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  • lundi, novembre 10, 2025

    SPACE COWBOYS (CLINT EASTWOOD)

    (A l'origine : 10/08/2023)

    Bien que cette œuvre date de l'an 2000, il est l'une des rares dont j'ai parlé ici, parmi lesquels on retrouve évidemment 2001, A Space Odyssey (Stanley Kubrick, 1968), Contact (Robert Zemeckis, 1997) et Solaris (Steven Soderbergh, 2002).

    Cependant, aucun de ces films ne repose sur des faits réels comme celui de Clint Eastwood, qui rend ainsi hommage aux pionniers de l'aviation moderne, comme il s'en explique : "Nous avions besoin du concours actif de la NASA pour reproduire au mieux les circonstances exactes du lancement. Sa simulation pour les besoins d'un tournage est sans doute encore un peu plus ardue, mais l'agence s'est donnée à fond. Le résultat m'a comblé".

    Tout commence en 1958 avec Francis Corvin (ou Frank) et William Hawkins (ou Hawk) - bien plus jeunes qu'aujourd'hui, et donc pas joués par les mêmes acteurs principaux -, qui s'exposent sans le vouloir à leur ultime vol dans l'espace à bord de Daedalus, où d'ailleurs ils détruisent l'avion :

    Résultat ? La création de la NASA, où le groupe de quatre personnes est provisoirement remplacé par une seule candidate, Mary-Anna - en réalité, juste un chimpanzé qui est bien loin d'avoir les compétences nécessaires :
    Voilà, tout nous est dit sur ce début antérieur, filmé en simple noir et blanc... Il est donc temps de nous replacer à la période d'aujourd'hui, où nous assistons aux grandes explications du général russe Vostov (Rade Serbedjiza) au sujet de son satellite Ikon, face à Bob Gerson (James Cromwell), le directeur de la NASA :
    Mais ces explications ne sont pas du tout convaincantes, et pousse Bob Gerson - malgré le mépris qu'il a pour eux - à faire appel à Franck (Clint Eastwood), que l'on découvre bientôt dans sa maison avec sa femme Barbara (Barbara Babcock), face à Sara Holland (Marcia Gay Harden), ingénieure en chef de la NASA :
    Au début, cela poussera Bob Gerson (James Cromwell), directeur de la NASA, à se montrer quelque peu ironique... Mais Franck saura absolument le convaincre, du moins en apparence :
    C'est là où se met en place le jeu du chat et de la souris entre tous les deux, ce qui donne à partir de ce moment au film une bonne dose d'humour - malheureusement absent de Appolo 13 et de Gravity. Et cela se révèle dès que Franck cherche à revoir ses trois précédents collaborateurs, à commencer par Tank Sullivan (James Garner), actuellement prêtre dans une église... Mais il accepte très vite :
    Ibid pour Jerry O'Neil (Donald Sutherland), concepteur de parcs attractifs pour enfants, et qui n'hésite pas une seule seconde :
    Il en va un peu différemment pour Hawk (Tommy Lee Jones), qui de même qu'au tout début du film, est toujours pilote d'avion, mais à l'air d'en vouloir quelque peu à Franck - et on le comprend :
    Mais passé une première apparence, il s'avère finalement lui aussi convaincu, et c'est ainsi que se reconstitue le fameux groupe :
    On continue avec le même humour, en ce qui concerne les différents examens de leur forme - qui vont du simple physique à des compétitions sportives plus délicates, notamment la course à pied ou un peu d'haltérophilie :
    Mais ce n'est encore rien face à l'entrainement pour la mission, qui se déroulera le lendemain de ce dîner, marqué par l'ironie des jeunes pilotes assez furieux de les voir toujours aptes :
    C'est le moment d'assister à un test de compétence particulièrement délicat entre Franck et Hawk, où ils s'entraînent tous deux à résister le plus possible à leur évanouissement - et là, remercions beaucoup la NASA, qui a offert le maximum possible à Clint Eastwood :
    Beaucoup plus délicat, le test d'atterrissage qui a lieu juste après, mettant toujours en scène Franck et Hawk, mais pourvu en plus de deux jeunes pilotes désireux de se joindre à la mission, Roger Hines (Courtney B. Vance) et Ethan Glance (Loren Dean) :
    Là, d'une façon que l'on ne peut contester - également marquée d'une bonne dose d'humour -, Hawk arrive haut la main à poser l'avion correctement, ce qui surprend profondément les plus haut placés :
    Sommet de leur prestation : la participation en tant qu'invités à l'émission du plus célèbre présentateur de TV (Jay Leno, dans The Tonight Show), où ce dernier se livre comme d'habitude au questions les plus embarrassantes possibles :
    Et ceci a pour effet immédiat de  placer le chat et la souris en tête à tête, Franck se révélant finalement plus fort que Bob Gerson, coincé par le gouvernement de l'état et sa place au sein de la NASA :
    Résultat ? Un peu moins d'humour, mais par contre le véritable décollage de tous les quatre à bord de Daedalus, avec un grand enthousiasme de la salle :
    Ici, le film se dirige vers sa vision la plus pessimiste des choses, observée tout d'abord objectivement par Ethan Glance et Franck :
    Puis de façon bien plus sérieuse par ce dernier, qui découvre alors que le satellite russe est doté de six bombes nucléaires armées, et potentiellement dangereuses pour les USA - ce que savait très bien Bob Gerson, qui a passé son temps à dissimuler ces informations secrètes de la Russie :
    Il en va alors de Hawk pour se rendre lui-même sur les lieux - compte tenu de son cancer mortel au pancréas récemment dévoilé... Ce qui semble surprendre au plus haut point ceux qui sont restés sur terre, à commencer par Eugene Davis (William Devane), directeur de vol aussi puissant que Bob Gerson :
    Cela donne d'abord lieu à une mise en péril stupide du jeune Ethan Glance - superbement représenté sur cette courte vidéo :
    Puis à l'envol final et définitif de Hawk, ceci étant naturellement suivi par la pose assez délicate de Franck sur la terre - ce qu'évidemment, il réussit fort bien à faire !
    Il est certain que revenir à trois au lieu des quatre prévus, ceci n'est pas fort gai... Et l'on découvre tout à la fin Franck et sa femme Barbara en train de parler de Hawk devant leur maison :
    Avec en dernier lieu la vision de Hawk mort sur la lune, avec cette musique géniale Fly me to the Moon, chantée par Frank Sinatra :

    Comme vous le voyez très nettement, il s'agit d'un film parfaitement réussi, tout à la fois entre l'histoire vraie, la dynamique d'une gestion cohérente, et son sens de l'humour irremplaçable - ce qui le rend d'ailleurs si différent des grands classiques dédiés au même sujet.

    Cependant, vous doutez encore fortement de l'authenticité des faits exposés... Je vous conseille en ce cas de vous rendre sur Wikipédia, où vous découvrirez la réelle présence en 1978 du satellite russe Cosmos 954 (renommé Ikon), cause du premier incident spatial nucléaire.

    Sinon, tous les trucages sont absolument parfaits, comme le constate Tommy Lee Jones : "Nous avons utilisé tous les trucs possibles et imaginables. Ces procédés mécaniques, combinés à une abondance de mouvements de caméra, ont "fait la blague" dans 80% des cas. Pour le reste, l'équipe a eu recours aux effets spéciaux numériques d'Industrial Light & Magic, ainsi qu'à des modèles réduits".

    En résumé, ce film est l'un des meilleurs du genre, et il a récolté environ deux fois sa mise initiale de 65 millions de dollars, ce qui le place bien au-delà de ses deux précédents, Les Pleins Pouvoirs et Jugé coupable. J'espère que vous l'apprécierez beaucoup, et que peut-être vous daignerez ainsi laisser un commentaire !

    Autres films du même réalisateur : Play Misty for MeHigh Plains DrifterThe Eiger Sanction, The Outlaw Josey WalesThe Gauntlet, Bronco Billy, FirefoxHonkytonk ManSudden Impact, Pale RiderBirdWhite Hunter, Black HeartThe Rookie, UnforgivenA Perfect WorldThe Bridges of Madison CountyAbsolute PowerMidnight in the Garden of Good and EvilBlood WorkMystic RiverMillion Dollar BabyFlags of Our FathersLetters from Iwo JimaGran TorinoHereafter, InvictusJ. Edgar

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    mercredi, janvier 22, 2025

    AMANDA (CAROLINA CAVALLI)

    Vous trouvez normal que je publie un article à cette date ? En tous cas, je viens tout juste de terminer le concours ArteKino Festival 2024, où l'un d'entre eux m'a particulièrement touché :

    C'est l'histoire assez simple d'une jeune bourgeoise fort belle désespérée par sa famille, Amanda (Benedetta Porcaroli), toujours habillée de la même façon, et marchant sans arrêt vers des amis potentiels - que bien sûr elle ne rencontre jamais :
    Jusqu'à ce qu'un jour, elle découvre une relation de sa mère, Viola (Giovanna Mezzogiorno), qui malgré son discours soi-disant amical et ses étranges habitudes, s'avère très importante :
    Notamment car elle l'encourage à tisser des liens avec sa propre fille, Rebecca (Galatéa Bellugi), qui malgré son autrefois longue pratique du sport, reste depuis des mois enfermée dans sa chambre, refusant systématiquement de voir quelqu'un :
    Au début, cela se passe assez mal - et Amanda se trouve à la fois rejetée par la psychanalyste de Rebecca, ainsi que par l'homme qu'elle est censée avoir rencontré... Mais tout se finit bien, et les deux quittent l'écran pleine de joie, accompagné du cheval qu'Amanda adore :
    Vous souhaitez voir le trailer ? No problem, et en plus c'est sous-titré :
    Dans le cas probable où vous ne connaissiez pas encore la réalisatrice, la voici à la Mostra de Venise 2022, où son Opus a remporté le premier prix de Orizzonti Extra :
    Et encore mieux, l'interview en compagnie de Benedetta Porcaroli, de Michele Bravi, et bien sûr de Carolina Cavalli, qui nous dévoile les phases essentielles de son film :
    Dans le cas où cela peut vous paraître exagéré, parlant de situations improbables et de solutions radicales tournant souvent au conflit, je ne peux vous dire qu'une chose : ce film m'est apparu comme le meilleur de ses onze concurrents, et bien que parfois volontairement surjoué et doté de scènes chaotiques, il est entièrement au deuxième degré, y compris pour la radicale musique de Niccolò Contessa.
    Voilà, nous avons largement dépassé le 1er janvier, et devinez quoi ? Et bien oui, c'est bel et bien ce film qui a remporté le concours présenté sur ARTE au Festival 2024...
    En attendant, vous pouvez bien sûr laisser un commentaire, cela me fera très plaisir !

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    vendredi, janvier 10, 2025

    TERMINATOR 3 : RISE OF THE MACHINES (JONATHAN MOSTOW)

    Voilà, il est enfin temps de passer à ce film de 2003 (Terminator 3 : Le Soulèvement des machines en français), qui malheureusement se dégrade au bout d'une heure, notamment à cause de ces facteurs :

    1) Il n'est pas tourné par le brillant créateur des deux premiers Terminator, James Cameron, mais par Jonathan Mostow, un auteur relativement inconnu, jusqu'à maintenant surtout remarqué par son déplorable U-571 (2000).

    2) Bien qu'il ait réussi de justesse à embaucher Arnold Schwarzenegger pour une somme assez importante, il n'a pas pu s'assurer de la présence de Edward Furlong dans le rôle important de John Connor, tellement celui-ci était trop affecté par l'usage de la cocaïne et différentes affaites judiciaires. Enfin, la dernière actrice qu'il a engagé - tout comme T-1000 - à la poursuite de Terminator, se révélé plutôt incompétente dans ce domaine...

    3) Points positifs : ce film se passe malgré tout très bien durant sa première heure, jouit d'un bon sens de l'humour, et surtout dispose de la musique de l'excellent Marco Beltrami - bien meilleure à mes yeux que celle de Brad Fiedel dans les deux premiers épisodes.

    1) PREMIÈRE PARTIE

    Nous voici donc au début, avec John Connor (Nick Stahl) qui - contrairement à Edward Furlong dans Terminator 2 - ne se sent surtout pas débarrassé du Jugement Dernier, passe son temps à de petits boulots, et ne possède ni maison, ni téléphone, ni carte de crédit :

    En fait, il rêve constamment de la même chose, l'invasion des Terminator dans un futur proche :
    Aussitôt dit, aussitôt fait... Contrairement au film de James Cameron, où le second Terminator était masculin et portait le nom de T-1000, celui-ci est féminin (Kristanna Loken) et s'appelle T-X, un modèle encore supérieur - qui a pour ordre de s'en attaquer à douze lieutenants de la résistance, à commencer bien sûr par John Connor :
    C'est seulement à la suite qu'apparait la vrai Terminator (Arnold Schwarzenegger), qui a pour objet - exactement comme dans le second épisode - de protéger le fils de Sarah Connor :
    De la même façon, il se procure vêtements et lunettes de soleil en pénétrant illégalement dans un boîte de nuit... Mais ceci est la bonne dose d'humour de Jonathan Mostow, non seulement parce qu'il s'agit d'une soirée réservée aux femmes ou aux gays, donc beaucoup moins violente, mais en outre, il en ressort avec une paire totalement inadaptée, dont il se débarrasse aussitôt :
    Pendant ce temps, John Connor, en train de dévaliser un centre vétérinaire, se trouve d'un seul coup confronté à Katherine Brewster (Claire Danes), qui travaille dans cet endroit et l'enferme immédiatement... Mais cela n'empêche pas cette dernière de le reconnaître, comme si elle l'avait déjà rencontré autrefois :
    Aussitôt, le fameux T-X débarque, avec tout d'abord l'intention de tuer Katherine Brewster, mais découvrant que John Connor se trouve au même endroit, celui-ci passe en priorité :
    John Connor se voit tout de suite sauvé in extremis par Terminator, bien qu'il ait l'air d'en douter sérieusement... Mais cela se passe au final plutôt bien, y compris pour Katherine Brewster :
    C'est hélas sans compter sur la puissance de T-X, qui les poursuit à bord de leur voiture dans un gigantesque camion - ce qui engendre de nombreux accidents de tout ordre :
    C'est là à n'en point douter la meilleure poursuite tournée par Jonathan Mostow, où l'on retrouve la variété dont était déjà pourvue la scène similaire de Terminator 2, mais en plus une étonnante grue, et la capacité qu'ont les deux Terminator à se poursuivre sans jamais s'arrêter... Vous verrez, c'est tout simplement remarquable :
    Une fois T-X provisoirement mise hors de combat, cela laisse le temps au Terminator d'expliquer à John Connor comment va se passer l'explosion nucléaire... Elle est seulement retardée, non pas éliminée. Et ceci les guide vers le Mexique (comme dans le second film), où John Connor va pouvoir rendre hommage à la tombe de sa mère :
    Autre scène fort amusante, au passage... Celle où Terminator ressort au gérant du magasin la phrase qui lui avait été adressée, lors de sa précédente entrée dans le night-club :
    Les voici enfin parvenus au tombeau... Mais plutôt que le corps de Sarah Connor, incinéré au Mexique, celui-ci comprend un gigantesque paquet d'armes de toute sorte - légué ainsi à John :
    C'est certes très proche de la scène que l'on a déjà vu dans Terminator 2... Mais cette fois-ci avec l'humour particulier de Jonathan Mostow, qui suite à la provocation à la dernière minute de Katherine Brewster, laisse Terminator se débarrasser de l'une des balles en la recrachant de sa bouche :
    Avec à la suite cette vue incroyable de Dr Silberman (Earl Boen), qui semble-t-il n'a pas bien supporté sa précédente expérience, pour en faire part à Katherine Brewster :
    Pour en venir à cette dernière référence, celle de Terminator tenant à bout de bras le cercueil - autrement dit les armes -, dont il ne va pas tarder à se servir, car T-X vient de les retrouver :
    Mais celle-ci ne parvient pas à les stopper, et Terminator fait allusion - juste comme ça - à la future procréation de John Connor et Katherine :
    Ainsi qu'il parle de l'explosion nucléaire qui devrait avoir lieu le jour même à 18h18', si T-X réussit à parvenir jusqu'au propre père de Katherine Brewster, Robert (David Andrews) - le seul général ayant le pouvoir de stopper l'IA et Skynet :
    2) SECONDE PARTIE
    Petite précision : c'est ici que se fait ressentir le plus la difficulté pour ce film d'atteindre son but, et c'est probablement dû au scénario indécis... Tout d'abord conçu par Tedi Sarafian, il ne plut pas du tout à Jonathan Mostow, qui remplaça celui-ci par ses amis d'enfance, John Brancato et Michael Ferris.
    Avec le résultat que l'on connait, malheureusement, qui va nous montrer Robert Brewster en train d'activer Skynet, suite à la tension imposée par ses supérieurs :
    Ceci n'a pas l'air de trop mal se passer au départ, où Robert Brewster ne fait qu'appliquer les directives qu'il reçoit de plus haut... Hélas il se trompe, laisse entrer celle qu'il croit être sa fille Katherine, mais qui est en réalité T-X - qui se fera descendre par Terminator pour quelques minutes, comme vous pouvez le voir sur cette vidéo :
    Désormais, Robert Brewster est presque mort, laissant à sa fille le soin de se rendre en avion à Crystal Peak, là où se trouve la mémoire centrale de Skynet :
    En attendant, tout oppose Terminator et T-X, et aucun n'a l'air prêt de s'arrêter, étant donné les armes qu'ils portent :
    Mais Terminator finit par l'entraîner vers l'accélérateur de particules, un instrument absolument redoutable, où elle finit presque par y passer, durant un temps :
    C'est pour ainsi dire la dernière scène vraiment captivante du film...  A part ça, on en passe par une phase imprévue où Terminator ne sait plus bien qui il est, s'il doit tuer ou sauver John Connor - on ne sait pas trop pourquoi, à vrai dire, et lui non plus :
    Toujours est-il qu'il finit enfin par tuer T-X, se donnant peu de temps après la mort, laissant complètement désemparés Katherine et John Connor, au centre de Crystal Peak :
    Ces deux-là finissent par arriver à une sorte de radio très ancienne, où ils apprennent ceci : Skynet n'est plus à joindre sur un unique point, mais s'est au contraire divisé en milliers de supports informatiques... Ils peuvent sans doute se mettre à l'abri pour un temps, mais ceci n'annule pas du tout l'explosion nucléaire prévue - à laquelle il ne pourront s'opposer qu'en fondant la Résistance Humaine :
    Oui, je sais, ce film n'a pas trente ans, tout juste un peu plus qu'une vingtaine... Mais il n'empêche qu'il est loin de battre le premier Terminator, et surtout le second Terminator 2 (tous deux dus à James Cameron), non seulement grâce au statut beaucoup moins prestigieux de son nouveau réalisateur, Jonathan Mostow, mais aussi du fait que nombre de ses acteurs sont totalement inconnus. Fort heureusement, les deux plus importants - Nick Stahl et Claire Danes, incarnant John Connor et Katherine Brewster - ont été bien choisis !
    Fait supplémentaire : 2003 est l'année où Arnold Schwarzenegger se trouve être élu Gouverneur de la Californie (ceci jusqu'en 2011 !), et il s'est donc un petit peu engagé à contrecœur dans le rôle de Terminator 3, qu'il interprètera d'une façon très minimaliste - en tous cas, beaucoup plus que dans le mythique Terminator 2.
    Donc, en résumé - personnel, j'en conviens : Terminator 3 n'est pas mal du tout, surtout dans sa première partie très bien réussie, mais il se termine un petit peu en queue de poisson, et rien que pour cela, je regarde ce film bien moins souvent que les deux premiers.
    Que vais-je donc pouvoir dire du quatrième de la série, Terminator Salvation (2009), réalisé par McG ? Je vous le ferai découvrir prochainement, vu que c'est le dernier opus dont je possède le DVD... En attendant, un bref commentaire de votre part me fera toujours plaisir, inutile que je le précise !

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