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  • dimanche, février 10, 2019

    FRANKENSTEIN (KENNETH BRANAGH)

    Un film trop génial (1994)...
    Dont vous regretterez sûrement de n'avoir que l'affiche en français :
    Mais heureusement, je possède aussi la couverture originale du DVD, qui en dit bien plus long, et d'une manière beaucoup plus discrète :
    Ce film est non seulement joué, mais aussi conçu par Kenneth Branagh, un acteur et réalisateur exceptionnel, qui non seulement n'est pas né aux Etats-Unis, ni même en Grande-Bretagne… Mais tout simplement en Irlande du Nord, en 1960, ce qui le qualifia donc, à 34 ans, pour devenir l'un des plus grands réalisateurs du monde :
    Et, bien sûr, également l'un des acteurs les plus brillants, comme on peut le voir dans ce film, où il occupe quasiment la place centrale :
    C'est d'ailleurs l'une des raisons pour laquelle il s'appelle Victor Frankenstein… L'autre étant bien sûr la personne à l'origine du scénario et du livre, qu'il fallait d'ailleurs incorporer au titre même du film, la fameuse Mary Shelley, autre britannique du XIXème siècle, dont je vous laisse découvrir la plutôt complexe personnalité…
    Impossible de résumer ce film de deux heures en une vingtaine de photos, inutile de le préciser… D'autant plus que sa trame est particulièrement complexe, à commencer par Helena Bonham Carter (qui se produira plus tard dans les fameux Fight Club, La Planète des Singes, Charlie et la Chocolaterie) :
    Qui non seulement joue ici sa sœur - ou sa demi-sœur - Elizabeth Lavenza :
    Mais aussi sa future femme et épouse - ce que l'on peut bien comprendre :
    Mais c'est bien sûr sans parler du professeur Waldmann, qui durant son enseignement, va beaucoup apprendre à Victor Frankenstein, y compris sur la vague de Prométhée, qu'il a lui-même abandonnée… L'on comprendra assez vite pourquoi il va y passer, non seulement à cause de son propre assassinat, mais aussi grâce à sa soi-disant résurrection, due à Victor Frankenstein, et interprétée par cet acteur fétiche, Robert De Niro, qui a facilement tourné dans une centaine de films :
    Alors certes, il commence d'une façon plutôt positive, en apprenant à lire, à parler, à écrire :
    Mais ceci va très nettement se dégrader, notamment à la suite de deux meurtres et de l'incendie d'une maison… Et surtout du fait qu'il apprend, plus ou moins par hasard, que sa conception et son existence sont dues à Victor Frankenstein, vers lequel il va désormais se concentrer afin d'obtenir ce qu'il veut, que ce soit dans le chaud ou le froid, la plaine ou la montagne, la vie ou la mort :
    C'est un petit peu le moment de faire une petite pause, pour se consacrer aux acteurs secondaires... Je veux tout d'abord parler de Tom Hulce - au sein du film, Henry Clerval -, qui occupe dans le cœur de Victor Frankenstein une vaste place en tant qu'ami, et ceci jusqu'à la fin de l'ouvrage :
    Il n'est pas apparu dans sa vie un grand nombre de fois sur le petit écrans, mais sa phénoménale représentation en tant que Mozart l'a rendu immédiatement célèbre dans le très connu Amadeus de Milos Forman, où il porte tout sur le dos du début à la fin :
    Ensuite, faisons une brève mention du père de Victor Frankenstein, Ian Holm, qui joue ici un personnage relativement discret, mais est capable de bien autre chose, ce dont il a déjà fait la preuve dans Alien, Brazil, le Cinquième Element, ou encore Aviator :
    Et pour en finir avec cette vague présentation, j'en termine avec le professeur Waldmann, finalement à l'origine de toute cette histoire, interprété par John Cleese (le grand fondateur de Monty Python's Flying Circus, et participant à un film qui l'a rendu célèbre dans le monde entier, un Poisson nommé Wanda) :
    Certes, c'est sûr que je n'en ai pas vraiment terminé avec tout cela… Je pourrais aussi vous parler de Aidan Quinn, non seulement très bon acteur, mais surtout celui qu'on voit tout à la fois au début et  à la fin du film… Ce qui est en fait l'exacte construction du livre de Mary Shelley, conçu en cinq parties d'histoire dans l'histoire, forme qui a été totalement respectée par Kenneth Branagh (contrairement à d'autres réalisations, bien plus anciennes) !
    Du coup, on en vient à la quatrième partie du film, sans doute la plus éprouvante de toutes, où non seulement le monstre (sans nom) finit par retrouver Victor Frankenstein :
    Mais aussi sa future femme, Elizabeth Lavenza, qu'il finit par tuer en disant : "Je tiens mes promesses"... Provoquant ainsi tout le travail de Victor Frankenstein, qui en reprenant son cœur, finit par créer cette nouvelle créature vivante, presqu'aussi monstrueuse que Robert De Niro :
    En bref, ceci entraine Elizabeth vers son suicide, la mise en feu de toute la maison, puis l'inévitable bataille entre les deux derniers restants… Dont je ne vous raconterai pas les conséquences :
    Mais en vous disant tout de même qu'ils meurent, petit à petit, tous les deux, laissant la cinquième histoire à Aidan Quinn, tout comme ce fut le cas de la première...
    C'est simplement merveilleux, quoique ceci peut aussi être qualifié de film d'horreur, il va sans dire… A qui devons-nous tout cela ? Et bien, à la rencontre assez fabuleuse entre le réalisateur et le scénariste Frank Darabont, le musicien Patrick Doyle, les grands acteurs que sont Robert De Niro, Helena Bonham Carter, Tom Hulce, Ian Holm, John Cleese, et bien sûr, Kenneth Branagh lui-même :
    Qui reviendra, juste deux ans plus tard, et du même coup à la fois acteur principal et réalisateur d'un film quasiment mythique, ne serait-ce que pour sa durée de quatre heures !!!… Je ne vous dis pas de quoi il est question, sinon qu'il ne s'agit pas, cette fois, d'un scénario dû à Mary Shelley, du XIXème siècle, mais bel et bien d'un très grand auteur de théâtre du XVIème siècle, William Shakespeare… En gros, donc, le modèle prédécesseur de Johann Sebastian Bach, le plus grand maître de la musique que l'on connait de nos jours !

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    1 Comments:

    Anonymous Jean-Paul Desverchère said...

    "Tu m’as donné des émotions sans me dire comment m'en servir."
    L'ordre traverse le temps à vitesse constante, en reproduisant ses règles récurrentes, à de jeunes esprits formatés pour l'entretien d'une seule pensée.
    Rien ne bouge, rien ne change.
    Le désordre intolérant et novateur, conteste la formation de ses maîtres en bouillonnant d'une imagination nouvelle euphorique et intuitive.
    Frankenstein, Phaéton solitaire et débordant d'enthousiasme, se laisse emporter par des théories ne maitrisant plus le moindre impact rationnel.
    On ne voit que son concept, sans s'apercevoir que celui-ci n'est qu'un boomerang programmé pour percuter en retour un nouveau penseur, galopant comme un cheval fou sur des luminosités trompeuses.
    La fougue et l'état second d'un savant devenu hors contrôle, ne donne naissance qu'à un aggloméré de chair et de sang, ne correspondant pas aux critères de la vie.
    Le faciès est repoussant, le geste brusque, l'environnement découvert ne possède aucune similitude avec un être semblant constitué de toute la désespérance humaine.
    Inapte aux rencontres, sa finalité ne lui montre que son atroce différence conduisant vers la vengeance, une créature carbonisée par la souffrance, laminant de reproches son créateur.

    mardi, 16 janvier, 2024  

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