SISTER ACT (EMILE ARDOLINO)
Bon, ce n'est pas un réalisateur célèbre...
Ce n'est pas non plus un film tout jeune (1992)...
Ce n'était pas, à l'époque, une actrice fort connue, loin de là...
Mais ça a eu l'immense avantage de bénéficier d'un bon scénario, d'une prise de vue habile, malgré sa rigueur, et surtout, d'une véritable ouverture à la musique, ce qui était encore plus rare qu'aujourd'hui (c'est pour dire)...
L'histoire, en fait, est plutôt simple : dans un cabaret de Reno, la chanteuse Dolorès Van Cartier (Whoopi Goldberg), vêtu comme d'habitude de ses habits fracassants, se livre à son interprétation habituelle, puis va ensuite retrouver son amant, le propre gérant Vince LaRocca (Harvey Keitel)... Seul problème, elle le retrouve en train de tuer l'un de ses associé, et se voit donc menacée à son tour si elle ose en faire part à la police...
Pourtant, elle ne peut pas - ou ne veut pas - s'en empêcher, ce qui va contraindre le lieutenant Eddie Souther (Bill Nunn, sur la gauche) à recourir à des solutions implacable, commençant déjà par une fausse identité, "Marie-Clarence" :
Le mieux, c'est d'écouter en direct ce passage de l'ombre à la lumière, pour bien s'en rendre compte :
Ce n'est pas non plus un film tout jeune (1992)...
Ce n'était pas, à l'époque, une actrice fort connue, loin de là...
Mais ça a eu l'immense avantage de bénéficier d'un bon scénario, d'une prise de vue habile, malgré sa rigueur, et surtout, d'une véritable ouverture à la musique, ce qui était encore plus rare qu'aujourd'hui (c'est pour dire)...
L'histoire, en fait, est plutôt simple : dans un cabaret de Reno, la chanteuse Dolorès Van Cartier (Whoopi Goldberg), vêtu comme d'habitude de ses habits fracassants, se livre à son interprétation habituelle, puis va ensuite retrouver son amant, le propre gérant Vince LaRocca (Harvey Keitel)... Seul problème, elle le retrouve en train de tuer l'un de ses associé, et se voit donc menacée à son tour si elle ose en faire part à la police...
Pourtant, elle ne peut pas - ou ne veut pas - s'en empêcher, ce qui va contraindre le lieutenant Eddie Souther (Bill Nunn, sur la gauche) à recourir à des solutions implacable, commençant déjà par une fausse identité, "Marie-Clarence" :
Aussitôt suivie par son incarcération dans un couvent de San Francisco, ce dont seul ledit lieutenant et la mère supérieure (Maggie Smith) sont au courant, et qui dans un premier temps va plutôt assez mal se passer :
C'est, entre autres, l'une des raisons pour lesquelles elle tente, une dernière fois, de convaincre son patron Vince LaRocca de sa bonne volonté, mais celui-ci n'est guère résolu de la croire... Il est à noter, d'ailleurs, que l'acteur Harvey Keitel, qui joue le rôle de Vince LaRocca, était déjà fort connu à l'époque, ayant joué très récemment dans Thelma et Louise (de Ridley Scott) et dans Reservoir Dogs (de Quentin Tarantino) :
Vous trouvez sa nouvelle façon se s'habiller plutôt austère ? Rassurez-vous, elle non plus ne trouve pas cela très agréable à porter... Mais le pire, c'est quand elle entend le résultat donné par le chœur, faux et pas en mesure, ce qui fait bondir la chanteuse professionnelle qu'elle était auparavant :
Mais bon, elle a en quelque sorte trouvé le rôle à jouer dans ce couvent... Et après en être revenu à des bases assez solides, elle se livre à un premier essai, qui non seulement ne marche pas trop mal, mais semble en plus réjouir les choristes bien plus que d'habitude :Le mieux, c'est d'écouter en direct ce passage de l'ombre à la lumière, pour bien s'en rendre compte :
Pendant ce temps, Vince LaRocca est toujours à la recherche de son ancienne amante et chanteuse, qu'il ne parvient cependant pas à retrouver :
Mais celle-ci a bien d'autres choses à faire, notamment d'entraîner le chœur à se révéler de plus en plus à l'aise avec ce qu'on nommait le gospel, particulièrement avec ces deux sœurs qui semblent particulièrement douées, Marie-Robert (Wendy Makkena) et Marie-Patrick (Kathy Najimy) :
Cela n'empêche pas Vince LaRocca de parvenir à ses fins - du moins, c'est l'impression qu'il a... Mais bien à tort, car ses deux collègues croient qu'elle incarne véritablement la volonté de Dieu, et non seulement refusent de l'abattre, mais l'empêchent de se servir de sa propre arme :
Où en sont, durant ce temps-là, les relations entre la Mère supérieure (Maggie Smith) et Marie-Clarence (Whoopi Goldberg) ?
Et bien, à vrai dire, pas très bonnes, pour ne pas en dire plus... Et cela se devine instantanément, rien qu'à voir sa tête :
Il n'empêche... Cela ne ralentit pas du tout Whoopi Goldberg, qui tire cette fois-ci tous les avantages du chœur, tournant à la fois sur le gospel, le chant de plus en plus individuel, et même sur une sorte de danse, ce qui fait que beaucoup plus de monde se rend désormais à ce couvent :
Mais celle-ci a bien d'autres choses à faire, notamment d'entraîner le chœur à se révéler de plus en plus à l'aise avec ce qu'on nommait le gospel, particulièrement avec ces deux sœurs qui semblent particulièrement douées, Marie-Robert (Wendy Makkena) et Marie-Patrick (Kathy Najimy) :
Cela n'empêche pas Vince LaRocca de parvenir à ses fins - du moins, c'est l'impression qu'il a... Mais bien à tort, car ses deux collègues croient qu'elle incarne véritablement la volonté de Dieu, et non seulement refusent de l'abattre, mais l'empêchent de se servir de sa propre arme :
Où en sont, durant ce temps-là, les relations entre la Mère supérieure (Maggie Smith) et Marie-Clarence (Whoopi Goldberg) ?
Et bien, à vrai dire, pas très bonnes, pour ne pas en dire plus... Et cela se devine instantanément, rien qu'à voir sa tête :
Il n'empêche... Cela ne ralentit pas du tout Whoopi Goldberg, qui tire cette fois-ci tous les avantages du chœur, tournant à la fois sur le gospel, le chant de plus en plus individuel, et même sur une sorte de danse, ce qui fait que beaucoup plus de monde se rend désormais à ce couvent :
Evidemment, nous en arrivons à un moment du film où se déroulent les choses les plus graves, et les plus inattendues... Entre autres, le déménagement de Whoopi Goldberg à Reno, accompagnée de ses deux sœurs très douées, sa recherche de plus en plus intensive menée par Vince LaRocca, et sa surveillance toujours plus étroite par le lieutenant Eddie Souther ! Mais fort heureusement, tout se passe plutôt bien, comme le laisse supposer le visage de la mère supérieure, Maggie Smith :
Laquelle, bien que n'étant pas du même point de vue que l'évêque, décide de lui offrir tout d'abord un repas assez mémorable :
Mais surtout, la laisse régner en maîtresse sur le chœur du couvent :
Ce dont celle-ci va tirer tout profit, puisqu'elle se lance dans une vision de plus en plus torride du gospel :
En sachant d'ailleurs très bien qu'en ce dimanche particulier, le pape Jean-Paul II fait partie en grand honneur de l'auditoire de la salle, cette fois archi-pleine :
Bien sûr, je vous laisse vous en rendre compte par vous-mêmes, ne serait-ce que pour voir à quel point le chœur a progressé depuis le début :
Histoire de tenir un peu, un nommé Bill Duke essaiera de retourner un Sister Act, acte 2, en 1993... Mais même si Whoopi Goldberg est toujours là, le film est beaucoup moins bon, et cela n'est pas seulement dû à l'absence d'Harvey Keitel, mais surtout à l'insignifiance de la nouvelle mission de Marie-Clarence ! Je vous laisse donc le grand soin de revoir ce premier Opus, supérieur scéniquement et musicalement, et peut-être aussi, pourquoi pas, de laisser sur ce site l'un de vos commentaires...