BUENA VISTA SOCIAL CLUB (WIM WENDERS)
Et non, ce n'est pas vraiment un film de Wim Wenders... Mais bien réellement un véritable documentaire, certes tourné durant son premier plan à La Havane de Cuba (en 1999) :
Mais qui ne tarde à mettre en œuvre la totalité du groupe, sous son vrai nom :
Pas mal du tout, n'est-ce pas ?
Un groupe célèbre dans ce petit pays depuis les années 1940, mais désormais de plus en plus connu dans le monde entier :
Avec pour débuter cette fameuse liste, qui comprend mine de rien le fameux guitariste et compositeur Ry Cooder, non seulement en grande partie responsable de ce documentaires tourné en 1999, mais aussi bénéficiaire du festival de Cannes avec sa musique de Paris, Texas, également de l'allemand Wim Wenders :
Et bien sûr, la suite de cette longue liste, à commencer par la fameuse femme, Omara Portuondo, puis à poursuivre avec les nombreux musiciens Ibrahim Ferrer, Rubén González, Orlando López, Amadito Valdés, Manuel Mirabal, Barbarito Torres, Pío Leyva, Manuel Licea, et Juan de Marcos González.
Laissons, en l'occurrence, parler Compay Segundo, le premier de la liste, à propos de ce dont il ne trouvera jamais la solution, pour la bonne raison que "disparu après la révolution cubaine de 1959, le club était situé "Calle 41" entre les No 46 et 48, à Marianao dans la banlieue de la Havane. Lorsque, pour les besoins du film, Ry Cooder, Wim Wenders, et Compay Segundo se rendirent à Marianao pour retrouver son emplacement, les divers témoins ne parvinrent pas à la localiser exactement." (citation de Wikipédia) :
Laissons, en l'occurrence, parler Compay Segundo, le premier de la liste, à propos de ce dont il ne trouvera jamais la solution, pour la bonne raison que "disparu après la révolution cubaine de 1959, le club était situé "Calle 41" entre les No 46 et 48, à Marianao dans la banlieue de la Havane. Lorsque, pour les besoins du film, Ry Cooder, Wim Wenders, et Compay Segundo se rendirent à Marianao pour retrouver son emplacement, les divers témoins ne parvinrent pas à la localiser exactement." (citation de Wikipédia) :
Mais en contrepartie (toujours Wikipédia), "le style du réalisateur, aux couleurs vibrantes et contrastées, avec un léger ton de sépia, était le meilleur qu'il soit : toutes les scènes dans la rue n'étaient jamais préparées à l'avance, et pourtant elles n'étaient pas si spontanées, dans le sens du cinéma" :
Comme le prétend le film, pardon, le documentaire, ceci se poursuit avec quelques essais bien réussis sur différents musiciens, à commencer par Ibrahim Ferrer :
Un grand chanteur, plutôt assez âgé (né en 1927), mais toujours aussi doué, ceci restera visible quelles que soient les couleurs utilisées par le réalisateur Wim Wenders :
Bien sûr, il y a un petit clin d'œil aux ingénieurs du son, d'ailleurs fort justifié :
Mais l'un des grands moments essentiels de ce documentaire, cela réside avant tout dans la présentation de chacun des musiciens par eux-mêmes, à commencer par Compay Segundo :
Le guitariste et chanteur Eliades Ochoa :
Le fameux pianiste Rubén González, né sous le signe des gémeaux en 1919, ce qui lui donne toujours le plaisir des monuments sublimes et des jeunes enfants :
L'excellent contrebassiste Orlando Cachaíto López, un bon verseau tout comme moi :
Le très bon trompettiste Manuel Mirabal :
Et j'en passe, là, car je ne cherche pas à remplacer la vue de ce film par de très courtes images des solistes, même si celles-ci sont proprement belles. C'est d'ailleurs le moment de s'en aller vers autre chose, après une ultime vue sur La Havane :
Connaissez-vous ce lieu de concerts, nommé Carnegie Hall ? Eux non plus, sauf de nom... Mais ça ne les a absolument pas gêné d'y faire plusieurs concerts, qui pour certains représentaient le summum de la musique :
C'est excellent, vraiment, digne du concert à Amsterdam surtout présent au début du film, avec en prime des sensations touristiques vraiment uniques :
C'est juste Ibrahim Ferrer qui ne va pas pouvoir s'empêcher de dire quelque chose :
Histoire de justifier les très belles ultimes vues que nous avons sur La Havane :
Mais comme à l'accoutumée, Win Wenders termine avec les images qu'il souhaite, et d'ailleurs, qu'en dire de mieux qu'admirer au passage cette alliance entre Cuba et les Etats-Unis - qui certes, ne dure qu'un concert, mais se voit néanmoins fort marquée :
Je pourrais éventuellement terminer avec des morceaux que je trouve les plus géants dans ce film : Candela et Chan Chan, à écouter pour de vrai sur Youtube.
Une dernière question, avant de passer aux listes de liens que vous cherchez : de quelle salle vient ce piano, qui comme chacun le sait, est le meilleur du monde ? Trois réponses possibles, dans l'ordre : la salle de Buena Vista Social Club, le Théâtre du Carré à Amsterdam, ou le Carnegie Hall de New York. C'est à vous, soyez les bienvenus :
Une dernière question, avant de passer aux listes de liens que vous cherchez : de quelle salle vient ce piano, qui comme chacun le sait, est le meilleur du monde ? Trois réponses possibles, dans l'ordre : la salle de Buena Vista Social Club, le Théâtre du Carré à Amsterdam, ou le Carnegie Hall de New York. C'est à vous, soyez les bienvenus :
Comme prévu, en matière de finir, je vous communique cette fois les très nombreux liens des musiciens, de la même façon que dans le film en ordre d'apparition : Compay Segundo, Eliades Ochoa, Ry Cooder, Joachim Cooder, Ibrahim Ferrer, Omara Portuondo, Rubén González, Amadito Valdés, Manuel Mirabal, Barbarito Torres, Pío Leyva, Manuel Licea et Juan De Marcos González :
Cela crée du boulot, n'est-ce pas ? Mais rien comparé à tout le bien que je puisse dire de Wim Wenders, notamment grâce au site habituel de Wikipédia. Il n'empêche : j'espère vous avoir grandement motivé à trouver un lien quel qu'il soit, que ce soit dans la folie, l'histoire des musiciens, ou la musique elle-même, et je souhaite que ceci vous aide à passer, très bientôt, la Toussaint !
Libellés : Allemagne, Biographie, Documentaire, Histoire, Musique, Road Movie, Wenders
9 Comments:
Ben moi, je réponds ; NY, Carnegie hall même si ce n'est pas le seul des sites que tu proposes. Mais j'ai trouvé ceci :
Check Bösendorfer New York’s website for more jazz or classical events, all performed on the renowned and unique, Bösendorfer pianos.
Bon, j'ai jamais été à NY et je savais pas qu'il y pouvait y avoir du jazz dans cette salle. Désolée, mes regards tournent plutôt vers l'Est...
Alors si j'ai juste, je gagne quoi ?
Sabichan
Haha, dommage, je ne peux pas te le dire... Parce que tu as faux !
Moi aussi, mes regards tournent vers l'Est, mais pas dans le même sens, voilà tout !
Très beau doc ! Et quelle chouette musique, par ces temps rafraîchis elle nous réchauffe...
Bises
Cha
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Anonyme@ : Thank you, for your "Incredible Blog"... And your compliments for my "so good posts", that's very great !
Cha@ : N'est-ce pas que c'est très beau ? Il faut dire que je n'avais pas besoin de beaucoup me forcer, en voyant ce film... Comme tu le dis, si bienvenu par ces temps subitement refroidis !
Eh ben moi, j'ai appris que c'était un documentaire! Je ne le savais pas! Je connais bien tous les morceaux, je les écoutais en boucle à une époque sur mon ordi, mais je n'ai jamais vu le "film".
Ca fait plaisir, ces compliments en anglais... Ah, c'est la magie d'Internet ça! D'ailleurs, c'est pas Verseaux ça aussi?
Chah (à ne pas confondre avec Cha, faites attention !)@ : Moi non plus, je ne savais pas qu'il s'agissait d'un documentaire... Mais tant mieux que tu écoutais ceci en boucle, c'est bon signe !
Comme les Verseaux, voulais-tu dire ? Hum, je vous laisse juger...
Ça a l'air vraiment passionnant. En plus c'est très connu et je ne l'ai jamais vu...
Bonne soirée.
Pas grave, si tu ne l'as pas vu, bien qu'étant très connu... Cela m'arrive aussi très souvent sur ton Blog, et si c'était réellement important, ça se saurait !
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