FINAL DESTINATION (JAMES WONG)
Il est un petit peu curieux que je vous parle encore d'un film (Destination Finale, en français) datant de l'an 2000, mais je dois avouer que cette œuvre me fait toujours autant d'effet, de même que Cube de Vincenzo Natali ou Requiem for a Dream de Darren Aronovsky, sortis quasiment la même année...
Il faut dire que le réalisateur James Wong est déjà fort connu pour sa contribution télévisée à deux saisons de X-Files, et que son scénariste associé se trouve être Glen Morgan, lui-aussi spécialiste de la série de Chris Carter… L'an 2000 offre donc à tous les deux l'occasion de réaliser leur premier film, ce qu'ils firent très royalement, aidant du coup un paquet d'acteurs tous encore inconnus à se faire un nom, et une musique signée Shirley Walker à se révéler très efficace !
Il faut dire que le réalisateur James Wong est déjà fort connu pour sa contribution télévisée à deux saisons de X-Files, et que son scénariste associé se trouve être Glen Morgan, lui-aussi spécialiste de la série de Chris Carter… L'an 2000 offre donc à tous les deux l'occasion de réaliser leur premier film, ce qu'ils firent très royalement, aidant du coup un paquet d'acteurs tous encore inconnus à se faire un nom, et une musique signée Shirley Walker à se révéler très efficace !
Tout ça pour un budget assez maigre de 23 millions de dollars, mais qui devait rapporter plus de 112 millions... Et bien que ce genre de recettes ne soit pas très typique de la France, on prend quand même l'avion de l'aéroport JFK à New-York, pour débuter le film en route pour Paris :
C'est au départ toute la classe française du lycée qui doit se rendre dans la capitale, accompagné par deux professeurs, et surtout par le jeune Alex Browning (Devon Sawa) :
Qui sans doute angoisse un tout petit peu, mais après tout, c'est bien normal, quand on prend pour la toute première fois l'avion, pour une durée aussi longue :
Ce qui est moins normal, par contre, c'est qu'au bout de dix minutes, un certain nombre de choses finissent par se déclencher par elles-mêmes :
Allant de plus en plus vite, pour en finir par l'explosion du propre avion - très bien filmé, au passage :
Fort heureusement, ceci ne se révèle être qu'un rêve - ou plutôt, un véritable cauchemar, exactement d'ailleurs comme dans Total Recall (un film de 1990), qui débute de la même façon par une scène absolument terrifiante, qui se termine par le vrai réveil de l'acteur principal…
C'est la même chose qui se passe ici, où Alex a du mal à croire qu'il est toujours vivant, et s'offre un visage assez paranoïaque :
Car même s'il sait qu'il va pour l'instant relativement bien, rien ne le persuade que ce rêve ne serait pas, après tout, quelque part prémonitoire :
Raison pour laquelle, lui et six autres personnes sont immédiatement expulsés de l'avion, sans aucune possibilité de se racheter :
Tant mieux pour eux, du reste, car à peine dix minutes plus tard, le vol qui a emmené tout le reste de la classe finit par se crasher pour de bon, et cette fois, ce n'est pas du tout un rêve…
Ceci se veut sans doute fort réaliste, car le crash de l'avion a été très inspiré par celui de TWA 800, qui s'est écrasé en 1996 :
L'on devine de plus en plus ces forces d'eau très puissantes, et en même temps relativement intelligentes, qui se glissent vers lui :
Mais comme le dit si bien ce morceau de journal, la mort se révèle bien présente pour Tod, et finit par l'étrangler dans sa baignoire - disons, le "faire s'étrangler" par une volonté de suicide, c'est du moins ce que prétendent ses parents et le FBI :
Le moins clair pour Alex, c'est que Claire était aussi présente sur les lieux après coup, et elle s'explique alors enfin sur ce qu'elle a ressenti dans l'avion :
Tous deux en profitent alors pour se glisser au sein du crématorium, où le corps de Tod est toujours présent :
Et c'est là qu'ils rencontrent, contre toute attente, William Bludworth (Tony Todd), le fameux docteur, qui leur révèle que "la mort a un nouveau plan" - sous-entendu, qu'elle souhaite arriver au même résultat que s'ils étaient restés à bord de l'avion, en changeant un tout petit peu les traditions :
Conviction fortement partagée par Claire :
A ce moment, l'on retrouve enfin deux autres des sept restants, Carter Horton (Kerr Smith) et Terry Chaney (Amanda Detmer), qui sont en couple, et se dispute toujours sur la même chose…
Le garçon prétendant, face à Alex, qu'il ne va jamais mourir, alors que la jeune fille en a marre de ces discussions interminables, et se contente de déclarer qu'elle est toujours vivante :
Chose qui ne va, hélas, pas durer très longtemps pour elle, percutée par un autocar :
C'est la seconde mort, pour Alex, et il commence à se demander s'il n'y a pas un plan derrière tout cela, ce qu'a semblé lui révéler une émission de télévision:
On en vient donc assez vite à la seule institutrice qui est demeurée à terre, Valerie Lewton (Kristen Cloke), et qui s'avère très triste d'avoir laissé sa place au professeur plus âgé qu'elle à bord de l'avion :
Mais cette fois-ci, Alex suit sa carte, et se rend aussi vite que possible à la maison de Valerie…
Sauf que les agents du FBI l'attendent pour de bon, le coincent, l'emmènent à une sorte d'interrogatoire, et du coup laissent Valerie toute seule face à, devinez quoi… Et oui, le feu, qui débute tout d'abord très légèrement :
Puis évidemment s'embrase pour de bon :
Lui laissant juste le temps de faire ce geste peu souhaitable, qui a très vite raison d'elle :
Entre-temps, Alex a été relâché par le FBI, et se précipite dans la maison… Sauf qu'il la trouve déjà morte, laisse ses empreintes sur le couteau en tentant de la sauver, et assiste impuissant à la destruction totale de l'habitation :
Cela nous précise, quoi qu'il en soit, le processus de ce film angoissant, basé sur la mort qui se révèle toujours implacable, quelles que soient les possibilités imposées…
On le découvre d'une façon encore plus pertinente, quand le très énervant Carter Horton décide pour de bon de s'opposer à l'idéologie d'Alex et de Claire, de choisir "comme il en a envie" le moment de sa mort, quitte à axer sa voiture sur une voie ferrée :
Fort heureusement, au dernier moment, Alex réussit à le sortir de cette voiture curieusement impossible à redémarrer, qui se décompose face au train de façon très rapide :
Ouf, cela nous laisse donc les quatre personnes toujours vivantes, Alex, Claire, Carter, et Billy Hitchcock (Seann William Scott) :
Cela va malheureusement durer très peu de temps, car un bout de métal va s'envoler dans l'air déclenché par le train, arrivant de très près dans la gorge de Billy :
Et pour ainsi dire, lui coupant la tête d'une façon très visible à l'écran - et peut-être est-ce pour cela que, comme tout le monde, Billy avait le nom de famille d'un très grand réalisateur de films d'horreur, Alfred Hitchcock :
Bref, il n'en reste plus que trois encore vivants : Carter, Claire, et Alex… Ce dernier se rend dès qu'il peut dans un appartement prêtée par la jeune fille, et se protège des dangers de la façon la plus délirante possible :
Tandis que celle-ci, Claire, se redirige vers sa maison… Où elle est hélas presque victime à son tour d'un incendie qui ne semble pas du tout hasardeux :
Et qu'elle tente de sortir avec l'aide de sa voiture, qui donne malheureusement à son tour le feu à pas mal d'éléments... Ce qu'Alex va tenter à tout prix de déjouer une ultime fois, en suivant l'unique voie qu'il estime possible dans sa tête :
Fort heureusement, tout se passe plutôt bien, et nous voici six mois plus tard enfin dans un avion destiné à Paris, et qui arrive bien dans la capitale :
Carter est là, Claire de même… Et Alex semble bien vivant lui aussi, même s'il se pose toujours une question fondamentale, sur l'invincibilité de la mort programmée :
Aurait-il raison ?
Ou bien non ?
C'est ce qu'on ne verra pas, mais bien évidemment, Carter y passera comme les quatre autres, cette fois-ci sous la barre de néons se ruant vers lui… Il ne reste donc plus qu'Alex et Claire, depuis un certain temps amoureux l'un de l'autre, et ce film - surprenant à bien des égards - a seulement duré une heure et demie !
Que dire d'autre ? Et bien, tout d'abord qu'il s'agit d'une fort belle performance de James Wong, qui tout en faisant débuter des acteurs inconnus, et en employant une musicienne peu célèbre, a lui-même tourné son premier film, absolument remarquable à bien des niveaux, dont les plus marquants sont la pureté du scénario, et la perfection du montage et de la lumière… Evidement, depuis 23 ans, l'âge des acteurs et des actrices a beaucoup changé, mais pas forcément dans un sens négatif :
Qui sans doute angoisse un tout petit peu, mais après tout, c'est bien normal, quand on prend pour la toute première fois l'avion, pour une durée aussi longue :
Ce qui est moins normal, par contre, c'est qu'au bout de dix minutes, un certain nombre de choses finissent par se déclencher par elles-mêmes :
Allant de plus en plus vite, pour en finir par l'explosion du propre avion - très bien filmé, au passage :
Fort heureusement, ceci ne se révèle être qu'un rêve - ou plutôt, un véritable cauchemar, exactement d'ailleurs comme dans Total Recall (un film de 1990), qui débute de la même façon par une scène absolument terrifiante, qui se termine par le vrai réveil de l'acteur principal…
C'est la même chose qui se passe ici, où Alex a du mal à croire qu'il est toujours vivant, et s'offre un visage assez paranoïaque :
Car même s'il sait qu'il va pour l'instant relativement bien, rien ne le persuade que ce rêve ne serait pas, après tout, quelque part prémonitoire :
Raison pour laquelle, lui et six autres personnes sont immédiatement expulsés de l'avion, sans aucune possibilité de se racheter :
Tant mieux pour eux, du reste, car à peine dix minutes plus tard, le vol qui a emmené tout le reste de la classe finit par se crasher pour de bon, et cette fois, ce n'est pas du tout un rêve…
Ceci se veut sans doute fort réaliste, car le crash de l'avion a été très inspiré par celui de TWA 800, qui s'est écrasé en 1996 :
Au sein de ce petit groupe, on remarque bien sûr Claire Rivers (Ali Larter), qui sans dire pour l'instant à quel point elle a eu une expérience assez proche de celle d'Alex, le remercie tout au moins avec une grande honnêteté, lors de la cérémonie funèbre qui a lieu pour tous ces morts :
On remarque aussi Tod Waggner (Chad Donella), l'un des meilleurs amis d'Alex, encore vivant, lui aussi… Mais malheureusement, il se révèle confronté à tout autre chose (une fois de plus, c'est magistralement filmé) :L'on devine de plus en plus ces forces d'eau très puissantes, et en même temps relativement intelligentes, qui se glissent vers lui :
Au même instant, Alex, resté chez lui, a une expérience tout à fait étrange et déroutante avec un morceau de papier arraché au hasard par le vent :
Mais comme le dit si bien ce morceau de journal, la mort se révèle bien présente pour Tod, et finit par l'étrangler dans sa baignoire - disons, le "faire s'étrangler" par une volonté de suicide, c'est du moins ce que prétendent ses parents et le FBI :
Le moins clair pour Alex, c'est que Claire était aussi présente sur les lieux après coup, et elle s'explique alors enfin sur ce qu'elle a ressenti dans l'avion :
Tous deux en profitent alors pour se glisser au sein du crématorium, où le corps de Tod est toujours présent :
Et c'est là qu'ils rencontrent, contre toute attente, William Bludworth (Tony Todd), le fameux docteur, qui leur révèle que "la mort a un nouveau plan" - sous-entendu, qu'elle souhaite arriver au même résultat que s'ils étaient restés à bord de l'avion, en changeant un tout petit peu les traditions :
Conviction fortement partagée par Claire :
A ce moment, l'on retrouve enfin deux autres des sept restants, Carter Horton (Kerr Smith) et Terry Chaney (Amanda Detmer), qui sont en couple, et se dispute toujours sur la même chose…
Le garçon prétendant, face à Alex, qu'il ne va jamais mourir, alors que la jeune fille en a marre de ces discussions interminables, et se contente de déclarer qu'elle est toujours vivante :
Chose qui ne va, hélas, pas durer très longtemps pour elle, percutée par un autocar :
C'est la seconde mort, pour Alex, et il commence à se demander s'il n'y a pas un plan derrière tout cela, ce qu'a semblé lui révéler une émission de télévision:
On en vient donc assez vite à la seule institutrice qui est demeurée à terre, Valerie Lewton (Kristen Cloke), et qui s'avère très triste d'avoir laissé sa place au professeur plus âgé qu'elle à bord de l'avion :
Mais cette fois-ci, Alex suit sa carte, et se rend aussi vite que possible à la maison de Valerie…
Sauf que les agents du FBI l'attendent pour de bon, le coincent, l'emmènent à une sorte d'interrogatoire, et du coup laissent Valerie toute seule face à, devinez quoi… Et oui, le feu, qui débute tout d'abord très légèrement :
Puis évidemment s'embrase pour de bon :
Lui laissant juste le temps de faire ce geste peu souhaitable, qui a très vite raison d'elle :
Entre-temps, Alex a été relâché par le FBI, et se précipite dans la maison… Sauf qu'il la trouve déjà morte, laisse ses empreintes sur le couteau en tentant de la sauver, et assiste impuissant à la destruction totale de l'habitation :
Cela nous précise, quoi qu'il en soit, le processus de ce film angoissant, basé sur la mort qui se révèle toujours implacable, quelles que soient les possibilités imposées…
On le découvre d'une façon encore plus pertinente, quand le très énervant Carter Horton décide pour de bon de s'opposer à l'idéologie d'Alex et de Claire, de choisir "comme il en a envie" le moment de sa mort, quitte à axer sa voiture sur une voie ferrée :
Fort heureusement, au dernier moment, Alex réussit à le sortir de cette voiture curieusement impossible à redémarrer, qui se décompose face au train de façon très rapide :
Ouf, cela nous laisse donc les quatre personnes toujours vivantes, Alex, Claire, Carter, et Billy Hitchcock (Seann William Scott) :
Cela va malheureusement durer très peu de temps, car un bout de métal va s'envoler dans l'air déclenché par le train, arrivant de très près dans la gorge de Billy :
Et pour ainsi dire, lui coupant la tête d'une façon très visible à l'écran - et peut-être est-ce pour cela que, comme tout le monde, Billy avait le nom de famille d'un très grand réalisateur de films d'horreur, Alfred Hitchcock :
Bref, il n'en reste plus que trois encore vivants : Carter, Claire, et Alex… Ce dernier se rend dès qu'il peut dans un appartement prêtée par la jeune fille, et se protège des dangers de la façon la plus délirante possible :
Tandis que celle-ci, Claire, se redirige vers sa maison… Où elle est hélas presque victime à son tour d'un incendie qui ne semble pas du tout hasardeux :
Et qu'elle tente de sortir avec l'aide de sa voiture, qui donne malheureusement à son tour le feu à pas mal d'éléments... Ce qu'Alex va tenter à tout prix de déjouer une ultime fois, en suivant l'unique voie qu'il estime possible dans sa tête :
Ce qui va in extremis se révéler efficace pour Claire, mais beaucoup moins pour lui, qui se retrouve pris dans cette explosion finale, et semble ne plus respirer :
C'est ce qu'on voit autour de son voyage astral dont on ne connaît pas encore l'issue, très bien réalisé par Wong :Fort heureusement, tout se passe plutôt bien, et nous voici six mois plus tard enfin dans un avion destiné à Paris, et qui arrive bien dans la capitale :
Carter est là, Claire de même… Et Alex semble bien vivant lui aussi, même s'il se pose toujours une question fondamentale, sur l'invincibilité de la mort programmée :
Aurait-il raison ?
Ou bien non ?
C'est ce qu'on ne verra pas, mais bien évidemment, Carter y passera comme les quatre autres, cette fois-ci sous la barre de néons se ruant vers lui… Il ne reste donc plus qu'Alex et Claire, depuis un certain temps amoureux l'un de l'autre, et ce film - surprenant à bien des égards - a seulement duré une heure et demie !
Que dire d'autre ? Et bien, tout d'abord qu'il s'agit d'une fort belle performance de James Wong, qui tout en faisant débuter des acteurs inconnus, et en employant une musicienne peu célèbre, a lui-même tourné son premier film, absolument remarquable à bien des niveaux, dont les plus marquants sont la pureté du scénario, et la perfection du montage et de la lumière… Evidement, depuis 23 ans, l'âge des acteurs et des actrices a beaucoup changé, mais pas forcément dans un sens négatif :
D'autre part, il faut bien savoir que la réussite de Destination Finale fut tellement marquante que cela se transforma très vite en une série de cinq films, qui non seulement porteront tous le même nom, mais en outre marcheront à l'identique très bien (alors que seul Destination Finale 3 était de nouveau réalisé par James Wong)...
On pourrait certes parler de l'expérience de séries fameuses, telles que Alien, Star Wars, Terminator... Mais assez peu ont connu le grand succès de celle-ci d'un bout à l'autre (L'Arme Fatale, Mission Impossible), soit la préférence de la une et de la trois, parce que tournées par le même réalisateur (Die Hard, Indiana Jones), voilà, je n'en dirai pas plus...
Ah si, juste une dernière chose : James Wong a remporté le prix 2001 de Saturn Award du meilleur film d'horreur, et Devon Sawa (Alex), le prix du même club pour sa performance de meilleur jeune acteur ! Pas mal, non ?
On pourrait certes parler de l'expérience de séries fameuses, telles que Alien, Star Wars, Terminator... Mais assez peu ont connu le grand succès de celle-ci d'un bout à l'autre (L'Arme Fatale, Mission Impossible), soit la préférence de la une et de la trois, parce que tournées par le même réalisateur (Die Hard, Indiana Jones), voilà, je n'en dirai pas plus...
Ah si, juste une dernière chose : James Wong a remporté le prix 2001 de Saturn Award du meilleur film d'horreur, et Devon Sawa (Alex), le prix du même club pour sa performance de meilleur jeune acteur ! Pas mal, non ?
2 Comments:
bon je ne cours pas aprés mais pour un petit frisson j'en ai vu trois et peutêtre quatre ,
la destination finale ne me plait pas .
sofia soleil
a tout hasard je te signale quand même que j'ai laisser quequechose sur le sélé et l'aigle .
pour les autrichiens ,,,, plus tard
Surtout que le premier des six DESTINATION FINALE m'a l'air d'être le meilleur... Mais peut-être que je me trompe ?
En tous cas, oui, j'ai bien lu tes commentaires au sujet des refuges du Sélé et de l'Aigle... Ne t'inquiète pas pour ça !
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