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  • dimanche, avril 20, 2025

    ALIEN : RESURRECTION (JEAN-PIERRE JEUNET)

    En théorie, il y a sept films qui parlent d'Alien, tel qu'il a été défini par Ridley Scott en 1979... Mais en pratique, seul les quatre premiers valent vraiment le coup, les suivants se marquant d'une part par la disparition de Sigourney Weaver, d'autre part par Prometheus (2012) et Alien : Covenant (2017), tous deux réalisé également par Ridley Scott - et je ne vous parle même pas du dernier Alien : Romulus (2024)...
    Toujours produit par 20th Century Studios, cet Opus de 1997 marque de façon évidente - comme les précédents - plusieurs divergences avec le premier : 1) Le xénomorphe n'arrive pas tout seul - comme c'était le cas dans Alien et Alien 3 (1992) de David Fincher 2) Le nombre des acteurs connus est relativement impressionnant, tout comme dans Aliens (1986) de James Cameron 3) La nationalité des réalisateurs varie également beaucoup, puisque nous avons dans l'ordre affaire à l'Angleterre, au Canada, aux Etats-Unis, et pour finir à la France - mais oui !
    Inutile de vous dire que Jean-Pierre Jeunet en était le premier étonné, d'autant qu'il maîtrisait à l'époque assez mal la langue anglaise... Mais il s'entoura côté français du chef opérateur Darius Khondji, du spécialiste des effets spéciaux Pitof et de l'acteur Dominique Pinon, ce qui lui rendit la direction bien plus agréable, sans parler de son humour noir bien typique - qui était tout simplement absent des trois films précédents :
    Cette œuvre commence de façon relativement étonnante, suite au suicide du lieutenant Ripley (Sigourney Weaver) et de la reine qu'elle portait en elle, dans le précédent film de David Fincher... On parvient tout d'abord à redonner vie à cette créature immonde, pour ensuite reconstituer la porteuse elle-même - qui sur son bras porte le chiffre 8, hommage à Ridley Scott, mais également le nombre d'essais nécessaires à sa nouvelle vie :
    Nous sommes en 2379 sur le vaisseau spatial USM Auriga, et une fois demandé son approbation au Dr. Wren (J. E. Freeman), le Dr. Gediman (Brad Dourif) décide de bien se comporter avec Ripley - malgré les menottes qu'elle a toujours :
    Le Dr. Wren semble d'accord, mais ce n'est pas du tout le cas du véritable commandant de ce vaisseau, le général Perez (Dan Hedaya)... Qui est à deux doigts de l'éliminer, si jamais elle tente quelque chose :
    Mais pour l'instant, il a surtout à cœur de bien vérifier la croissance de la reine que Ripley portait - à son insu - en elle, celle-ci sachant cependant bien la seule chose qu'elle doit en attendre :
    Jusqu'à ce que débarque toute une troupe de pirates de l'espace à bord de leur vaisseau baptisé Betty, privés à l'occasion de tout port d'armes, mais vivement attendus pour leur livraison d'une douzaine d'êtres humains conservés en biostase dans d'étranges cargaisons - qui vont être immédiatement confrontés à leur unique expérience :
    Nous découvrons alors l'un de leurs membres les plus inquiétants, Call (Winona Ryder), qui va tout d'abord se faire passer pour le général Perez à l'aide d'un détecteur d'odeur basé sur l'ascenseur - l'un des traits d'humour de Jean-Pierre Jeunet -, pour ensuite se rendre auprès de l'encore captive Ripley, tentant sans succès de la tuer :
    Malgré la survie très prévisible de Ripley, la bizarre Call passe pour une terroriste aux yeux du Dr. Wren, qui cherche à tout prix à empêcher une plus grande entrée du groupe de Betty... Ce qui va s'avérer complètement raté, entre autre par le premier à tirer dans le tas, Christie (Gary Dourdan) :
    Autre trait d'humour noir de Jean-Pierre Jeunet : "Personne est blessé de notre côté" ? Bien sûr que non, tous ceux du Betty sont en vie... Mais il en va très différemment des occupants du vaisseau USM Auriga, pour la plupart tués lors de cette attaque imprévue :
    Cela ne va pas s'arranger pour le Dr. Gediman, lorsqu'il va constater que les aliens ne sont plus dans leurs cages habituelles - bien prêts à le dévorer immédiatement :
    Et même les pirates de Betty se trouvent visés, à commencer par le seul en fauteuil roulant, Vriess (Dominique Pinon) - l'un des rares français du groupe :
    Pour tout dire, l'une des dernières vedettes est l'un de ces aliens, attaquant rapidement un rare vaisseau d'évacuation... Jusqu'à ce que le général Perez le fasse exploser à l'aide d'une bombe, avant d'être surpris à son tour par l'une de ces bêtes -  notamment par l'extraction de son oreille avant sa mort, autre trait d'humour noir :
    A la suite du général Perez vient le tour du commandant de Betty, Elgyn (Michael Wincott), soudainement attaqué d'en dessous par un autre alien... Sauf que cette fois-ci, Ripley lui fait suite immédiatement, le tuant sans hésiter à l'aide d'une arme, et lui coupant même un bout de langue - qu'elle offre ironiquement à Call :
    Reste encore à se rendre dans le laboratoire où ont été faites les recherches destinées à  ressusciter Ripley, portant le chiffre 8 gravé sur son bras... Car il y a sept précédents, dont l'un est toujours vivant, et ne souhaite que sa propre mort - ce que Ripley ne va pas tarder à lui donner, même si ceci ne lui fait pas grand plaisir :
    Ils découvrent alors un autre survivant, Purvis (Leland Orser) - dont Ripley sent tout de suite la présence d'un alien dans son ventre :
    Cela n'empêche : ils doivent rejoindre au plus vite le Betty, et sont obligé pour cela de passer par les cuisines inondées de l'USM Auriga... Juste aux fins d'atteindre le monte-charge :
    Mais cela ne va pas bien se passer du tout.. Et les bêtes vont se montrer relativement efficaces, d'une part en dévorant la fort belle compagne de Elgyn, Hillard (Kim Flowers) :
    D'autre part en tendant un piège aux pirates de Betty avec des œufs remplis de facehugger, prêts à tout pour dévorer les nouveaux arrivants... Mais Christie est toujours là, et il ne vas pas tarder à leur envoyer deux bombes bien appropriées :
    Mais c'est loin d'être fini... Vriess a du mal à monter, étant donné son fauteuil roulant, et Christie va alors se sacrifier pour lui :
    Il en reste encore un dont il faut à tout prix se méfier, Wren, qui  n'hésite pas à tirer sur Call afin de la faire replonger dans l'eau (sans compter que Winona Ryder a bien failli se noyer)... Mais celle-ci ressort comme s'il ne lui était rien arrivé, avouant à Ripley son caractère d'androïde, aussi positif qu'il l'était dans Aliens de James Cameron :
    Wren est toujours puissant, et se saisit d'elle au dernier moment... Mais Purvis sent le chestburster éclore en lui, et profite de ce dernier moment pour le faire tuer en même temps que lui :
    Ripley chute alors dans le nid des aliens, et fait connaissance avec la reine  - et là, comme vous pouvez le constater, c'est de loin le pire passage du film :
    Pourquoi Ripley reste-t-elle toujours semblable à sa propre forme, alors que la reine - sortie de son ventre - apparaît comme un mélange mi-alien mi-humain, à mon humble avis (et celui de beaucoup d'autres gens) totalement raté ? Une question insoluble, et c'est bien dommage... Toujours est-il que Ripley fuit le plus vite possible, afin de s'embarquer sur Betty :
    Hélas, l'hybride a réussi lui aussi à rejoindre le vaisseau, et tente tout d'abord de s'en prendre à Call :
    Puis il va ensuite s'attaquer à Ripley, qui n'a qu'une unique chose à lui opposer... Elle utilise son propre sang pour creuser un trou dans le hublot, suite à quoi elle pousse l'hybride à sa propre désintégration dans le vide - vous allez voir à quel point c'est consternant :
    Finalement, seul restent en vie Vriess, Johner (Ron Perlman), et bien sur Call et Ripley - qui partagent entre elles ce sentiment d'être étrangères à tout :
    Comme d'habitude, on en revient au défaut typique des films français : cela a beau démarrer très fort, la fin se barre complètement neuf fois sur dix, comme si c'était un truc endémique (qui se retrouvera hélas dans Le fabuleux Destin d'Amélie Poulain)...
    Il n'empêche : l'Opus est quand même excellent la plupart du temps, jouissant à la fois d'effets spéciaux hallucinants, d'images fort belles, d'une musique envoutante de John Frizzel, et d'acteurs superbes... Je vous laisse l'occasion d'écouter Jean-Pierre Jeunet à ce sujet - en français, en plus :
    Voilà, j'en ai maintenant terminé avec l'histoire d'Alien, étant donné dès le début qu'il était hors de question que je vous parle des trois déplorables films suivants : Prometheus (2012), Alien : Covenant (2017) et Alien :Romulus (2024)...
    Par contre, je vais au moins traiter une fois de cet étrange alliage, Alien vs. Predator de Paul Anderson (2004)... C'est loin de valoir les quatre premiers Opus exclusivement sur Alien, mais cela mérite d'être traité au moins une fois, ne serait-ce que pour éviter la lamentable suite, Alien vs. Predator : Requiem (2007) ! 
    Le cycle Alien : AlienAliensAlien 3

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    jeudi, avril 10, 2025

    ALIEN 3 (DAVID FINCHER)

    Sorti en 1992, soit 6 ans après Aliens et 13 ans après le tout premier, ce troisième Opus de la série - à mon humble avis le meilleur des sequels - devait marquer l'entrée dans la cour d'un réalisateur promu à un grand avenir, David Fincher (Seven, The Game, Panic Room, The Curious Case of Benjamin Button, The Girl with the Dragon Tattoo), dont ce fut la première œuvre.
    Quel est le seul point commun avec le second film de James Cameron ? Disons-le tout de suite, c'est uniquement le nombre de gens présents sur la nouvelle planète, Fiorina Fury 161, une sorte de prison où se trouve une colonie minière pénitentiaire...
    Inversement, il se trouve extrêmement relié avec le tout premier Alien de Ridley Scott, d'une part parce que le lieutenant Ripley (Sigourney Weaver) apparaît comme la seule civile véritablement responsable, d'autre part car le xénomorphe est de nouveau tout seul - contrairement au grand nombre qu'il y en avait dans le second Opus, y compris la fameuse reine !
    Rien que le début est totalement marqué sur cet Opus, notamment par cette vision très rapide que l'on a de l'œuf puis de son éclosion -, avant de débarquer sur la nouvelle planète à bord d'une capsule de sauvetage EEV, magistralement filmé :
    Ce que l'on voit de prime abord, c'est quelques-uns des prisonniers s'efforçant de sortir le corps de Ripley... Sans oublier cette réaction haineuse vis-à-vis du chien - qui parait exagérée la toute première fois que l'on voit ce film, mais bien sûr évidente au cours de la seconde :
    Malheureusement, à part Ripley, les trois autres à bord de la capsule de sauvetage n'ont pas survécu, et l'on ne sait pas encore pourquoi... Il y a l'androïde Bishop (Lance Henriksen), le caporal Hicks (Michael Biehn), et la toute jeune fille Newt (Carrie Henn) :
    Alors a lieu l'enterrement - autrement dit, l'incinération dans le haut-fourneau des trois corps concernés... Nous ne voyons au départ que les trois personnes jouissant d'une certaine autorité sur les prisonniers, le lieutenant Ripley, qui n'a pas encore l'air complètement remise, et surtout Dillon (Charles S. Dutton), un prisonnier mentor, dont le discours marque tout le monde, où il dit entre autre "Chaque mort est toujours une nouvelle vie, un nouveau début" :
    C'est le moment pour découvrir l'autre point commun de cet Opus avec le tout premier, la grande qualité de sa musique, due à Elliot Goldenthal... Certes pas tout aussi magique que celle de Jerry Goldsmith, mais en tous cas cent fois meilleure que l'inexistante du film de James Cameron, pourtant conduite par James Horner !
    Quoi qu'il en soit, les deux principaux responsables du groupe - le superviseur Andrews (Brian Glover) et son adjoint Aaron (Ralph Brown) - sont au moins d'accord sur un point : envoyer Ripley à l'abri de tous ces prisonniers, en la plaçant dans une infirmerie :
    Ce qu'elle fait en compagnie du seul médecin du groupe, le docteur Clemens (Charles Dance), à qui elle demande tout d'abord d'examiner le cadavre de Newt - voulant à tous prix vérifier l'absence d'œuf ou de xénomorphe (ce qui au passage a vidé 10% du cinéma !)...
    Mais après qu'il se soit résolu à cet acte inutile, il est contraint de lui donner quelque chose de plus efficace pour sa santé - ainsi que l'exigence qu'elle se rase toute la tête, ne serait-ce que par précaution :
    De même que les futurs films du réalisateur, celui-ci ne fait pas exception à la règle, et se déroule dans une atmosphère de huis-clos oppressante - toujours selon la technique du premier Alien de Ridley Scott, encore plus traumatisant parce que l'on n'y voit quasiment rien, que la bande son d'Elliot Goldenthal y est plutôt monstrueuse, et que l'on y suppose donc presque tout...
    A commencer par ce pauvre prisonnier qui meurt dans une bouche d'aération, visiblement agressé par une étrange créature :
    Pendant ce temps, Clemens et Ripley se rapproche de plus en plus, et finissent par développer des relations intimes... Cependant, lorsque Ripley demande au médecin de l'aider à faire ressusciter l'androïde Bishop abandonné dans les ordures, celui-ci se désiste provisoirement :
    Pour tout dire, il est sommé de se rendre chez le superviseur Andrews, inquiet concernant un message direct avec Weiland - la compagnie au cœur du pouvoir concernant la plupart des planètes de la galaxie... Malheureusement, Clemens ne peut pas répondre encore à cette question, et Andrews reste encore plus figé :
    Ripley part alors seule en direction des ordures, où elle récupère comme prévu le corps de Bishop :
    Mais tout ne se passe pas comme prévu, et Ripley manque même de se faire violer par trois ou quatre prisonniers bien déjantés... Jusqu'à ce que Dillon arrive soudainement, et décide de rééduquer à sa façon ces hommes avec la religion appropriée :
    C'est le moment où se produit ce second meurtre, qui lui aussi ne dure que quelques secondes, mais est vu par quelqu'un d'autre :
    Pendant ce temps, Ripley ranime brièvement Bishop, afin de savoir comment Alien a pu survivre à tout ce qui s'est passé durant le second film, notamment au cours de la fin sur USS Sulaco... Mais Bishop n'a pas l'air bien, préfère nettement être déconnecté, et lui dit simplement ce qu'il sait vis-à-vis de la transmission informatique à Weiland :
    Une fois celui-ci abandonné, Dillon essaye d'en savoir plus au sujet de la seconde victime, en interrogeant celui qui a tout vu :
    Hélas, il n'arrive à rien, pas plus que Ripley, qui a tout entendu derrière un rideau, notamment son terme de "dragon"... Mais le superviseur Andrews, accompagné de son adjoint Aaron - rebaptisé 85 par la plupart des prisonniers, en relation avec son QI -, ne croit toujours pas à la chose en question, et décide d'isoler cet unique témoin, afin de préserver ses détenus de la panique :
    Dans la même optique, il tient une conversation avec Ripley, dans laquelle il ne prend pas du tout au sérieux la présence d'une bête sur leur vaisseau... Du coup, il l'envoie par précaution à l'infirmerie, où elle se retrouve face au docteur Clemens :
    Lequel se trouve assailli à son tour par la bête en question, d'une façon si rapide qu'on ne peut absolument rien faire.. Ripley est alors poursuivie puis épargnée curieusement par un xénomorphe étrange, ressemblant davantage à un chien que ceux d'auparavant :
    Elle se lance alors dans une course insensée, afin de prévenir au plus vite Andrews et ses prisonniers de la présence de cet être maléfique... Contrairement aux deux précédents films, la gamme chromatique est nettement plus accentuée sur les couleurs chaudes que sur les froides, et son rythme est beaucoup plus rapide, ce qui va encore s'accentuer au fur et à mesure qu'on se rapproche de la fin :
    Justement, le superviseur est en train de tenir un discours très sérieux... Mais il sera absorbé au plafond en l'espace de moins d'une seconde, ce qui mettra les prisonniers face à la réalité :
    Que faire alors ? N'ayant pas d'arme, Ripley ne voit pour l'instant que le feu - tout en s'inquiétant du superviseur adjoint Aaron, dont le surnom de 85 lui paraît de plus en plus adapté :
    Et de fait, le feu se répand de plus en plus :
    Le tout magistralement filmé par David Fincher, qui maîtrise déjà parfaitement l'usage de sa caméra, et travaille fort bien avec l'équipe chargée de la lumière... Quoi qu'il en soit, le rythme s'accélère nettement, et on en est désormais à dix morts :
    Ripley décide alors d'utiliser le scanner présent sur la capsule EEV, afin de vérifier si elle n'est pas porteuse d'une de ces bêtes... Aaron l'accompagne, et constate avec elle la même réalité tragique :
    Toutefois, étant père de famille, Aaron refuse d'en parler à la compagnie Weyland... Ripley décide alors de se livrer elle-même au xénomorphe, mais une fois de plus, celui-ci la laisse curieusement en vie. Elle n'a plus dès lors que Dillon qui est prêt à tout afin de l'aider :
    Et contrairement à ce que l'on pourrait croire, les prisonniers passent assez vite sur l'option d'Aaron d'attendre la navette de sauvetage de Weyland, et se rattachent avec conviction sur celle de Dillon, attirer la bête dans la fonderie, afin de l'y noyer dans du plomb en fusion :
    Commence alors cette poursuite infernale, superbement filmée :
    Y compris lorsque l'un des rares prisonniers encore en vie se trouve à son tour piégé, dans l'impossibilité absolue de se défendre :
    Ripley court de plus en plus vite, mais c'est durant cette poursuite que Dillon est à son tour mangé, sans qu'il puisse rien faire :
    Il lui reste alors une seule possibilité, avec l'aide de l'unique survivant de ce massacre, le prisonnier Morse (Danny Webb)... Celui-ci déclenche soudainement la coulée de plomb, qui semble éliminer pour de bon le xénomorphe :
    Entretemps, la navette de sauvetage Weyland est arrivé, avec à son bord le créateur de l'androïde Bishop, Michael Weyland (le même acteur Lance Henriksen)... Il essaye de convaincre Ripley de sa bonne volonté, mais celle-ci doute de ses véritables intentions :
    Elle demande à Morse de l'amener au sommet de la cuve en fusion du haut-fourneau, puis décide de se sacrifier - en empêchant la reine de se retirer de son corps :
    Fin de la transmission :
    Vous pensez que c'est un excellent film ? Vous avez bien raison, d'autant que l'œuvre avait récolté trois fois le budget initial, malgré sa sortie assez mitigée... Mais sa création fit l'objet de problèmes monstrueux, une absence de scénario, l'attachement de différents réalisateurs, et un manque de confiance de la 20th Century Studios envers David Fincher - scandaleux, non ?.
    Il y a une description de ce phénomène sur l'article de Wikipédia, mais pour une fois, je vous ai trouvé une bien meilleure explication de François Theurel, qui en l'espace de 10' nous offre une vision complète et raffinée de l'écriture de ce film - en français, en plus :
    Le cycle Alien : AlienAliensAlien : Resurrection

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