SPEED (JAN DE BONT)
Bon, là, désolé, mais je craque…
Pas seulement grâce à la date du film (1994)...
Pas seulement grâce aux acteurs…
Pas seulement grâce à la musique…
Pas seulement grâce au très rare réalisateur néerlandais, Jan De Bont…
Mais surtout grâce à la durée du film, qui doit en théorie se dérouler durant près de deux heures, mais qui pratiquement finit aussi vite qu'il a commencé… Autrement dit, un vrai speed !
Pas seulement grâce à la date du film (1994)...
Pas seulement grâce aux acteurs…
Pas seulement grâce à la musique…
Pas seulement grâce au très rare réalisateur néerlandais, Jan De Bont…
Mais surtout grâce à la durée du film, qui doit en théorie se dérouler durant près de deux heures, mais qui pratiquement finit aussi vite qu'il a commencé… Autrement dit, un vrai speed !
De l'autre, le non moins fameux Keanu Reeves, lui aussi en apparence très bon flic :
Et pour finir, une pourriture d'ex-flic, joué avec un grand talent par l'excellent Dennis Hopper (qui a lui-même réalisé le fabuleux Easy Rider), qui donne à tout le film son fameux Speed :
Alors, bref résumé de ce qui s'y passe… Tout d'abord, un très fameux détournement d'ascenseur, qui malheureusement se passe très mal pour Dennis Hopper, mais aussi pour le bon flic Jeff Daniels, blessé et reclus dans son bureau jusqu'à la fin du film :
Raison pour laquelle il est remplacé, dans son rôle extérieur, par Joe Morton, moins connu, certes, mais qui a joué un personnage important dans Terminator 2, et fondamental dans Redrum :
De là, le film passe à ce dont tout le monde se souvient (avec un grand plaisir, pour ma part), le combat à l'extérieur du célèbre Keanu Reeves :
A bord d'un petit bus, que conduit rapidement la très douée Sandra Bullock, qui a pratiquement tourné son premier film ici (de même que le réalisateur, et oui) :
Vous dire tout ce qui se passe dans ce bus - plus de la moitié du film - serait peut-être limité, et pourtant… Je crois bien que l'on peut déclarer que ce bus NE DOIT PAS descendre au-dessous de 50km/h, qu'il y a plusieurs blessés à bord, qu'il est à la fois contrôlé par une montre en or et une vidéo, qu'il va finir par sauter un vaste domaine de l'autoroute, et terminer par s'écraser face à un avion de ligne. C'est toujours très agréable à regarder, en grande partie grâce à l'humour des trois principaux personnages, et pour l'autre partie, sans doute au réalisateur lui-même :
Voilà… Il ne reste plus qu'à passer à la dernière partie du film, qui se trame dans le métro, et où, fort heureusement, Keanu Reeves et Sandra Bullock gagnent face à Dennis Hopper :
Je ne sais pas si, tout comme moi, vous trouvez ce film grandiose, mais ce doit être la bonne vingtième fois que je le vois, toujours autant scotché par le jeu des acteurs, le scénario, la perfection de l'image, et le grand talent de son réalisateur Jan De Bont :
Au cas où vous n'avez ni le temps, ni la patience, de lire ce petit article consacré à Jan De Bont, il faut tout de même vous dire qu'avant de tourner ce premier film génial en 1994 (et de tourner, à peine deux ans an plus tard, le tout aussi génial Twister, consacré comme très rarement aux tornades), Jan De Bont fut un directeur de la photographie remarquable, entre autres pour Le Piège de Cristal, A la Poursuite d'Octobre Rouge, l'Arme Fatale 3, et le trop exceptionnel Basic Instinct (de Paul Verhoeven, un autre néerlandais, et oui)…
En ai-je assez dit ? Je crois que oui, hélas...
Autres films du même réalisateur : Twister
Libellés : Action, De Bont, Hopper, Pays-Bas, Road Movie