CLIFFHANGER (RENNY HARLIN)
Pourquoi est-ce que je me résigne à vous parler, pour une fois, d'un film relativement consternant, tourné en 1993 par Renny Harlin ?
Non, ce n'est pas pour le réalisateur, qui à part ses versions superbes baptisées Le Cauchemar de Freddy et 58 minutes pour vivre (qui est le second épisode de Die Hard), n'a jamais rien tourné de remarquable... Et ce n'est pas non plus dû à Sylvester Stallone, qui depuis ses fameuses apparitions sur Rocky et sur Rambo (dont le premier épisode est de très loin le meilleur), se relâche un tout petit peu en cherchant - vainement - à explorer l'aspect humoristique de certaines comédies :
C'est peut-être pour le scénario, alors ? Là encore, je suis désolé de dire non encore une fois, pour deux raisons essentielles... D'une part, la poursuite de trois sacs d'argent s'effectue sans aucune surprise du début à la fin du film - et bien sûr, Sylvester Stallone se trouve à chaque fois menacé, et finit toujours par s'en tirer :
Le seul acteur potable qui se retrouve avec lui, Michael Rooker, lutte lui aussi comme il le peut :
D'autre part, il faut bien noter qu'à l'exception de ces deux-là, le jeu général est particulièrement lamentable - même pour John Lithgow, le seul à être relativement connu -, tout cela s'achevant avec un scénario déplorable, tant dans sa conception que dans ses phrases mythiques :
Quelles sont alors les raisons pour lesquelles je revois de nouveau cet Opus ?
Vous ne devinez pas ?
Pourtant, c'est assez simple - bien que jamais dit explicitement dans le film. Il s'agit bien sûr de la montagne, dans laquelle ont été tournées presque toutes les scènes, et ceci se passe en plus dans les Dolomites en Italie, précisément dans les Tofane (et oui, ces photos sont de moi !) :
Ibidem dans la grande scène d'explosion du pont, qui a lieu tout comme les précédentes dans les Dolomites :
Ca ne vous dit toujours rien ?
Peut-être faut-il alors se replacer au tout début du film, au moment où Michael Rooker tente - vainement - de sauver sa femme :
Là encore, vous détecterez d'immenses points communs entre ces montagnes très verticales, sur le site que j'ai doté du titre Les Montagnes du Monde - allant de l'Italie au Japon, en passant par le Spitzberg et Beyrouth :
Allez, regardons la scène finale :
Quoiqu'il en soit, Renny Harlin, Sylvester Stallone et tout le reste de l'équipe ont passé 5 mois dans le seul village du coin, Cortina d'Ampezzo, ce qui est assez exceptionnel, il faut bien le dire :
Même en adorant la montagne, j'aurais bien du mal à m'adapter à une telle ville - alors qu'en Italie, il en existe beaucoup d'autres qui sont littéralement merveilleuses, ne serait-ce que Milan et son fabuleux Duomo (construit entre 1386 et 1932 !) :
Vous souhaitez en savoir un petit peu plus sur les Dolomites ? Ou encore, sur les Refuges Italiens, qui se trouvent eux aussi en haute montagne ? Vous savez ce qu'il faut faire - même si je me sens vaguement coupable de faire un petit peu de publicité pour mon autre site, LES MONTAGNES DU MONDE...
Mais je vous le promets : à moins qu'un autre film ne traite de ce sujet, d'une façon plus intelligente, si possible, il y a très peu de chances que vous ne me trouviez à nouveau en train de parler de ce style d'œuvres sur ce site, uniquement dédié au vrai cinéma !
Autres films du même réalisateur : A Nightmare on Elm Street 4 : The Dream Master
4 Comments:
D'une grande nullité, je me demande même pourquoi tu perds ton temps avec ça.
Mais bon, ça te regarde.
Ici toujours aussi chaud.
Bise
Tu as bien raison, c'est d'une grande nullité... Mais si je le vois avec un "certain" plaisir, c'est dû très évidemment aux Dolomites elles-mêmes ! A consulter : tous les liens vers mon autre site, que j'ai donnés dans cet article...
Je peux comprendre que ce film t'intéresse juste pour le décor. C'est tellement beau ! C'est un plaisir aussi de te dire que tu y étais pour de vrai, et que tu ne t'es pas limité au village archi touristique !
Oui, comme tu le dis, ce film ne m'intéresse QUE pour le décor - il est vrai, particulièrement beau ! Le village est certes un peu craignos, mais bon... On n'avait pas besoin d'y séjourner longtemps, et au bout d'une journée, on était aussitôt reparti pour les Dolomites !
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