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  • vendredi, septembre 01, 2023

    INDEPENDENCE DAY (ROLAND EMMERICH)

    Daté de 1996, c'est ce qu'on appelle couramment un film Blockbuster, qui a tout à la fois connu une excellente recette mondiale (8 fois supérieure à l'engagement initial !), ainsi qu'une très mauvaise critique en France - parce que nous sommes, soi-disant, plus intelligents que les autres, ce que ne semblent pourtant pas prouver nos films...

    Le scénario original est de Roland Emmerich, mais aussi de Dean Devlin, qui a déjà travaillé sur l'assez humoristique Universal Soldier (1992), et continuera de plus belle avec le très drôle Godzilla en 1998. Autant dire que cet Opus se situe pile-poil dans la lignée, mélangeant habilement faits historiques, bons acteurs déjà bien connus, et pour ceux qui sont disposés à s'en amuser, de pas mal de gags irremplaçables.

    Independence Day commence par une image du passé, datée logiquement de 1969 :

    Aussitôt suivi d'une image actuelle et inquiétante, dont ne connait pas encore l'origine :
    L'on tient au courant le président des Etats-Unis Thomas J. Whitmore (Bill Pullman), et c'est au tour de Connie Spano (Margaret Colin) de prendre le relais, afin de prévenir la plupart des gens de conserver pour l'heure leur calme :
    Peu de temps après, l'on découvre un ancien pilote de chasse au Vietnam, Russell Casse (Randy Quaid), qui cuve comme il peut dans un bar sordide, face à d'autres militaires bien plus sérieux... Mais ce qui nous est donné à voir est bien plus impressionnant, aussi bien concernant la forme que les couleurs :
    Alors apparait l'un des personnages-clefs, David Levinson (Jeff Goldblum), un analyste informaticien qui place dans les 6 heures la disparition du signal trouvé dans l'engin énigmatique en question, sans que l'on en connaisse les conséquences :
    Tout aussi important, complètement à gauche, le Commandant du Corps des Marines, le général William M. Grey (Robert Loggia), en train de donner un ordre important à tous les hélicoptères partis affronter l'étrange vaisseau :
    Mais visiblement, cet ordre n'est pas arrivé à temps, et engendre malheureusement l'échec de toute l'opération :
    Fait qui n'est pas vécu de la sorte par de nombreuses personnes apparemment en fête (telle une amie de Jasmine Dubrow), mais était déjà prévu dans l'esprit de David Levinson :
    Il convient de voir ce que ça donne - sachant que nous n'en sommes qu'au tout début du film :
    Fantastique, n'est-ce pas ? En continuant sur la même route, on s'aperçoit aussi qu'il ne sert à rien de tirer sur les gigantesques vaisseaux, car cela ne les atteint pas le moins du monde :
    Mais l'un des pilotes est plus rusé - Steve Hiller (Will Smith, dont c'était l'un des tout premiers films) -, et se débrouille en vrai virtuose qu'il est pour larguer comme il peut les extraterrestres le poursuivant :
    Il parvient, en sautant en parachute, à triompher pour un temps de l'extraterrestre - le premier, soit dit en passant, que nous apercevons dans ce film :
    Néanmoins, les choses doivent être nettement prises au sérieux, et sans trop que l'on sache pourquoi, on retrouve le père de David, Julius Levinson (Judd Hirsch), accompagné de l'ancienne petite amie de David - qui n'est autre que Connie Spano :
    En fait, le but ultime de ce petit voyage est de se plonger dans la fameuse la zone 51, soi-disant secrète, et éventuellement dans le seul appareil extraterrestre que détient l'unité, depuis les années 60 :
    Le Dr Brackish Okun (Brent Spiner), homme-secret de la zone en question, n'a pas l'air de s'inquiéter énormément sur la communication, y voyant des tonnes de faits qui semblent le passionner... Pour une fois, nous cernons bien mieux les extraterrestres qu'auparavant :
    Mais le résumé du général William M. Grey est bien plus inquiétant, et il voit à l'avance la destruction de la plupart des grandes villes du monde :
    Pour ne rien arranger du tout, le Dr Brackish Okun est en outre mis à mort par les extraterrestres, qu'il croyait pourtant connaître le mieux possible :
    Grande inquiétude du président Thomas J. Whitmore, qui ne sait plus trop quoi faire :
    Mais assez surprenante solution de David Levinson - qui à partir de ce moment, rend le film un petit moins crédible que ce qu'il était jusqu'alors :
    D'un autre côté, on note également l'engagement de Russell Casse dans cette lutte pour l'humanité - et l'on se souviens à quel point il est mal considéré, depuis le début, par les gens qui pratiquent le même métier :
    Du coup, le président Thomas J. Whitmore va faire une déclaration mondiale imposante :
    Bon, je suis d'accord, à partir de cet instant, le film ne tient vraiment plus debout... Mais ce n'est qu'une œuvre d'art, et puisque tout est en théorie possible, David Levinson et Steve Hiller montent tous deux à bord de l'engin extraterrestre avec un plan bien précis :
    Et ils vont à l'intérieur du grand vaisseau spatial :
    Dans un premier temps, ça ne marche pas du tout, hélas :
    Mais Russell Casse s'engage à fond pour les détruire, et avec l'énergie qu'il possède, il va bien finir par y parvenir :
    Fort heureusement, David Levinson et Steve Hiller finissent par sortir à temps de l'appareil... Et se retrouvent dans le désert sur terre, ravis d'en être arrivés là :
    De façon évidente, le président salue David Levinson - qui, pour une fois, se trouve reconquis par son ancienne petite amie, Connie Spano :
    Tandis que Steve Hiller est accompagnée de sa femme Jasmine Dubrow (Vivica A. Fox), et en profite pour fêter dignement le fameux 4 juillet :

    Alors bon, je ne sais pas ce que vous pensez de ce film, qui peut bien sûr beaucoup plus vous choquer que des œuvres bien plus réalistes concernant l'espace - notamment Space Cowboys de Clint Eastwood (2000)... Mais pour ma part, je l'aime beaucoup, et peu m'importe finalement la véracité des faits, pourvu que le traitement soit tout simplement prestigieux, mis en valeur par des effets spéciaux absolument sublimes, et de grands acteurs au mieux de leur forme.

    En tous cas, n'hésitez pas à me dire ce que vous avez apprécié, et pour cela, servez-vous bien sûr des commentaires !

    Autres films du même réalisateur : Universal SoldierGodzillaThe Day After Tomorrow

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    jeudi, août 10, 2023

    SPACE COWBOYS (CLINT EASTWOOD)

    Bien que cette œuvre date de l'an 2000, il est l'une des rares dont j'ai parlé ici, parmi lesquels on retrouve évidemment 2001, A Space Odyssey (Stanley Kubrick, 1968), Contact (Robert Zemeckis, 1997) et Solaris (Steven Soderbergh, 2002).

    Cependant, aucun de ces films ne repose sur des faits réels comme celui de Clint Eastwood, qui rend ainsi hommage aux pionniers de l'aviation moderne, comme il s'en explique : "Nous avions besoin du concours actif de la NASA pour reproduire au mieux les circonstances exactes du lancement. Sa simulation pour les besoins d'un tournage est sans doute encore un peu plus ardue, mais l'agence s'est donnée à fond. Le résultat m'a comblé".

    Tout commence en 1958 avec Francis Corvin (ou Frank) et William Hawkins (ou Hawk) - bien plus jeunes qu'aujourd'hui, et donc pas joués par les mêmes acteurs principaux -, qui s'exposent sans le vouloir à leur ultime vol dans l'espace à bord de Daedalus, où d'ailleurs ils détruisent l'avion :

    Résultat ? La création de la NASA, où le groupe de quatre personnes est provisoirement remplacé par une seule candidate, Mary-Anna - en réalité, juste un chimpanzé qui est bien loin d'avoir les compétences nécessaires :
    Voilà, tout nous est dit sur ce début antérieur, filmé en simple noir et blanc... Il est donc temps de nous replacer à la période d'aujourd'hui, où nous assistons aux grandes explications du général russe Vostov (Rade Serbedjiza) au sujet de son satellite Ikon, face à Bob Gerson (James Cromwell), le directeur de la NASA :
    Mais ces explications ne sont pas du tout convaincantes, et pousse Bob Gerson - malgré le mépris qu'il a pour eux - à faire appel à Franck (Clint Eastwood), que l'on découvre bientôt dans sa maison avec sa femme Barbara (Barbara Babcock), face à Sara Holland (Marcia Gay Harden), ingénieure en chef de la NASA :
    Au début, cela poussera Bob Gerson (James Cromwell), directeur de la NASA, à se montrer quelque peu ironique... Mais Franck saura absolument le convaincre, du moins en apparence :
    C'est là où se met en place le jeu du chat et de la souris entre tous les deux, ce qui donne à partir de ce moment au film une bonne dose d'humour - malheureusement absent de Appolo 13 et de Gravity. Et cela se révèle dès que Franck cherche à revoir ses trois précédents collaborateurs, à commencer par Tank Sullivan (James Garner), actuellement prêtre dans une église... Mais il accepte très vite :
    Ibid pour Jerry O'Neil (Donald Sutherland), concepteur de parcs attractifs pour enfants, et qui n'hésite pas une seule seconde :
    Il en va un peu différemment pour Hawk (Tommy Lee Jones), qui de même qu'au tout début du film, est toujours pilote d'avion, mais à l'air d'en vouloir quelque peu à Franck - et on le comprend :
    Mais passé une première apparence, il s'avère finalement lui aussi convaincu, et c'est ainsi que se reconstitue le fameux groupe :
    On continue avec le même humour, en ce qui concerne les différents examens de leur forme - qui vont du simple physique à des compétitions sportives plus délicates, notamment la course à pied ou un peu d'haltérophilie :
    Mais ce n'est encore rien face à l'entrainement pour la mission, qui se déroulera le lendemain de ce dîner, marqué par l'ironie des jeunes pilotes assez furieux de les voir toujours aptes :
    C'est le moment d'assister à un test de compétence particulièrement délicat entre Franck et Hawk, où ils s'entraînent tous deux à résister le plus possible à leur évanouissement - et là, remercions beaucoup la NASA, qui a offert le maximum possible à Clint Eastwood :
    Beaucoup plus délicat, le test d'atterrissage qui a lieu juste après, mettant toujours en scène Franck et Hawk, mais pourvu en plus de deux jeunes pilotes désireux de se joindre à la mission, Roger Hines (Courtney B. Vance) et Ethan Glance (Loren Dean) :
    Là, d'une façon que l'on ne peut contester - également marquée d'une bonne dose d'humour -, Hawk arrive haut la main à poser l'avion correctement, ce qui surprend profondément les plus haut placés :
    Sommet de leur prestation : la participation en tant qu'invités à l'émission du plus célèbre présentateur de TV (Jay Leno, dans The Tonight Show), où ce dernier se livre comme d'habitude au questions les plus embarrassantes possibles :
    Et ceci a pour effet immédiat de  placer le chat et la souris en tête à tête, Franck se révélant finalement plus fort que Bob Gerson, coincé par le gouvernement de l'état et sa place au sein de la NASA :
    Résultat ? Un peu moins d'humour, mais par contre le véritable décollage de tous les quatre à bord de Daedalus, avec un grand enthousiasme de la salle :
    Ici, le film se dirige vers sa vision la plus pessimiste des choses, observée tout d'abord objectivement par Ethan Glance et Franck :
    Puis de façon bien plus sérieuse par ce dernier, qui découvre alors que le satellite russe est doté de six bombes nucléaires armées, et potentiellement dangereuses pour les USA - ce que savait très bien Bob Gerson, qui a passé son temps à dissimuler ces informations secrètes de la Russie :
    Il en va alors de Hawk pour se rendre lui-même sur les lieux - compte tenu de son cancer mortel au pancréas récemment dévoilé... Ce qui semble surprendre au plus haut point ceux qui sont restés sur terre, à commencer par Eugene Davis (William Devane), directeur de vol aussi puissant que Bob Gerson :
    Cela donne d'abord lieu à une mise en péril stupide du jeune Ethan Glance - superbement représenté sur cette courte vidéo :
    Puis à l'envol final et définitif de Hawk, ceci étant naturellement suivi par la pose assez délicate de Franck sur la terre - ce qu'évidemment, il réussit fort bien à faire !
    Il est certain que revenir à trois au lieu des quatre prévus, ceci n'est pas fort gai... Et l'on découvre tout à la fin Franck et sa femme Barbara en train de parler de Hawk devant leur maison :
    Avec en dernier lieu la vision de Hawk mort sur la lune, avec cette musique géniale Fly me to the Moon, chantée par Frank Sinatra :

    Comme vous le voyez très nettement, il s'agit d'un film parfaitement réussi, tout à la fois entre l'histoire vraie, la dynamique d'une gestion cohérente, et son sens de l'humour irremplaçable - ce qui le rend d'ailleurs si différent des grands classiques dédiés au même sujet.

    Cependant, vous doutez encore fortement de l'authenticité des faits exposés... Je vous conseille en ce cas de vous rendre sur Wikipédia, où vous découvrirez la réelle présence en 1978 du satellite russe Cosmos 954 (renommé Ikon), cause du premier incident spatial nucléaire.

    Sinon, tous les trucages sont absolument parfaits, comme le constate Tommy Lee Jones : "Nous avons utilisé tous les trucs possibles et imaginables. Ces procédés mécaniques, combinés à une abondance de mouvements de caméra, ont "fait la blague" dans 80% des cas. Pour le reste, l'équipe a eu recours aux effets spéciaux numériques d'Industrial Light & Magic, ainsi qu'à des modèles réduits".

    En résumé, ce film est l'un des meilleurs du genre, et il a récolté environ deux fois sa mise initiale de 65 millions de dollars, ce qui le place bien au-delà de ses deux précédents, Les Pleins Pouvoirs et Jugé coupable. J'espère que vous l'apprécierez beaucoup, et que peut-être vous daignerez ainsi laisser un commentaire !

    Autres films du même réalisateur : Play Misty for MeHigh Plains DrifterThe Eiger Sanction, The Outlaw Josey WalesThe GauntletHonkytonk ManSudden Impact, Pale RiderBirdWhite Hunter, Black HeartThe Rookie, UnforgivenA Perfect WorldThe Bridges of Madison CountyAbsolute PowerMidnight in the Garden of Good and EvilBlood WorkMystic RiverMillion Dollar BabyFlags of Our FathersLetters from Iwo JimaGran TorinoHereafter

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