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  • lundi, mars 20, 2023

    MARS ATTACKS ! (TIM BURTON)

    Juste réalisé en 1996 deux ans après Ed Wood, ce film mythique n'est plus du tout un biopic, mais une véritable parodie de films de science-fiction, tels qu'ils étaient dans les années 50. Si je veux vraiment faire le tri dans le vaste monde du cinéma, il n'y a que trois Opus qui me font rire à ce point : The Blues Brothers (1980), Last Action Hero (1993), et le film français (mais oui !) La Cité de la peur (1994).

    Comment mettre tout cela en place ? Primo, ne pas laisser le moindre doute sur ce que laisse supposer le grand titre de l'œuvre, rien qu'avec le plan pré-générique :

    Secundo, n'utiliser que des acteurs immensément célèbres, à commencer par Jack Nicholson - qui interprète James Dale, le président des Etats-Unis :
    Sans oublier la Première dame Marsha Dale (Glenn Close) :
    Et comme si cela ne suffisait pas, transplantons-nous immédiatement dans cette ville bien connue de tous les adeptes du jeu, Las Vegas :
    Où nous découvrons Art Lang, entrepreneur dans cette ville, joué par le même Jack Nicholson - mais bien sûr totalement différent du président James Dale, uniquement intéressé par l'argent, l'alcool, et éventuellement sa femme dépressive Barbara Land (Annette Bening) :
    Il suffit de récupérer la vision de la ville, pour savoir qui va désormais parler :
    Sans oublier la fort jolie fille du président, Taffy Dale (Natalie Portman, qui avait seulement 25 ans à cette époque, mais avait déjà tenu un rôle important dans Léon et Heat) :
    Tertio, choisir un troisième endroit où tout va finalement se passer, relativement inconnu, de même que l'homme attaché avec toute sa famille à cet endroit, Richie Norris (Lukas Haas, peut-être le seul acteur moins célèbre que tous les autres, mais qui va jouer un rôle très important) :
    Donc voilà, tout peut dès lors commencer... On retrouve d'abord le chef des journalistes, Jason Stone (Michael J. Fox), qui a du mal à supporter le privilège dont jouit la simple journaliste de mode, sa petite amie Nathalie Lake (Sarah Jessica Parker) :
    Car c'est elle et personne d'autre qui va se charger de l'interview du Pr. Donald Kessler (Pierce Brosnan), dont elle est d'ailleurs en secret amoureuse... C'est un entretien qui tourne bien sûr autour de la planète Mars, mais ne serait-ce que par la couleur des habits, la forme des chaises, ou encore le fumage de la pipe, tout est d'emblée décalé vers l'époque 1950 :
    Cet interview n'avait qu'un seul but : préparer le monde entier à l'arrivée mystérieuse des martiens sur la Terre... Ce qui se produit dans un endroit bien désert du Nevada, où le Dr. Zeigler a mis au point un appareil idéal de traduction :
    Il va de soi que toute la famille Dale préfère rester dans la Maison-Blanche, en attendant d'en savoir un peu plus :
    Au départ, tout avait l'air de bien se passer... Mais hélas, l'une des personnes présentes lâche une colombe, et c'est la catastrophe :
    Comme les martiens l'avaient sans doute prévu depuis longtemps, ils n'hésitent pas à tirer sur tout le monde, tuant énormément de gens en à peine quelques secondes :
    C'est ce que constate la compagne d'Art Land, Barbara, qui les regarde avec une grande tristesse quitter la Terre à bord de leur vaisseau : 
    Mais peu importe, étant donné qu'ils vont revenir une nouvelle fois, et à cette occasion, se passer du traducteur et tout régler le plus vite possible :
    Y compris en faisant monter à bord certains terriens à des fins purement expérimentales, notamment le Pr. Donald Kessler et Nathalie Lake, la journaliste qui l'interrogeait précédemment :
    La tension est donc de plus en plus forte, surtout lorsque l'un des généraux implore le président de recourir immédiatement à l'arme nucléaire... Ce qu'il refuse, dans un premier temps :
    Mais ce n'est que reculer pour mieux sauter... Parce quelques minutes plus tard, un Martien apparaît directement dans la Maison-Blanche, déguisé en femme fatale pour se rapprocher de James Dale (Lisa Marie) :
    Et elle se sert à ces fins de l'attaché de presse du président Jerry Ross (Martin Short), qui visiblement saute sur l'occasion pour se défouler de son stress apparent :
    Et comme si cela ne suffisait pas, on voit d'une part la préparation à bord du vaisseau des martiens d'un robot particulièrement géant :
    Et de l'autre le bombardement de toutes les plus belles parties du monde, qu'il s'agisse de Westminster, du Taj Mahal, de l'Île de Pâques, ou encore du Mont Rushmore - allusion, bien sûr, à La Mort aux trousses de Alfred Hitchcock (1959)... Une vidéo très courte, mais que vous avez tout intérêt à regarder :
    Comme prévu, le robot débarque sur la Terre, puis commence à parcourir le Texas en suivant le maximum de monde sur la route principale :
    Notamment Richie Norris - le seul acteur peu connu de l'œuvre -, qui a vraiment peur, mais est prèt à tout pour sauver sa grand-mère, visiblement perturbée par Alzheimer ou Parkinson :
    Celle-ci, Florence Norris (Sylvia Sidney), se trouve bien sûr dans l'hôpital, et est justement en train de se faire attaquer par les martiens :
    Mais ce qu'elle n'avait pas du tout prévu, c'est d'enlever son casque stéréo pour accueillir son petit-fils... Et ce faisant, de laisser entrer dans les oreilles des martiens le Yodel chanté par Slim Whitman, ce qui les détruit immédiatement. Une fois que Richie Norris aura compris la toute-puissance de la musique, il se dépêchera de la répandre sur toute la Terre :
    On pourrait croire ainsi le film terminé... Mais ce n'est pas du tout le cas : il reste encore au président James Dale à tenter ses dernières paroles dans l'espoir de sauver notre planète, ce qui fait presque basculer le martien qui l'écoute avec émotion :
    Heureusement, celui-ci ne bascule pas, et décide d'éliminer le président d'une manière implacable :
    Il ne nous reste plus qu'à contempler, avant de partir pour Mars, le Pr. Donald Kessler et Nathalie Lake, tous deux transformés en monstres incompatibles, mais qui néanmoins décident enfin de se révéler vraiment amoureux :
    Résultat final : l'on découvre Florence Norris et son petit-fils Richie accueillis avec passion par Taffy Dale, qui tente d'oublier la mort très récente de son père pour donner espoir à ceux qui vivent encore :
    Ai-je tout dit ? Loin de là... Non seulement j'ai volontairement mis de côté l'implication de certains acteurs également très connus (Danny DeVito, Pam Grier, Jim Brown, Rod Steiger, Paul Winfield), mais j'ai aussi exclu les derniers survivants, entre autres Annette Bening et surtout Tom Jones, un chanteur anglais fort célèbre qui termine par l'interprétation d'un de ses titres.
    De la même façon, j'ai passé sur tous les films dont Tim Burton a pu s'inspirer dans cette parodie, qui sont assez nombreux, finalement : tour d'abord La Guerre des mondes (1953), puis Les soucoupes volantes attaquent (1956), et surtout Les Survivants de l'infini (1955), dans lequel tous les martiens possèdent un cerveau surdéveloppé, et une machine voisine d'un ordinateur... Il me suffira d'en finir avec la stupéfiante musique de Danny Elfman, et cet époustouflant trailer, qui vous donnera une bonne idée de l'ensemble de Mars Attack ! : 
    Est-ce que vous aimez ? Il me semble à vrai dire totalement inutile de poser cette question, étant donné ce que j'en pense : c'est l'un des meilleurs films comiques de tous les temps !
    Autres films du même réalisateur : BeetlejuiceEd WoodSleepy HollowCharlie and the Chocolate Factory

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    3 Comments:

    Anonymous dasola said...

    Bonjour Vincent, il faut que je revois ce film qui m'avait plu mais un peu effrayée. C'est tout de même "trash". La fin est très amusante. Bon dimanche.

    dimanche, 23 avril, 2023  
    Blogger Vincent said...

    Effrayée ? Tu ne devais pas être en forme, ce jour-là, parce que fort peu de choses s'y prêtent, finalement... Tout n'est que dérision et moquerie, du début jusqu'à la fin, et c'est l'une des grandes qualités de ce film. J'espère bien que tu le reverra plus détendue, et bien destinée à hurler de rire du début jusqu'à la fin. Bon dimanche à toi aussi !

    dimanche, 23 avril, 2023  
    Anonymous Jean-Paul Desverchère said...

    « Ne me demande pas pour qui sonne le glas, il sonne pour toi. »
    Dirigeants froussards et dépassés, adolescente désœuvrée, animateurs azimutés, militaires revanchards, scientifiques incompétents, journalistes écervelés.
    Névrose collective d’un monde déstructuré, administré par des incapables dans des concepts voyeuristes et décalés.
    Naufrage apocalyptique d’un organigramme complètement submergé devant une invasion surgissant de nulle part, ne s’exprimant plus que par sa dérive vestimentaire et la démence de ses propos.
    Boussole incontrôlable d’un monde ou tout ne fonctionne plus que par une extravagance dilatée à son maximum, aux antipodes d’un envahisseur froid et déterminé ne cherchant même pas à communiquer.
    Parodie d’une société aliénée par ses concepts narcissiques n’ayant plus rien de concret à bâtir autre que sa dégénérescence qu’elle soit terrestre ou venant d’ailleurs.

    mardi, 16 janvier, 2024  

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