons-en - il est temps ! - aux très nombreux traits d'humour de Roland Emmerich, que pour ma part je trouve bien meilleurs que dans Independence Day, tourné deux années plus tôt (1996). Ceci est placé dans l'ordre du film, et se trouve répertorié par lettres !
    A) Au tout début du film, l'incompréhension de Matthew Broderick face aux gigantesques traces de Godzilla, et une fois qu'il l'a compris, son refus apparent de l'admettre :
    B) Ensuite, c'est au tour de son "ex" Maria Pitillo que tout se concentre, ravie qu'elle est de voir son désagréable patron enfin rassis à sa juste place :
    C) Passage tout à fait fascinant, la première apparition du monstre à New York, qui a lieu devant un pêcheur plutôt vieillissant, mais toujours enthousiaste, jusqu'à ce que...
    Mais vous le verrez mieux sur la courte vidéo que j'ai trouvé en ce sens :
    D) Ensuite, vient une nouvelle vision du caractère désagréable du patron de Maria Pitillo, avec son ignorance totale de la pure réalité - que la personne en face de lui capte pourtant fort bien :
    E) Une fois débarqué à New York, Godzilla ne peut évidemment laisser indifférent le grand reporter du coin, Hank Azaria... Sauf que ce dernier va manquer y passer pour de bon, et ne devra sa survie qu'aux dimensions impressionnantes de la patte du monstre en question :
    Mais cela encore, vous le vivrez mieux en regardant cette courte vidéo... Rassurez-vous, c'est presque la dernière :
    F) Après toute cette épreuve, heureusement que l'"Animal" (c'est son surnom) retrouve sa femme chérie, Arabella Field... Même si l'apparente  incompréhension de Hank Azaria semble réjouir tout le monde, sauf lui :
    G) Au même moment, l'on découvre le maire de New York, et la grande et incomparable vérité de ses paroles :
    Et cela est repris un petit peu plus loin, entre les propos plutôt sympathiques de son adjoint, et la réplique très cinglante du maire en question :
    H) Enfin débarque Jean Reno, avec pour commencer la phrase que tous les français doivent AU MOINS une fois utiliser en Amérique :
    I) Vient ensuite la poursuite de Godzilla par de très nombreux hélicoptères, remarquablement bien réalisée, et qui est sans doute bien plus drôle sur le DVD que sur les rares images que j'en ai mise ici, sorry !
    J) Heureusement, je me rattrape avec cette double vision des choses, selon l'endroit où l'on se place... Ce qui a déjà été fait plusieurs fois dans le film, mais qui se révèle toujours aussi bon :
    K) Revenons donc à Matthew Broderick et Jean Reno, qui cette fois-ci se connaissent bien et travaillent ensemble, avec tout ce qu'on peut dire - à tort ou à raison - des rapports entre l'Amérique et la France :
    Et quoi qu'il en soit, ça marche - dans un sens comme dans l'autre !
    L) Gros inconvénient de cette phase du film : c'est que Godzilla n'est plus du tout seul, mais qu'il a pondu des centaines d'œufs, lesquels se révèlent très efficaces - si l'on peut dire :
    Ceci laisse juste à Matthew Broderick le temps de s'embarquer sur un ascenseur, ne sachant trop à quoi il faut s'attendre - et nous non plus, meilleur principe de ces gags incomparables :
    M) Dernière plaisanterie : celle consistant, une fois tout le monde réuni, à s'enfuir pour de bon de ces gros lézards, en jetant par terre pas mal de choses très efficaces, mine de rien :

    Vous pourrez mieux vous en rendre compte avec cette courte vidéo, qui résume l'essentiel de cette poursuite, avec au final le bombardement particulièrement réussi de la salle de sport, où tous ces jeunes Godzillas vivent leurs derniers instants (ah, des images de synthèse comme cela, on aimerait bien en voir plus souvent) :

    Est-ce que c'est tout ce que j'ai à dire, sur le Godzilla de Roland Emmerich ? Je ne peux hélas pas vous parler du premier film japonais qui a été tourné à ce sujet (1954), mais par contre, je pense à tout le mal que je peux vous dire du dernier Godzilla (2014), selon moi très mal joué (bien qu'avec Ken Watanabe), embarqué dans une histoire d'une lenteur incroyable, et surtout mal épaulé par des images de synthèse lamentables, qui de surcroit apparaissent souvent très difficiles à voir, dans un noir complet !
    Bref, vous avez mon avis sur la question... Il s'agit pour moi de l'un des meilleurs films de Roland Emmerich, avec son tout premier aux USA, Universal Soldier, tous les deux bien supérieurs à Independence Day et Le Jour d'après. Ce n'est certes pas du très grand cinéma, au sens kubrickien du terme, mais cela vaut vraiment le coup, surtout un jour où l'on est guère disposé à voir un film plus intelligent, et qui réjouit fondamentalement !
    Autres films du même réalisateur : Universal SoldierIndependence DayThe Day After Tomorrow

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    8 Comments:

    Anonymous Anonyme said...

    bon,comme d'hab,ton article est trés bon.
    mais voila, je me lévrais pas la nuit pour ça.
    mais sait on jamais !!!!!!
    bise d'ici

    mercredi, 25 août, 2021  
    Blogger Vincent said...

    Oui, comme tu le dis, "sait-on jamais" !!! Parce que ce film, qui pourrait passer pour la trentième version "inutile" de GODZILLA, représente en fait beaucoup plus au second degré, et là, je ne parle pas des effets spéciaux (absolument remarquables), mais surtout de l'humour... A voir, donc !

    mercredi, 25 août, 2021  
    Anonymous Z said...

    Je ne suis pas fan de Roland Emmerich. J'ai détesté Independence Day, pas parce que c'est un blockbuster (y en a des biens !)mais parce que c'est le genre de film patriotique, qui glorifie l'Amérique, l’Amérique qui, bien sûr, sauve le monde avec un président qui se sacrifie pour le peuple.
    Dans ce genre de thème j'avais largement préféré MARS ATTACKS de Tim Burton, l'anti-indépeandance day !

    Du coup je n'ai pas vu Godzilla à cause de ce réalisateur. Mais j'avoue que tu me l'as bien vendu, et je vais regarder s'il ne serait pas sur Netflix pour me le regarder. D'autant plus s'il y a de l'humour !

    vendredi, 27 août, 2021  
    Blogger Vincent said...

    Comme quoi, on a les mêmes goûts, finalement... Moi aussi, je déteste INDEPENDENCE DAY, non seulement à cause de son scénario lamentable, mais aussi à son sens de l'humour, qui tourne en rond ! Tu fais bien de le dire, MARS ATTACK est 100 fois supérieur, à tous points de vue... Quitte à vouloir être drôle, il faut y aller avec délicatesse et un sens aigu de l'opportunité, et c'est ça qui m'a semblé être très bien respecté dans GODZILLA...J'espère qu'il te plaira beaucoup !

    samedi, 28 août, 2021  
    Anonymous Anonyme said...

    Je crois qu'il est sur Netflix, mais je ne suis pas sûr que ce soit celui-là, c'est peut-être celui de 2014. Si c'est le bon je le regarde et je te tiens au courant dès que je l'aurais vu.

    mardi, 31 août, 2021  
    Blogger Vincent said...

    OK, merci à toi... J'espère bien, en tous cas, que ce n'est pas celui de 2014, parce que là, tu auras beaucoup de mal à tenir plus d'une demi-heure, je te le garantis !!!

    mardi, 31 août, 2021  
    Anonymous Ocell said...

    Horrible celui de 2014 dire que j'avais payer pour voir ça..

    dimanche, 12 septembre, 2021  
    Blogger Vincent said...

    Ah, vous voyez, je ne suis pas le seul à dire ça - en l'occurrence, que le GODZILLA de 2014 était vraiment nul ! Parce que C'EST VRAI..

    dimanche, 12 septembre, 2021  

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