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  • mardi, février 12, 2013

    PREDATOR 2 (STEPHEN HOPKINS)

    Et oui, voilà le second, en 1990 !
    Ce n'est pas seulement parce qu'il est dû à Stephen Hopkins que ce film doit être considéré comme assez génial (n'oublions pas que ce réalisateur a donné jour, une fois compté son tout premier Freddy 5, à Blown Away et à Suspicion), mais aussi car il se rapproche ainsi de la série des Aliens, tous différents, et pourtant tous aussi magiques les uns que les autres. Laissons-nous tout d'abord aller sur la série des divergences et montrer en quoi les deux films se séparent, à commencer par la couverture du DVD, qui ne cherche plus cette fois à cacher son monstre :
    Au départ, tout le monde va croire que celui-ci se déroule, tout comme le précédent, dans la forêt :
    Mais ceci ne va durer que quelques secondes, avant que l'on s'aperçoive du lieu bien connu de ce film :
    Et du reste de celui qui a remplacé Arnold Schwarzenegger, le très connu Danny Glover, déjà célèbre à l'époque dans ses deux premières Arme Fatale :
    En ai-je fini avec les différences ? Bien sûr que non... Continuons avec le propre regard du Predator, qui se déclenche très rapidement :
    De même que son aspect, que l'on met durant le premier film autant de temps à réaliser que les personnages, alors qu'il se révèle durant le second tout aussi rapide :
    Je voudrais aussi parler des seconds rôles, tout d'abord à commencer par celui de Rubén Blades, tout autant réputé comme musicien que comme acteur - mais qui malheureusement est très vite éliminé :
    Quitte à poursuivre avec celui de Bill Paxton, non seulement tout à la fois présent dans Aliens et dans Terminator, mais aussi doué d'un sens de l'humour difficilement rattrapable :
    Il ne faudrait pas pour autant en oublier Gary Busey, qui fait là comme souvent un rôle de méchant, mais ne s'en révèle pas pour le moins impressionnant :
    En ai-je fini avec les différences entre les deux films ? Sans doute non, mais laissez-moi en parler quand bon me semblera. Ou alors, tel qu'ici, dans ce qui m'a semblé un grand clin d'œil à Outland de Peter Hyams, sorti près de dix ans auparavant :
    Que se passe t-il dans ce film ? Tout d'abord, la scène privée de la rencontre du fameux Predator, c'est assez évident :
    Mais surtout, la scène du métro, dotée d'un minimum de sens de l'humour et, soit dit au passage, très bien filmée :
    Sauf que cette fois-ci, l'humour n'est pas du tout à sa place, et nous devrons tirer définitivement un trait sur Bill Paxton :
    Et du reste, aussi sur María Conchita Alonso, qui bien que toujours vivante, ne puisse plus continuer pour une raison bien simple :
    Résultat : ne reste plus à Michael Harrigan (Danny Glover), avec tous ses morts ou ses incapables, qu'à se coltiner avec Gary Busey, ce qui ne sera pas spécialement facile. Mais néanmoins beaucoup mieux soutenu que durant la première partie, alors que le lieu se révèle nettement plus laid - un frigidaire géant :
    Les visions, au travers des caméras situées en cet endroit ou des yeux de Predator, sont absolument fascinantes :
    Mais la mort de Gary Busey l'est beaucoup moins, laissant Danny Glover à la même place que Arnold Schwarzenegger dans le premier Predator, c'est à dire tout seul :
    C'est le moment de revenir, sinon à l'humour, du moins à une façon beaucoup plus légère, ce qui n'était pas du tout le cas dans le film original :
    On bénéficie, du reste, de très fameuses citations qu'il est inutile de rappeler, surtout la première, n'est-ce pas ?
    Et le film se termine plutôt comme cela, avec la présence de Danny Glover face à cinq ou six Predator, qui non seulement ne s'avèrent pas méchant avec lui, mais dont le chef lui refile une vieille arme, dédiée à "Raphaël Adolini, 1715" :
    Bon, ce n'est pas la réelle fin du film... Mais par la suite, il ne se passe plus vraiment grand chose, c'est inutile d'insister là-dessus :
    Stephen Hopkins a t-il voulu se ménager à ce sujet ? J'en doute, même s'il existe un prétendu Alien Versus Predator, lequel est relativement lamentable, bien que sa fin soit davantage tournée vers ce deuxième Predator, et à sa réunion avec les hommes plutôt que leur destruction - ce qui restera le propre des Aliens.
    En ai-je assez dit sur les différences entre Predator 2 et Predator ? Je l'ignore, mais en revanche, ce que je sais, c'est que la musique, toujours de Alan Silvestri, apparaît de façon nettement moins puissante que dans le premier, où elle était, je vous le rappelle, monumentale. Mais cela ne saurait faire oublier sa récurrence inverse, la confiance accordée aux très nombreux acteurs sur le coup, ainsi que les grands dialogues appropriés, et de temps en temps assez drôles. Allez, une dernière image pour la route :
    Ce sera, non seulement, une occasion assez rare de se payer la musique de Alan Silvestri, mais aussi la façon de voir ces deux Predator comme une double vision, impossibles à mettre en commun une fois qu'on les connait, mais aussi difficiles à séparer, tellement ils vont bien ensemble. Je peux difficilement dire mieux, n'est-ce pas ?
    Autres films du même réalisateur : A Nightmare on Elm Street : The Dream Child

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    4 Comments:

    Blogger Robbin said...

    Waouh... Tu m'as trop donné envie de le voir, sachant que je ne le connais pas celui-là ! En plus avec Danny Glover (L'Arme Fatale : saga excellente).

    J'ai trop envie de le voir !!!

    mardi, 12 février, 2013  
    Blogger Vincent said...

    Bien content, de t'avoir donné envie de le voir... C'est vrai que Danny Glover - sans parler de la saga L'ARME FATALE - est vraiment géant, de son côté !

    mardi, 12 février, 2013  
    Anonymous Anonyme said...

    Pour ma part je trouve le score de Silvestri aussi percutant que dans le premier, il a su se renouveler sans tomber dans la redite.

    lundi, 10 décembre, 2018  
    Blogger Vincent said...

    Oui, tu as raison…
    Alan Silvestri est toujours aussi génial, que ce soit dans un film ou dans l'autre !

    mardi, 11 décembre, 2018  

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