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  • vendredi, mai 12, 2023

    PUBLIC ENEMIES (MICHAEL MANN)

    Tourné en 2009, ce film s'inspire du livre de Bryan Burrough (2004), qui porte comme sous-titre La plus grande vague de criminalité de l'Amérique et la naissance du FBI, 1933-1934. Autant dire qu'il s'agit d'un Opus important aux Etats-Unis, où le gangster et braqueur de banques John Dillinger fut le plus populaire de la Grande Dépression (1930), bien devant Bonnie and Clyde, Baby Face Nelson ou encore Pretty Boy Floyd.

    Il ne s'agit pas vraiment d'un biopic, mais plutôt d'un docudrame (documentaire dramatique) - c'est à dire une recréation fictionnelle et dramatisée d'évènements factuels. Il toucha en outre le double de l'investissement initial (100 millions de dollars), ce qui est beaucoup mieux que Miami Vice.

    John Dillinger (1903-1934) est magistralement interprété par Johnny Depp, qui porte quasiment tout le film sur ses épaules :

    On le voit dès le départ, où en 1933 il fait évader ses complices du Pénitencier fédéral de l'Indiana au cours d'une scène rocambolesque, à la suite de laquelle il décide finalement de se rendre à Chicago :
    Juste au même moment, l'on découvre alors Melvin Purvis (Christian Bale) en train d'arrêter Pretty Boy Floyd (Channing Tatum) - alors que dans la réalité, il l'a seulement eu exactement trois mois après la mort de John Dillinger :
    Ces deux personnages, John Dillinger et Melvin Purvis, sont en apparence aussi discrets que possible - l'exact opposé du couple de policiers dans le précédent film, Miami Vice. Mais ceci n'empêche pas John Dillinger de faire son premier casse de façon fort réussie, où son autorité se dévoile sans perdre de parole :
    Peu de temps après, l'on prend enfin conscience du véritable problème des Etats-Unis, que J. Edgar Hoover (Billy Crudup) tente de faire passer à son compte :
    Bien qu'ayant raté la première audition, il se remet vite en position, et nomme à la tête de Chicago Melvin Purvis - qui lui renvoie aussitôt la balle d'une façon vénérable :
    Grosso modo, ce fut la période où le BOI (Bureau of Investigation) céda enfin la place au FBI - Federal Bureau of Investigation, qui allait se révéler nettement plus efficace.
    Pendant ce temps, John Dillinger rencontre par hasard celle qui va devenir la femme de sa vie, Billie "Blackbird" Frechette (Marion Cotillard) - et on le comprend :
    C'est une actrice française fort connue depuis Taxi (1998), mais surtout célèbre aux Etats-Unis depuis son apparition dans Big Fish de Tim Burton (2003) et le fameux  La Môme d'Olivier Dahan (2007) :
    Quoiqu'il en soit, Melvin Purvis s'oppose à ses soi-disant dirigeants, quitte à répéter le même phrase trois fois de plus en plus fort... Et pendant ce temps, John Dillinger profite des derniers moments qu'il passe avec Billie Frechette :
    Résultat ? L'équipe de Melvin Purvis rentre, le capture, et l'expédie sans plus tarder dans l'Ohio - où le grand responsable lui donne enfin la phrase qu'il sentait depuis longtemps :
    En apparence, cela a l'air de bien fonctionner :
    Mais en réalité, ça ne marche pas du tout, et permet à John Dillinger de s'évader une fois de plus - ce qui n'est si mal, mine de rien :
    Melvin Purvis essaye alors de faire chanter une vieille amie de John Dillinger, afin qu'elle le dénonce, Anna Sage (Branka Katic)... Mais cela ne donne pas grand chose, et pendant ce temps-là, John Dillinger continue à rentrer vers Chicago, et il le dit à Billie Frechette - qu'il veut comme d'habitude protéger :
    Hélas, il se voit de moins en moins appuyé par ceux envers lesquels il avait autrefois confiance :
    Et le FBI devient de plus en plus fort, n'hésitant pas à utiliser des armes plus efficaces, "sans gants blancs" :
    L'un d'entre eux finit enfin par parler, en révélant à Melvin Purvis le lieu de Little Bohemia, dans le Wisconsin :
    Mais d'ores et déjà, John Dillinger et Billie Frechette sont en train de s'enfuir vers un autre endroit, où ils se cacheront bien plus efficacement :
    L'appartement de John Dillinger est pourtant repéré rapidement dans Chicago, où il verra pour la dernière fois Billie Frechette :
    Et il va ensuite aller voir L'ennemi public N°1 - film de 1934, avec Clark Gable, sans aucun rapport avec sa propre vie - dans le cinéma Biograph :
    Moralité ? L'agent Charles Winstead (Stephen Lang) va abattre John Dillinger à la sortie du cinéma, ne pouvant faire autre chose :
    L'adjoint de Melvin Purvis qui a tiré sur John Dillinger ne lui dit cependant pas tout :
    Charles Winstead préfère réserver les mots pour Billie Frechette, et même si ceux-ci n'ont l'air de rien, ils représente énormément pour la jeune fille en question, "Bye-bye, Blackbird" :
    La musique est particulièrement réussie - et c'est assez normal, puisqu'entièrement due à Elliot Goldenthal :
    Que puis-je vous dire d'autre sur ce film ? En tous cas, j'ai réussi cette fois à vous trouver un bon trailer :
    C'est un Opus assez proche de Michael Mann, à la fois dans ce qui le relie au milieu criminel, déjà présent dans Heat, Collateral ou Miami Vice, et d'autre part à l'amour chaleureux et impossible, que l'on retrouve dans ces mêmes œuvres. Cela dure 134 minutes, mais l'on n'a guère l'impression de les voir passer... En tous cas, j'espère que vous l'aimerez beaucoup !
    Autres films du même réalisateur : ManhunterThe Last of the MohicansHeatThe InsiderAliCollatéralMiami Vice

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    2 Comments:

    Anonymous Anonyme said...

    J'ai du voir ça y as longtemps.
    Peut être un jour je le reverrais.
    Bon article
    Bise de Sofia ou c'est l'printemps

    lundi, 05 février, 2024  
    Blogger Vincent said...

    Et bien dis-donc, ça ne t'a pas beaucoup marqué, dirait-on... Merci pour le "bon article", mais je m'attendais à un petit peu plus !

    lundi, 05 février, 2024  

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