AMANDA (CAROLINA CAVALLI)
Vous trouvez normal que je publie un article à cette date ? En tous cas, je viens tout juste de terminer le concours ArteKino Festival 2024, où l'un d'entre eux m'a particulièrement touché :
Les films que j'ai adorés, mes coups de cœur personnels, mes tentatives d'analyse...
Vous trouvez normal que je publie un article à cette date ? En tous cas, je viens tout juste de terminer le concours ArteKino Festival 2024, où l'un d'entre eux m'a particulièrement touché :
Sorti en 1992 et ayant remporté un énorme succès auprès du public, il s'agit théoriquement du dernier western filmé par Clint Eastwood à la suite des trois autres, High Plains Drifter (1973), The Outlaw Josey Wales (1976), et le sublimissime Pale Rider (1985). Selon beaucoup de gens, il est encore supérieur à ce dernier, mais je n'irai pas jusque là...
En fait, il s'agit d'une œuvre fondamentalement différente, non seulement par le nom que porte cette fois-ci le héros principal (contrairement à Pale Rider), mais surtout par sa base essentielle, qui est profondément féministe :
Grandiose, n'est-ce pas ? Ceci sera pourtant le dernier western tourné par Clint Eastwood - encore qu'il y ait bien des points communs avec l'Opus bien plus récent, Space Cowboys (2000).
Quoi qu'il en soit, ce film a connu un immense succès, rapportant plus de dix fois le budget initial de 14 millions de dollars, et étant récompensé plus de huit fois par différentes sociétés américaines, non seulement pour sa réalisation, mais aussi pour la prestation exceptionnelle de Gene Hackman - alors qu'il avait jusqu'alors toujours refusé de participer à ce script, qui existait depuis 20 ans !
Autres films du même réalisateur : Play Misty for Me, High Plains Drifter, The Eiger Sanction, The Outlaw Josey Wales, The Gauntlet, Bronco Billy, Firefox, Honkytonk Man, Sudden Impact, Pale Rider, Bird, White Hunter, Black Heart, The Rookie, A Perfect World, The Bridges of Madison County, Absolute Power, Midnight in the Garden of Good and Evil, Space Cowboys, Blood Work, Mystic River, Million Dollar Baby, Flags of Our Fathers, Letters from Iwo Jima, Gran Torino, Hereafter, Invictus, J. Edgar
Je vous l'avais promis, je suis à nouveau ici afin de célébrer cette cérémonie créée en 2010 - qui rend hommage aux réalisatrices les plus douées du monde, et dont je vous avais déjà parlé l'an dernier sur ce premier article.
Bien sûr, il y a toujours les mêmes, à commencer par la plus ancienne Kathryn Bigelow - qui fut la première à remporter en 2010 le prix de la BAFTA pour The Hurt Locker (Démineurs) -, pour conclure avec la géniale Jane Campion, Palme d'or du Festival de Cannes en 1993, grâce à The Piano.
Sans oublier Andrea Arnold, Sofia Coppola, Mary Harron, Julie Taymor et d'autres, qui se sont également rendues célèbres avec leurs Opus inoubliables - mais dont j'ai déjà parlé dans l'article de 2023... En revanche, il y a cette année deux nouvelles cinéastes, que je vais m'empresser de vous décrire.
1) Leyla Bouzid est la plus jeune, née en 1984 en Tunisie :
Mais ceci ne nous empêche pas de revoir un fameux trailer :
Ou encore de consulter l'article sur mon site : Mustang
Désormais, je souhaiterais vous parler des deux nouvelles cinéastes qui ont décroché la Palme d'or du Festival de Cannes : tout d'abord, Julia Ducournau en 2021 pour son film Titane, suivie par Justine Triet en 2023, avec son Opus Anatomie d'une chute. Mais pour différentes raisons, je n'ai malheureusement pas encore vu ces deux films, et suis donc à une mauvaise place pour les servir...
En revanche, je ne pourrais pas m'empêcher de citer une nouvelle fois les deux femmes impliquées dans cette fonction puissante, en commençant évidemment par celle que tout le monde attend :
5) Jane Campion (née en 1954), réalisatrice de Nouvelle-Zélande, qui s'est révélée grâce à huit films - dont bien sûr The Piano (1993), qui fut le tout premier à obtenir la Palme d'or du Festival de Cannes :
6) Et de toute évidence Kathryn Bigelow (née en 1951), cinéaste américaine autrefois mariée à James Cameron, et qui obtint en 2010 le premier prix de la BAFTA pour son étonnant The Hurt Locker (2009), qui marque le rôle ambigu durant la guerre d'Irak de l'équipe américaine de déminage :
Voila, je préfère en finir là, en évitant de citer le nom de certaines réalisatrices qui ne me semblent pas tout à fait à leur place - et ceci est absolument identique chez les hommes, soyez-en sûr...
Ah, j'allais oublier une chose : nous devenons depuis le 4 mars le premier pays du monde à inscrire dans la constitution et à autoriser le droit à l'IVG (Interruption Volontaire de Grossesse)... Sachant que 40% des femmes vivent dans des pays qui restreignent ou interdisent l'accession à l'avortement, en l'occurrence l'Afrique et une partie de l'Amérique du Sud, ce n'est plutôt pas mal, non ?
Si vous souhaitez laisser un commentaire sur cet article - et surtout en leur faveur -, très volontiers !
Libellés : Al-Mansour, Bigelow, Campion, Féminisme, Gamze Ergüven, Journée internationale des femmes