A NIGHTMARE ON ELM STREET 5 : THE DREAM CHILD (STEPHEN HOPKINS)
Après le réalisateur finlandais du N°4, c'est cette fois-ci à un australien que l'on propose l'année suivante (1989) ce film (renommé en français L'Enfant du cauchemar) - Stephen Hopkins, qui commença comme son précédent compère avec cette série, puis s'installa définitivement aux Etats-Unis d'une part avec le fascinant Predator 2 (1990), de l'autre avec Under Suspicion (2000).
On retrouve toujours Alice Johnson (Lisa Wilcox), qui pensait avoir définitivement tué Freddy Krueger (Robert Englund) lors de l'épisode précédent... Mais qui visiblement se trompe, c'est assez évident dès le début, même si ce n'est pour l'instant qu'une vision :
Bien qu'elle se sente assez mal, elle assiste néanmoins à la fête de fin d'année donnée par le collège, avec un assez grand succès :
Mais comme à l'accoutumée, une voix sur son chemin de retour la fait basculer sans plus tarder :
En l'occurrence, lors de l'accouchement de Freddy Krueger par sa mère, Amanda (Beatrice Boepple), qui s'est plutôt mal passé :
L'enfant apparait même immédiatement sur la forme qu'il a aujourd'hui... Mais provoque la colère de sa mère - comme vous pourrez le constater en écoutant ses confessions au père d'Alice Johnson sur cette vidéo :
Quoi qu'il en soit, Alice Johnson se rend compte - trop tard - de la véracité de l'évènement :
Au passage, elle est enceinte sans qu'elle le sache de Dan Jordan (Danny Hassel), qui était le dernier vivant lors de l'épisode précédent... Malheureusement, Dan Jordan tombe sur la voix étrange de sa propre mère, qui en fait est déformée par Freddy Krueger lui-même :
Dan Jordan finit par prendre une moto à la place de sa propre voiture, mais pas pour longtemps... Car il est en quelque sorte dévoré sauvagement par Freddy Krueger :
Alice Johnson réalise alors, ayant assisté à l'explosion finale de Dan Jordan, ce en quoi Freddy Krueger est différent :
Elle comprend sa situation grâce à une très bonne amie, Yvonne (Kelly Jo Minter), qui lui annonce la vérité qu'elle ne savait pas encore :
Et son futur fils, Jacob (Whit Hertford), lui apparait provisoirement :
Durant ce temps-ci, une autre amie d'Alice Johnson, Greta Gibson (Erika Anderson) se trouve à un repas organisé par ses parents :
On pourrait croire que c'est très bien, mais ce n'est pas le cas... Encore une fois à cause de Freddy Krueger, qui organise sa destruction scientifiquement à l'aide de la nourriture :
Et il est trop tard pour Alice Johnson de faire quelque chose, hélas :
Du coup, elle se rassemble avec Yvonne et Mark Grey (Joe Seely), lequel est un grand amateur de bande dessinée :
Alice Johnson tente d'accompagner - en vain - ce dernier durant son parcours onirique... Puis elle retombe d'une façon étrange sur son futur fils Jacob :
Elle décide alors de faire examiner dans le détail cette grossesse... Et de s'opposer - avec son père - aux parents de Dan Jordan, qui semblent prêts à tout pour récupérer Jacob :
Pendant de temps, Mark Grey se trouve happé par sa bande dessinée, et couvert par la voix de Freddy Krueger :
Lequel le tue sans aucun problème :
C'est - à mon humble avis - l'un des passages les plus brillants du film :
Alice Johnson dit donc la vérité à son propre père, et charge Yvonne d'une mission à ses yeux très importante, retrouver Amanda Krueger :
Mais c'est déjà bien tard, et Freddy Krueger tente un rapprochement entre lui et la dangereuse Alice Johnson :
Pourtant, de nombreuses personnes sont également présentes dans ce décor absolument fantastique (un grand merci à Stephen Hopkins), notamment Jacob et le défunt Dan Jordan :
Sans que ceci soit très clair, Freddy Krueger est définitivement absorbé par sa mère Amanda :
Et enfin, il meurt pour de vrai, et redonne naturellement place à Jacob, ainsi qu'à Yvonne, dans le cœur d'Alice Johnson :
Le trailer est plutôt original - ça se comprend :
On a reproché à ce film d'être l'un des moins rentables de la grande sage Freddy, qui compte - au moins - sept épisodes. C'est peut-être vrai, mais d'une part, Stephen Hopkins a été contraint de le finir en quatre semaines, d'autre part, il a tout de même dégagé 22 millions de dollars, ce qui est nettement au-dessus des 6 millions engagés.
Certes, le réalisateur n'a pas toujours été excellent par la suite, de même que Renny Harlin, malgré son superbe 58 minutes pour vivre (1990)... Mais il a, également en 1990, tourné Predator 2, et cela nous suffit largement !
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