PATTON (FRANKLIN J. SCHAFFNER)
Vous ne connaissez pas ce film ?
Normal, je crois, puisqu'il date de 1970, et parle surtout d'un grand général connu lors de la seconde guerre mondiale, George Patton. Ceci dit, cela reste toujours aussi génial, d'une part parce que c'est fort bien joué par George C. Scott en tant que général, qui s'est également manifesté dans le Docteur Folamour de Stanley Kubrick, et d'autre part, parce que le film est dû à Franklin J. Schaffner, et qu'il reste toujours aussi rapide à voir malgré sa durée de 2h44, notamment grâce à ce type de plans qui s'écoule déjà sous les yeux avant même le générique début :
Normal, je crois, puisqu'il date de 1970, et parle surtout d'un grand général connu lors de la seconde guerre mondiale, George Patton. Ceci dit, cela reste toujours aussi génial, d'une part parce que c'est fort bien joué par George C. Scott en tant que général, qui s'est également manifesté dans le Docteur Folamour de Stanley Kubrick, et d'autre part, parce que le film est dû à Franklin J. Schaffner, et qu'il reste toujours aussi rapide à voir malgré sa durée de 2h44, notamment grâce à ce type de plans qui s'écoule déjà sous les yeux avant même le générique début :
Incroyable, non ? Ceci passe comme une lettre à la poste, non seulement grâce à la motivation de George C. Scott, qui fut d'ailleurs tellement touché par ce film qu'il refusera l'Oscar du meilleur acteur, mais aussi en vertu des différents plans tournés, qui se resserrent de plus en plus :
Inutile, d'ailleurs, à ce que je prenne un millier de photos de ce film, vu qu'il me paraît totalement génial d'un bout à l'autre, notamment sur ce point de vue en Afrique, où l'on se souvient encore de Rommel, même sans le citer :
Je tiens quand même à parler de Karl Malden, acteur du rôle de Omar Bradley, car il joue sans hésiter le second personnage du film, avec autant de génie dans les coups doux que Patton n'en montre dans les gestes bruyants, ce qui va d'ailleurs finir par lui apporter beaucoup d'ennuis :
Il est d'ailleurs temps de montrer un aspect de la personnalité de Patton, qui est mentionné dans ce film pour lui avoir beaucoup rendu service, ce qui est fort probable :
Que dire d'autre de ce chef-d'œuvre ? Peut-être pas grand chose, finalement, étant donné que tout se montre à l'écran, notamment cette bataille en Afrique contre Rommel :
Voire même cette petite parodie des émissions de l'époque, que l'on ne réalise heureusement plus de nos jours :
Sinon, bien sûr qu'il y a pas mal de discrètes vues à l'écran, qu'il s'agisse - en allemand, je le précise - de la classification de Patton, de sa rivalité avec le général anglais Bernard Montgomery, ou de son accession à Palerme, l'une des villes cruciales de l'Italie :
Mais l'une des parties fondamentales du film, comme du reste de la vraie vie de Patton, fut cette condamnation pour un acte plutôt sadique exercé sur deux soldats :
Acte sans doute assez peu important, vu tout ce qu'il a mené par ailleurs, mais qui le conduira petit à petit vers l'église :
Le contraindra à révéler sa faute devant tous les militaires :
Puis même à passer près d'une année en Angleterre, dans une maison peut-être fantasmée, mais qui respire directement l'homosexualité :
Ce faisant, c'est mine de rien la fin de la vie de Patton que Franklin J. Schaffner montre d'une façon plus cool que ce qui s'est passé en réalité - semble-t-il un accident de voiture, mais cela reste toujours contesté par certains :
Et c'est de fait la meilleure façon de conclure ce film, qui se termine avec ce plan superbe, et qui peut justement dater soit de 1940, soit de 40, tout simplement, en vue de la matérialisation de cette réincarnation que l'on a déjà vue, et qui fut visiblement très réelle dans la vie de Patton :
Que dire d'autre, sur ce très grand film ? Et bien que ceci, mais ce n'est pas rien : à l'écriture de son scénario a participé Francis Ford Coppola, qui sera responsable de Apocalypse Now d'ici neuf ans, et à la conception originale de sa musique le très renommé Jerry Goldsmith, également responsable du premier Alien d'ici neuf ans, comme quoi 1979 ne fut pas une mauvaise année, finalement... Meilleure preuve : ce film a récolté ne serait-ce que sept Oscars, dont évidemment celui de meilleur film, de meilleurs acteurs, de meilleur scénario et de meilleure musique. Comme quoi, tout ceci n'est pas rien, n'est-ce pas ?
Autres biopics (avec entre parenthèses la date du film, et le nom de la personne traitée) : Barry Lyndon (1975, Barry Lyndon), Raging Bull (1980, Jake LaMotta), Elephant Man (1980, John Merrick), Amadeus (1984, Wolfgang Amadeus Mozart), Bird (1988, Charlie Parker), Ed Wood (1994, Ed Wood), Braveheart (1995, William Wallace), A Straight Story (1999, Alvin Straight), The Insider (1999, Jeffrey Wigand), Ali (2002, Cassius Clay), Frida (2002, Frida Kahlo), Girl with a Pearl Earring (2003, Johannes Vermeer), Marie-Antoinette (2006, Marie-Antoinette), The Last King of Scotland (2006, Idi Amin Dada), La Môme (2007, Edith Piaf), Into the Wild (2007, Christopher McCandless), Zodiac (2007, Arthur Leigh Allen & Robert Graysmith), Invictus (2009, Nelson Mandela), J. Edgar (2011, J. Edgar Hoover), Silence (2017, jésuites portugais)
Libellés : Action, Biographie, Biopic, Documentaire, Guerre, Histoire, Schaffner
12 Comments:
Tout ceci n'est par rien en effet comme tu le conclues si bien. Alors là, mais alors là je partage ton avis à 200% ! Quel chef-d'oeuvre, quel film, quel impact... Ma partie préférée reste celle de Parleme même si elle n'est pas la meilleure. Mais la scène d'ouverture, putain... C'est là qu'on se dit que c'est du Cinéma avec un grand C... A voir en VO bien évidemment !
A voir et à revoir. Belle analyse.
N'est-ce pas, que je conclue bien ?
En tout cas, merci beaucoup de ton Comment... Parce que je crois que le découragement général allait m'entrainer rapidement dans un découragement plus particulier - celui visant ce Blog, bien sûr !
Il ne faut pas se décourager Vincent. Je vois certain bloggeurs qui mettent des commentaires sur plusieurs de mes articles en même pas deux minutes des fois. Or la lecture de ces billets prend tout au plus cinq minutes... Je suis assez découragé de temps à autres. Moi au moins j'ai le respect de lire tes articles en entier avant de les commenter. Continues, j'aime. J'aime aussi ton optimisme et ta vision du cinéma qui est large !
Que dire, sinon merci ? En tous cas, je n'espère pas me décourager, et je suis d'un optimisme assez anormal... Je pense que ceci n'est pas trop mal !
D'autres films en vue ?
Oh que oui ! Mais ceci reste un secret, du moins en public...
salut vincent,super film méme si je ne comment pas trop je lit toujours.et alors l'echelle de jacob je l'ai revue il y as quelques jours et ça c'est quelque chose.merci et continu meme si pas trop de comment gilles
N'est-ce pas, hein, que c'est quelque chose ? Ne t'en fait pas pour les Comments, je connais bien ton emploi du temps surchargé en ce moment !
Super film que j'ai acheté récemment et fait découvrir à Mon fils Sacha qui a adoré. J'ai aussi beaucoup aimé la musique avec ce petit thème récurent aus trompettes. Comment vas-tu Vincent? As-tu reçu mon lien sur le film où l'on montre un orchestre de pauvres qui jouent sur des instruments faits avec des bidons de récup ?
Fred leladefind'année
Comme quoi, je ne me plante pas trop dans ma sélection générale, n'est-ce pas ?
J'ai bel et bien reçu ton lien, si du moins celui-ci est envers un film Français, ce que je crois... Mais non, je ne l'ai pas vu. Par contre, j'aime évidemment beaucoup la musique de Jerry Goldsmith présente sur ce fameux PATTON... Mais je l'ai déjà dit dans le texte, juste à la fin !
Hello nice bloog
Thank you !
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