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  • mardi, janvier 15, 2019

    TWISTER (JAN DE BONT)

    Comme chacun le sait, il s'agit d'un mot américain désignant non pas la célèbre danse…
    Mais tout simplement la tornade, film quasi-unique plus de vingt ans après (soit tourné en 1996) :
    Evidemment, juste avant le générique du début, on a le droit à une scène redoutable, qui marquera à vie tous ceux qui l'ont ressentie :
    Parmi lesquels se trouve bien sûr Bill Paxton :
    Mais surtout la très belle et bouleversante Helen Hunt, qui non seulement a vu disparaître son père dans cette tragédie étant toute jeune, mais est en train de revivre cet événement sur le double plan de l'amour inabouti (envers Bill Paxton, sur le point de divorcer d'avec elle) et le retour de la tornade, pour sa part très explicite :
    Alors, qui va bien pouvoir gagner... Est-ce elle ?
    Ou bien, au contraire, son ex-mari, et du même coup la tragique tornade ?
    Et bien, on ne le saura pas tout de suite… Même si, comparé à la suite, disons que les choses ne se passent pas trop mal :
    Même si cela, certes, a déjà en soi un air quasiment apocalyptique :
    Tentons de comprendre à quoi sert ce film… Tout d'abord, il s'agit de concevoir, puis de monter, une machine nommée Dorothy (dans la réalité, Toto), qui au moins permettra de chiffrer et de percevoir plus à l'avance la dangerosité de l'ouragan en question :
    En apparence, tout ceci a l'air de bien se passer :
    Mais ce n'est, bien sûr, qu'une apparence, qui devra hélas attendre toute la fin du film, pour enfin se résoudre :
    Parvenu environ au milieu, un peu de détente ne fera certes pas beaucoup de mal, surtout invité par l'actrice Lois Smith, qui ma foi fera plutôt bien à manger :
    Auquel toute la bande, dirigée par Helen Hunt, va très volontiers se rendre, dont le plus connu est le fameux Philip Seymour Hoffman, malheureusement mort fort jeune :
    Cela tombe plutôt assez bien, ce petit repas… Parce que peu de temps après, alors que tout le monde se détend  dans le village face au fameux film de Stanley Kubrick, Shining, les choses commencent à se passer très mal :
    Non seulement dans le cinéma, mais pour tout dire, dans le petit village où résidait Lois Smith, qui est vraiment sauvée tout juste de la dégradation totale :
    En résumé, c'en est de trop pour la soi-disant future femme de Bill Paxton, Jami Geryz, qui se résout finalement à rentrer chez elle, tout en laissant ainsi côte à côte Bill Paxton et Helen Hunt :
    Lesquels, il faut bien le dire, vont connaître pas mal de problèmes avant d'arriver, Dieu sait comment, encore vivants au bout du film :
    Bill Paxton va même en aller jusqu'à prévenir son ennemi juré, Cary Elwes, hélas en toute inutilité :
    Que vous dire de plus ? Certes, je pourrais parler de la fin du film, avec finalement le succès de Dorothy (TOTO), les dernières pérégrinations, plutôt salées, de Bill Paxton et Helen Hunt, et au bout du compte, leur amour bien réel qui ressuscite enfin…  Mais se serait assez peu dire du très grand succès du film, dû non seulement à Jan De Bont, mais aussi à la terrible réalité des faits mentionnés, scrutés avec passion, fort heureusement bien servis au final :
    Sans parler de tout cela, on a bien sûr Michael Crichton au scénario, Kathleen Kennedy et Steven Spielberg à la production, ce qui ne saurait empêcher les choses de bien marcher, n'est-ce pas ?
    Autres films du même réalisateur : Speed

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    mercredi, janvier 09, 2019

    SPEED (JAN DE BONT)

    Bon, là, désolé, mais je craque…
    Pas seulement grâce à la date du film (1994)...
    Pas seulement grâce aux acteurs…
    Pas seulement grâce à la musique…
    Pas seulement grâce au très rare réalisateur néerlandais, Jan De Bont…
    Mais surtout grâce à la durée du film, qui doit en théorie se dérouler durant près de deux heures, mais  qui pratiquement finit aussi vite qu'il a commencé… Autrement dit, un vrai speed !
    Bon, je commence tout d'abord par les acteurs… D'un côté, le fameux Jeff Daniels, flic :
    De l'autre, le non moins fameux Keanu Reeves, lui aussi en apparence très bon flic :
    Et pour finir, une pourriture d'ex-flic, joué avec un grand talent par l'excellent Dennis Hopper (qui a lui-même réalisé le fabuleux Easy Rider), qui donne à tout le film son fameux Speed :
    Alors, bref résumé de ce qui s'y passe… Tout d'abord, un très fameux détournement d'ascenseur, qui malheureusement se passe très mal pour Dennis Hopper, mais aussi pour le bon flic Jeff Daniels, blessé et reclus dans son bureau jusqu'à la fin du film :
    Raison pour laquelle il est remplacé, dans son rôle extérieur, par Joe Morton, moins connu, certes, mais qui a joué un personnage important dans Terminator 2, et fondamental dans Redrum :
    De là, le film passe à ce dont tout le monde se souvient (avec un grand plaisir, pour ma part), le combat à l'extérieur du célèbre Keanu Reeves :
    A bord d'un petit bus, que conduit rapidement la très douée Sandra Bullock, qui a pratiquement tourné son premier film ici (de même que le réalisateur, et oui) :
    Vous dire tout ce qui se passe dans ce bus - plus de la moitié du film - serait peut-être limité, et pourtant… Je crois bien que l'on peut déclarer que ce bus NE DOIT PAS descendre au-dessous de 50km/h, qu'il y a plusieurs blessés à bord, qu'il est à la fois contrôlé par une montre en or et une vidéo, qu'il va finir par sauter un vaste domaine de l'autoroute, et terminer par s'écraser face à un avion de ligne. C'est toujours très agréable à regarder, en grande partie grâce à l'humour des trois principaux personnages, et pour l'autre partie, sans doute au réalisateur lui-même :
    Voilà… Il ne reste plus qu'à passer à la dernière partie du film, qui se trame dans le métro, et où, fort heureusement, Keanu Reeves et Sandra Bullock gagnent face à Dennis Hopper :
    Je ne sais pas si, tout comme moi, vous trouvez ce film grandiose, mais ce doit être la bonne vingtième fois que je le vois, toujours autant scotché par le jeu des acteurs, le scénario, la perfection de l'image, et le grand talent de son réalisateur Jan De Bont :
    Au cas où vous n'avez ni le temps, ni la patience, de lire ce petit article consacré à Jan De Bont, il faut tout de même vous dire qu'avant de tourner ce premier film génial en 1994 (et de tourner, à peine deux ans an plus tard, le tout aussi génial Twister, consacré comme très rarement aux tornades), Jan De Bont fut un directeur de la photographie remarquable, entre autres pour Le Piège de Cristal, A la Poursuite d'Octobre Rouge, l'Arme Fatale 3, et le trop exceptionnel Basic Instinct (de Paul Verhoeven, un autre néerlandais, et oui)…
    En ai-je assez dit ? Je crois que oui, hélas...
    Autres films du même réalisateur : Twister

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