SPIDER-MAN (SAM RAIMI)
Et oui, nous sommes maintenant en janvier 2022, raison pour laquelle je change - provisoirement - le type de films dont il est question. La réalisation en est due à Sam Raimi en 2002, soit vingt ans plus tôt, et cet Opus se trouve dans la même lignée que Jurassic Park (1993) et Lost World : Jurassic Park (1997), avec en outre le même puissant scénariste, David Koepp. Pas mal, non, comme début d'année ?
Et comme toute bonne aventure S.F, celle-ci démarre avec un plan d'une grosse évidence :
De quoi s'agit-il, cette fois ? Pas du tout de la même histoire que Jurassic Park, lequel tenait bien la route, malgré les conséquences de la réapparition des dinosaures... Ici, nous sommes au contraire dans un récit en apparence très logique, qui dès le départ se base sur la beauté et l'intelligence de Mary Jane Watson (Kirsten Dunst, fort connue depuis ses débuts dans Jumanji, à l'âge de 13 ans !) :
Et d'autre part, sur Peter Parker, alias Spider-Man (Tobey Maguire), le véritable héros du film, qui dès le début va se faire contaminer par cette araignée toute-puissante - ce qui, entre parenthèses, justifie le titre, et va peu à peu lui donner d'incroyables moyens :
Il ne reste plus donc qu'à lui trouver un opposé absolu, Norman Osborn, alias le Bouffon vert (Willem Dafoe)... Au départ, rien ne les place pourtant sur la route l'un de l'autre, ne serait-ce qu'à cause de son âge, ou bien de son poste très brillant de directeur d'une société militaire :
Mais ceci va bientôt se dégrader au plus haut point, d'une part avec ce que cet ingénieur se sent obligé de faire, afin de remporter le poste qu'il souhaitait occuper à côté du général - acte qui lui vaut au passage la mort de son plus proche collaborateur :
D'autre part, soyons logique, avec la transformation qui va peu à peu affecter Peter Parker, à commencer par ses lunettes, désormais totalement inutiles :
Suivi aussitôt après par cette descente hallucinante dans l'escalier de la maison, qu'heureusement son oncle Ben Parker (Cliff Robertson) - le substitut de ses propres parents, décédés - ne voit pas :
Et enfin, une fois rendu à l'école, par cette étonnante glissade de la belle Mary Jane Watson :
Dont il récupère instantanément le plateau, sans pouvoir cependant dire pourquoi, ou comment il s'y est pris :
Mais il va s'en apercevoir un peu plus dans cette bagarre involontaire, où chaque geste de son adversaire est semble-t-il vu à l'avance, et ainsi réduit à néant :
C'est donc comme ça qu'il découvre qu'en fait, la piqûre de l'araignée ne lui a pas fait que du mal, mais l'a aussi doté d'énormes pouvoirs, qu'il commence tout juste à exploiter :
Bon, c'est la toute première fois qu'il vole, alors il est un petit peu normal que son essai initial se termine légèrement différemment de ce qu'il avait prévu :
Mais dans l'ensemble, cela se passe plutôt très bien... Et l'encourage même à conquérir l'achat d'une voiture, un grand atout dans la conquête de Mary Jane Watson, ce qu'il pourrait faire grâce à sa victoire sur un match de catch particulièrement tendu - et pour lequel il dessine son premier costume :
Ainsi qu'il choisit son nom, cela va de soi :
Le combat avec le catcheur (Randy Savage) ne s'annonce pas très bien, surtout compte tenu de cette cage artificielle, mise au dernier moment... Mais c'est mal compter avec les pouvoirs de Peter Parker - autrement dit, Spider-Man -, qui va définitivement s'en sortir, coinçant même ce candidat bien avant les trois minutes prévues du combat :
Donc, tout va bien, en apparence ! Mais c'est assez mal compter sur l'organisateur de ce match, qui ne voit pas l'utilité de payer aussi bien Spider-Man, quelqu'un qui n'a même pas tenu son adversaire les trois minutes prévues :
Du coup, ce pauvre Spider-Man trouve ça totalement logique de laisser un autre voleur se rendre sur les lieux, et ne rien faire pour le dissuader de s'en prendre à cet argent, qui au départ lui était dû :
L'on croit ça très simple, mais c'est au contraire la phase la plus riche de l'intrigue en question... D'une part, parce que l'oncle Ben de Peter Parker est malheureusement assassiné par le voleur en question :
Mais aussi parce que Peter Parker maîtrise de mieux en mieux les pouvoirs que l'araignée lui a offert... Au point de laisser passer le voleur par la fenêtre, au moment où celui-ci s'y attend le moins, et qui lui vaut quasi instantanément une renommée d'enfer :
Incroyable, n'est-ce pas ? Certes, l'on pourrait s'y attendre... Mais durant le même temps, Norman Osborn - surnommé le Bouffon vert - se livre à toute la destruction du projet qui lui est opposé, celui de l'antre du général Slocum :
C'est ainsi le moment précis du film, au bout d'une heure, où les deux puissances aériennes des USA se retrouvent toutes deux à leur point crucial, sachant que pour l'instant, la préférence du grand public va très nettement en faveur de Spider-Man :
Celui-ci en est d'ailleurs très content, puisque cela va lui permettre d'exercer le métier dont il rêve, photographe, sous la direction coriace de Jonah Jameson (J. K. Simmons) - qui s'énerve beaucoup, justement, du manque de photos de Spider-Man :
Pour Norman Osborn, par contre, il en va fort différemment... Car ce qu'il croyait être fort agréable à son égard, s'avère en effet extrêmement négatif le concernant, exigeant même sa prochaine démission :
Trop, c'est trop ! Autrement dit, le Bouffon vert n'hésite pas à se rendre à la grande fête, où il a prévu de rassembler tous les militaires qui lui sont opposés :
Malheureusement, à cette fête se trouve aussi présent son propre fils, Harry Osborn (James Franco), ainsi que la toute nouvelle amante de ce dernier, Mary Jane Watson :
Et c'est a priori la catastrophe, telle qu'on l'avait prévue :
Là, on voit pour la première fois le nouveau visage de Norman Osborn - qui certes ressemble fortement à celui d'un Bouffon vert, mais a l'inconvénient de passer pour un effet 3D, ce qui à partir de là, a rendu ce film moins passionnant que prévu, désolé :
Durant un court moment, l'on s'en sort... D'une part, parce que Spider-Man gagne provisoirement :
Mais aussi car Mary Jane Watson commence à être fan de lui - tout en ne sachant pas encore qu'il est tout simplement Peter Parker -, ce dont elle ne cessera de faire preuve jusqu'à la fin :
Ici se cristallise l'opposition entre les deux forces du monde, à savoir la plus négative possible - qui se parle d'ailleurs à lui-même, tout en ne sachant pas s'il s'agit d'un vrai double, ou simplement de son reflet dans le miroir :
Et d'un autre côté, celle qui ne pense qu'au bien et à l'humain, Peter Parker, qu'il va tenter de convaincre - heureusement sans succès - lors d'une rencontre insolite en pleine nuit :
Alors certes, le premier pense ensuite jouer un bon tour au second, en mettant le feu à tout un immeuble, où il ne reste plus que des enfants... Mais encore une fois, c'est bien raté, et confirme le grand Spider-Man dans sa puissance :
Il reste encore à découvrir à Norman Osborn qui se cache derrière ce pseudonyme, ce que quasiment personne ne sait pour l'instant :
Mais hélas, il va très vite s'en apercevoir :
En profitant du même coup pour débarrasser son cher fils de l'emprise qu'a sur lui la jolie Mary Jane Watson - alors qu'il vient à peine de la rencontrer :
Est-ce la fin du film ? Pas tout à fait... Mais hélas, tout le dernier quart d'heure se passe un petit peu à tenter pour Norman Osborn des actions bien inutiles, comme l'attentat envers la tante de Peter Parker, ou encore celui sur le téléphérique, dont il fait bénéficier tout à la fois Spider-Man et Mary Jane Winston, très désemparés par cette ultime possibilité :
De plus, tout est filmé dans une nuit bien profonde, ce qui n'arrange rien à cette fin de l'histoire :
Vous souhaitez savoir comment ça se termine, du moins dans un premier temps ?
Il n'y a pas de secret, c'est sûr et certain :
Mais il reste encore un dernier plan à tourner, fort heureusement à la lumière du jour. Tout d'abord, entre Peter Parker et Harry Osborn, ce dernier assistant à l'enterrement de son père, et disant d'emblée ses intentions vis-à-vis de Spider-Man - dont il est le seul et le dernier à ne pas connaître l'identité :
Ensuite, sur Mary Jane Watson, qui révèle cette fois-ci son amour sans aucun problème - sauf que l'homme concerné ne peut pas lui donner accès, et ceci dans les deux autres Spider-Man à venir (en 2004 et 2007) :
Vous voulez savoir ce que je pense de ce film ? J'en doute un petit peu, mais après tout, on ne sait jamais... Tout d'abord, je voudrais vous citer ceux que je trouve remarquables (et ils sont nombreux) : tout d'abord, le réalisateur lui-même, Sam Raimi, puis au moins les quatre acteurs de grande qualité, Tobey Maguire, Willem Dafoe, Kirsten Dunst et James Franco.
D'autre part, on doit bien sûr l'existence de ce premier Spider-Man à Marvel (ce qui s'est produit de nombreuses fois), son scénario presque parfait à David Koepp, et sa musique hallucinante à Danny Elfman, le compositeur fétiche de Tim Burton depuis 1985. Alors, comment cela se fait-il que je décroche un peu durant le dernier quart du film ? Je ne vais pas le dire, soyez rassurés, mais j'attends toujours - comme d'habitude - un commentaire de votre part, c'est clair !
4 Comments:
Tu as raison je n'apprécie pas vraiment ces films.mais comme tu dis,, il en faut pour tous.
On vas quand même se la souhaiter bonne cette année .
Oui, au fond, que diable ! Je sais bien que tu n'apprécies pas beaucoup ce type de films, mais je n'ai pas pu m'en empêcher, histoire de vraiment fêter le nouvel An... Ne t'inquiète pas, je reviens bien vite à mes habitudes, avec CAPE FEAR (autrement dit, LES NERFS À VIF) de Martin Scorsese, un vrai chef-d'œuvre ! Bonne année, en tous cas...
Merci Vincent, pour tes vœux dans mon grenier.
Ne m'en voeux pas si je ne me suis pas précipitée pour venir te souhaiter une bonne année sur tes blogs. Avec cette saloperie de virus qui joue les prolongations, j'ai un peu (beaucoup) de mal à souhaiter une bonne année à quiconque.
À la limite, je te souhaite une année moins pire que la dernière ;-)
Que 2022 soit pour toi deux fois mieux que 2021 et ce sera déjà bien, même si pour l'instant elle n'en prend pas le chemin.
Prends bien soin de toi, Vincent.
Bon courage, je t'embrasse (à travers le masque ;-))
Ne t'inquiètes pas, Tilia, je ne t'en veux pas du tout ! Tu as raison, en ce qui concerne cette année à venir, elle a en effet assez peu de chances de nous faire oublier 2021, hélas... Mais comme tu dis, prends bien soin de toi, moi aussi, je t'embrasse (avec mon masque) !
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