L'INDEX DE TOUS LES FILMS COMMENTÉS :
  • C'EST ICI !
  • POUR EN REVENIR À L'ORIGINAL :
  • C'EST LÀ !

  • mercredi, mai 20, 2020

    BLEEDER (NICOLAS WINDING REFN)

    Pas de lecteurs ? Pas de commentaires ? Aucune publicité ?
    Peu m'importe, en fait…
    Maintenant, je me fous à peu près de tout, sauf de la télévision sur ARTE (franco-allemande, en VO et sans pub), qui a eu la très bonne idée de diffuser cette œuvre quasi-inconnue, de cet autre inconnu qu'est Nicolas Winding Refn :
    La meilleure preuve, c'est que ce superbe film, qui a remporté un énorme succès en 1999 dans son pays d'origine, le Danemark (tout comme Lars Von Trier), a dû patienter jusqu'en 2016 avant de sortir en France :
    Comme on le voit bien dans cette affiche, toute cette histoire semble basée a priori sur la vie de six personnes (dont les quatre garçons montrés ci-dessus)… Le plus connu d'entre eux semblant bien être Lenny (Mads Mikkelsen), un véritable maniaque totalement passionné par la vidéo :
    Lequel va se lier assez rapidement avec Léa (Liv Corfixen), en dépit des opinions que l'on puisse avoir :
    Par contre, il en va tout autrement avec le soi-disant amour entre Léo et Louise, qui vont bientôt avoir un enfant, ce qui rend son mari encore plus instable, paranoïaque, voire violent :
    Sur les quatre hommes vus ci-dessus, il se trouve que l'un d'entre eux se trouve être le frère de Louise, et tout cela va assez rapidement dégénérer… Et pendant ce temps-là, Lenny discute assez calmement avec Kitjo, le patron de la boîte vidéo dans laquelle tout le monde travaille, plus ou moins par hasard :
    Puis  il va commencer, contre toute attente, à draguer de façon assez désinvolte la très jolie Léa (qui, entre autres, se trouve être la vraie femme du réalisateur) :
    Alors effectivement, tout cela ne se produit pas parfaitement avant, quasiment, la fin du film… Mais durant le même temps, tout se dégrade de plus en plus entre Louise et Léo, jusqu'à ce que celui-ci s'en prenne de façon très violente à son beau-frère, et finalement, à lui-même : 
    Bien sûr, c'est un sujet sensible, et traité au bas mot une bonne centaine de fois au cinéma… Mais là, il y a plusieurs choses qui le distinguent très nettement des films français, généralement très ratés en ce domaine : d'une part, l'histoire, pas très simple, reste assez facile à reconstituer, étant donné le prénom et le physique de chaque personnage ; de l'autre, la lumière est en permanence exceptionnelle, de même que le cadrage et la profondeur de l'image, ce qui est dû, bien sûr, à Nicolas Winding Refn, le réalisateur !
    Qu'est-ce que signifie le mot Bleeder ? Plusieurs sens, certes, mais les plus évidents me semblent "purge", ou "sujet qui saigne facilement"..Bien sûr, à voir sur ARTE, cela va sans dire...
    Mise à jour du 25 novembre 2020 : Toujours sur ARTE, bien évidemment, un tout nouveau film de Nicolas Winding Refn y est diffusé, Drive, sorti en 2011, et qui nous raconte l'histoire assez compliquée d'un conducteur très expérimenté, qui fait deux ou trois métiers et tombe éperdument amoureux de sa voisine. Comme dans le film précédent, la lumière y est toujours fabuleuse, mais le thème en est nettement plus complexe, et tout ceci est interprété par le très brillant Ryan Gosling, dont ce fut l'un des premiers rôles vraiment marquants. Donc, une nouvelle fois, un grand merci à ARTE, qui doit être l'une des très rares chaînes à proposer une vision cohérente des cinéastes, des acteurs, et donc du monde !
    (5 avril 2019)

    Libellés : , , ,