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  • vendredi, janvier 25, 2019

    THE BOURNE IDENTITY (DOUG LIMAN)

    Un film excellent, de 2002… Et pour une fois, ce n'est absolument pas dû au titre français  :
    Mais bien sûr au titre original...
    Qui met l'accent tout à la fois sur le nom de famille et sa véritable recherche, tout comme le fit autrefois le roman de Robert Ludlum qui servit de base à ce réalisateur, et dont le graphisme de couverture est très proche de la première image du film :
    Alors certes, le réalisateur, Doug Liman, n'est pas immensément connu… Mais c'est l'un des très rares à avoir travaillé sur ce thème central, l'amnésie, qu'on a certes déjà vu dans Cube, mais très exagéré par Vincenzo Natali :
    En fait, dès le début, il ne sait pas vraiment qui il est :
    Ce qui, certes, l'autorise à se regarder inconsciemment dans un miroir, mais aussi faire preuve très vite de stupéfiantes capacités physiques, ce dont on est témoin à Zürich :
    Rien que pour faire ceci, le brillant acteur Matt Damon s'est très longuement préparé aux cascades, dont il effectua lui-même le plus grand nombre :
    N'oublions pas qu'il existe déjà cinq films à ce sujet, mais que seulement celui-ci fait appel à cette très lente remontée de l'identité, ce qui est crucial non seulement pour Matt Damon, mais aussi pour le réalisateur Doug Liman, qui a, je crois, tourné le premier et meilleur film de toute la série, qui fût ensuite portée par Paul Greengrass…
    C'est le moment d'en venir au second personnage le plus important du film, Marie Helena Kreutz (la très belle, du moins à mes yeux, Franka Potente), qui se révèle au tout début assez peu convaincue, mais ne tarde pas à réaliser que 20000 euros pour faire bénéficier de sa voiture, finalement, ce n'est pas si mal :
    Et même plutôt bien, soyons francs :
    Bon, il faut avouer qu'avant que tout ceci  ne soit possible, il a fallu à Jason Bourne tout d'abord se battre avec un premier prédateur, dont il ignore tout, c'est à dire son identité :
    Mais aussi s'engager dans une course-poursuite en voiture absolument hallucinante, dont hélas je n'ai pas trouvé l'image sur Internet, mis à part celle visiblement issue d'un jeu vidéo correspondant :
    Il n'empêche... Après un début relativement dur :
    L'un et l'autre se retrouve assez vite dans leurs bras mutuels, avec toute l'intensité que cette image vous permettra peut-être de ressentir :
    Quoiqu'il en soit, cela leur permettra de se rendre chez le frère de Franka Potente, en pleine campagne :
    Mais là, on ne va plus du tout rigoler avec Matt Damon, qui loin de fuir ses prédateurs, s'est tout juste un tout petit peu décalé de Paris :
    On va chercher à le tuer plusieurs fois, hélas sans succès, et même une défaite, pour tout dire… Cela ne dure pas très longtemps, mais ceci est dû à un acteur impeccable, qui joue si bien qu'on le reconnaît à peine, je parle bien sûr de Clive Owen : 
    Alors, qu'en est-il ? Et bien, tout va à la fois fort bien, avec la mort de ce redoutable chasseur, et le retour, très progressif, de Jason Bourne - Matt Damon - à sa réelle identité… Et tout va aussi de plus en plus mal, de sorte que le faux premier chef du Treadstone au CIA (Chris Cooper) se trouve contraint de vraiment organiser sa mort, voire même de s'en occuper - pour rien, fort heureusement - de façon personnelle :
     
    Hélas, tout se passe de pire en pire pour eux, et de mieux en mieux pour Matt Damon, de sorte que ceci va mettre très en colère le véritable "premier chef", le très sinistre Brian Cox, un acteur bien connu :
    Comptez-vous que je vous dise ce qui se passe ensuite, vers la toute fin du film ? Certes, je pourrais vous parler de la mort de certains individus, parmi les plus dangereux… Je pourrais aussi vous en dire plus au sujet du fameux Matt Damon (qui, en fait, ne s'appelle pas du tout Jason Bourne), et de sa très belle fin dans une île grecque où, avec le plus grand bonheur, il retrouve enfin Franka Potente… Mais je préfère terminer cet article avec cette image, où il rencontre pour la première fois cette actrice du second, troisième, et cinquième film, Julia Stiles :
    Voudrais-je dire par là que le quatrième est forcément le plus mauvais de tous ? Je ne sais pas, je n'ai vu que les trois premiers… Et même si le second, et surtout le troisième, tous deux dus à Paul Greengrass, ne sont pas mal du tout, notamment avec Scott Glenn, David Strathairn et Joan Allen, reprenant pour leur part la place des grands méchants, le premier, daté de 2002, est de très loin le meilleur de tous, et ceci est à attribuer bien sûr au réalisateur Doug Liman :
    Mais aussi à la très grande qualité du scénario original, dû non seulement à Tony Gilroy, mais aussi à Doug Liman et à Robert Ludlum, qui fut avant tous les autres l'écrivain qui donna tout son cœur à Jason Bourne…
    Lequel saura hélas qui il est VRAIMENT dans les films suivants… Ce qui certes n'enlèvera rien à sa grande maîtrise du rôle de Matt Damon, mais laissera de très loin ce film remporter et tenir sa première place (ce qui est le cas, soit dit juste en passant, de nombreux premiers Opus d'une série, qu'il s'agisse de Alien, de Terminator, de Mission Impossible, de Die Hard, de Scarface, d'Ocean's Eleven, etc) !

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