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  • lundi, décembre 06, 2021

    JURASSIC PARK (STEVEN SPIELBERG)

    En 1993, sortait enfin ce premier film réellement convaincant sur les dinosaures, non seulement à cause du livre très bien vendu de Michael Crichton, mais surtout grâce au réalisateur Steven Spielberg, qui fait preuve ici de sa puissance et de sa façon de filmer très originale. Il faudrait bien sûr citer David Koepp, Stan Winston et John Williams pour être complet, mais cet Opus a remporté 3 Oscars, s'est hissé comme le meilleur record de 1993, et remporté presque 15 fois le budget initial déjà considérable, 63 millions de dollars ! Contrairement à ce que je fais habituellement (sauf pour le très étonnant Godzilla de Roland Emmerich), je vais cette fois-ci vous emmener au travers du film grâce à un petit découpage, marqué à chaque fois par une très courte introduction de couleur rouge...

    1) Les personnages : à commencer par le Pr Alan Grant (Sam Neill), qui est en quelque sorte le paléontologue le plus compétent... Sauf qu'il n'aime pas beaucoup ses jeunes étudiants, et que ceci se voit dès le début, lorsqu'il montre à l'un d'entre eux comment se débrouille le velociraptor lors d'une attaque :

    Sa future femme, le Pr Ellie Sattler (Laura Dern), elle aussi paléontologue, est tout aussi compétente, mais se montre nettement plus calme avec les enfants :
    Fort heureusement, le grand patron John Hammond (Richard Attenborough) se présente bientôt à leur insu pour leur offrir beaucoup d'argent, en échange d'une mission en apparence toute simple, leur demandant juste leur avis sur son tout récent Jurassic Park... Il faut dire qu'au tout début du film, John Hammond s'est vu gravement menacé par un accident mortel touchant l'un de ses employés, et a donc besoin au plus vite d'une attestation très solide dans le bon sens :
    Il leur reste seulement à rencontrer le troisième membre de cette équipe, le Pr Ian Malcolm (Jeff Goldblum), un mathématicien spécialisé dans la théorie de chaos, et qui a priori n'a pas une énorme confiance ni envers le groupe, ni dans les dinosaures :
    Dernier membre, l'avocat Donald Gennaro (Martin Ferrero), qui n'a pour autre ambition que de rendre crédibles les droits de John Hammond, et ne s'intéresse que de très loin à la chose, pour peu qu'elle lui permette de terminer au plus vite ses dossiers :
    Passons maintenant à deux des informaticiens engagés sur ce parc, qui en fait seront pour beaucoup dans le dénouement du plan... D'une part, le plus fidèle d'entre eux, Ray Arnold (Samuel L. Jackson), qui se montrera jusqu'au bout du côté de John Hammond, quel que soit le prix à payer :
    Et de l'autre, nous tombons évidemment sur son opposé absolu, Dennis Nedry (Wayne Knight), qui par simple cupidité, va se trouver à l'origine de tous les problèmes déclenchés sur cette île :
    2) Les logos : à commencer par celui-ci, bien visible sur toutes les voitures - obligatoires - du parc :
    Suivi par ces portes monumentales, bien destinées à marquer la détermination absolue de John Hammond, qui pour l'heure s'en tient à sa volonté de régner sur ces dinosaures :
    3) Les dinosaures : ainsi en venons-nous au thème fondamental (et très juste, historiquement parlant) du film, qui se développera vers le milieu par cet acte complètement insensé de Dennis Nedry, consistant à voler les embryons des futurs dinosaures dans une pièce très froide - certes pour 1,5 million de dollars, mais à un prix qu'il est loin encore d'imaginer :
    Avant tout cela, il reste bien sûr aux principaux responsables à découvrir ce monde incroyable, ce qu'ils feront tout d'abord avec le plus grand des dinosaures connus à cette heure, brachiosaurus, qui est heureusement herbivore :
    Même quand ils seront dans la pire de leur mésaventure, il se retrouveront de nouveau face à celui-ci - certes quelque peu enrhumé, mais toujours inoffensif :
    Il en va de même avec le deuxième qu'ils rencontrent, le triceratops, qui malgré sa taille elle aussi assez imposante, ne fera rien aux êtres humains :
    Simplement, celui-ci a l'air plutôt malade, et cela va décider Ellie Sattler à rester quelque temps auprès de lui - abandonnant du même coup l'équipe entière, notamment Alan Grant et les deux petits-enfants de John Hammond, Tim et Lex :
    C'est l'une des raisons pour laquelle tout va se dégrader pour tous les trois, les contraignant tout d'abord à courir face à une espèce mal connue, galliminus - et dans l'ignorance de ce qu'ils préfèrent manger, mieux vaut courir et se planquer provisoirement derrière un tronc d'arbre :
    Fort heureusement, ils vont bien vite s'apercevoir que celui-ci n'est pas du tout un prédateur, et que le roi de ces derniers va à la grande surprise arriver d'un coup, tyrannosaurus - ou T-rex, ce qui va très sérieusement les inquiéter :
    Raison de plus dès la précédente tombée de la nuit, où certes ils ont rejoint leurs voitures, mais où les câbles électriques, censés assumer la sécurité, sont définitivement en panne :
    Et permettent à la bête de dévorer ce dont elle a le plus envie, à savoir l'avocat Donald Gennaro, qui avec un humour typique de Steven Spielberg, se trouve précisément à la mauvaise place au mauvais moment :
    Au cas - très improbable - où vous ne connaîtriez pas encore cette scène hallucinante, vous pouvez toujours découvrir ce passage sur cette vidéo, très précisément au bout de 7 minutes :
    Pour en terminer avec tous ces dinosaures, j'aimerais finalement vous faire découvrir le dilophosaurus, une espèce assez petite, mais malgré tout impressionnante, notamment grâce à cette membrane rétractile au cou :
    Et surtout par sa possibilité de cracher du venin, ce qu'il ne manque pas de faire subir à Dennis Nedry, alors que celui-ci était juste en train de quitter l'île, chargé illégalement de ses embryons qui devaient lui procurer beaucoup d'argent :
    4) La scène finale : en avons-nous donc terminé, une fois ce traitre éliminé ? Croyez-moi, ce n'est pas encore le cas... Car nous découvrons une race que nous n'avions encore jamais vu, le velociraptor, qui non seulement est carnivore, mais en outre très intelligent, et chasse toujours à trois. Avec pour unique but celui d'attirer l'attention de l'homme sûr de lui, pendant que ses deux confrères le prennent sans prévenir de côté, ce qui va se passer avec Robert Muldoon (Bob Peck) :
    Il n'empêche : même s'il en a abattu un avant de mourir, il en reste encore deux... Tim et Lex ne vont donc pas tarder à s'en apercevoir, alors qu'ils se sentaient désormais à l'abri :
    Alors commence ce jeu de cache-cache, très impressionnant, où l'on découvre les deux velociraptors se déplacer dans le cuisine à la poursuite de Tim et Lex, avec de multiples effets de surprise :
    Avant d'en arriver à cette fin provisoire, où Lex réussit par miracle à échapper à l'une des plus violentes attaques de l'un des velociraptors, en prenant au dernier moment l'escalier qu'il lui fallait :
    Je vous laisse découvrir cette scène très réussie, par une courte vidéo d'à peine trois minutes :
    Hélas, si j'ai dit "fin provisoire", il y avait bien une raison... Primo, le fait que les velociraptors sont toujours bien vivants, ce qui inquiète  énormément Tim et Lex, même si Alan Grant et Ellie Sattler sont entretemps revenus :
    Secundo, le fait que ces velociraptors soient à leur tour harcelés par un dinosaure encore plus grand, le fameux T-rex... Qu'ils vont essayer d'attaquer, mais sans le moindre succès, je vous en reparlerai :
    5) Le sens de l'humour : un don vraiment typique de Steven Spielberg, qui s'en sert sur presque tous ses films, et celui-ci fait partie des meilleurs dans le genre, nettement supérieur au second The lost World ; Jurassic park. En attaquant dès le début avec cette incompréhension entre le grand chef et son employé mathématicien Ian Malcolm :
    Ce que John Hammond ne peut s'empêcher de commenter à juste titre :
    Encore plus divertissant, cette très longue déduction soi-disant logique, à laquelle se livre Ian Malcolm :
    Déduction que résume Ellie Sattler en une seule phrase d'une évidence absolue, faisant tourner la tête des deux autres :
    Dans un autre style, l'on se trouve confronté aussi à un dialogue numérique, d'une part entre l'escroqueur Dennis Nedry, seulement visible sur une image de l'ordinateur :
    Et le très fiable Ray Arnold, qui s'énerve de plus en plus face aux incohérences de ce dernier :
    Terminons avec cette scène quasiment sublime, située vers le milieu, où Ian Malcolm blessé tourne un moment sa tête vers une mare a priori innocente :
    Mais qui vibre peu de temps après d'une façon relativement inquiétante, de même que la sonorité qui s'y joint : 
    Aussitôt, Ian Malcolm s'inquiète, et se charge de faire revenir ses deux acolytes au plus vite :
    Mais c'est hélas un peu tard, d'autant que le T-rex à l'origine de ce bruit se montre particulièrement haineux :
    Et c'est juste grâce à un arbre qu'ils réussissent à prendre fuite du mieux qu'ils peuvent :
    Remarquable, n'est-ce pas ? Mais vous n'avez pas idée de la précision du plan initial, que je vous laisse découvrir ici avec le vidéo très courte - et bien sûr le son, très important ici :
    6) Conclusion : certes, on pourrait se laisser aller à une vaste relecture du film, mais je crois que cela peut se résumer en deux scènes... Au début, alors que tout le monde respecte John Hammond et son vaste travail, une entrée pharamineuse dans la grande pièce de Jurassic Park :
    Et à la fin, assez tragique, où la vaste publicité qui est en train de s'écrouler, When Dinosaurs ruled on Earth, résume en quelque sorte le sens profond de cette ambition, tout aussi démesurée qu'inutile : 
    Si vous ne connaissez pas encore ce film, cas extrêmement improbable, il vous reste ce dernier trailer pour vous convaincre définitivement :
    Que voulez-vous que je dise de plus ? J'ai déjà parlé des très bons acteurs, de la musique impressionnante de John Williams, du scénario de David Koepp, des animatroniques créés par Stan Winston, et enfin de l'impeccable réalisation de Steven Spielberg... Il me faut juste préciser que ce film deviendra en 1993 le plus grand succès cinématographiques de tous les temps, ceci jusqu'à la sortie en 1997 de Titanic, de James Cameron.
    Voilà, j'ai enfin terminé cet article - certes très bavard, mais je ne peux pas grand-chose contre cela, à part publier l'article suivant, The lost World : Jurassic Park -, et ne souhaite bien sûr qu'une seule chose : que vous me laissiez un petit commentaire, afin de me montrer que vous approuvez également cette assez longue analyse !
    Autres films du même réalisateur : DuelThe lost world : Jurassic ParkMunich

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    6 Comments:

    Anonymous Phil M said...

    Ton article nous montre a quel point tu as aimé ce film. je te rassure, sans aucun doute possible je partage ton avis. Ce film est une réussite. Son succès est plus que légitime.

    mercredi, 08 décembre, 2021  
    Blogger Vincent said...

    Merci beaucoup, Phil, d'être l'un des très rares à daigner laisser un commentaire ! Oui, j'ai beaucoup aimé ce film, mais j'ai aussi énormément apprécié sa suite, THE LOST WORLD, due également à Spielberg... Il faut (presque) dire qu'il y a les mêmes différences qu'entre le premier et le second ALIEN : l'un où l'on ne voit presque rien, et l'autre où l'on voit tout en de multiples dimensions ; mais tous les deux s'avèrent très prenants, pour des raisons différentes !

    mercredi, 08 décembre, 2021  
    Blogger Unknown said...

    Oui, c'est vrai, le second volet ne m'a pas déçu. Sans cela cette franchise ne connaîtrait pas autant de suite, quoi que largement inégales et inégalables à ces 2 premiers opus

    mercredi, 08 décembre, 2021  
    Blogger Vincent said...

    Tu as raison : les deux premiers sont très bons, le troisième (dirigé par Joe Johnston) est nettement au-dessous... Quant à ceux qui vont suivre - les trois JURASSIC WORLD -, ce sont des films tellement mauvais que je préfère ne pas en parler !

    mercredi, 08 décembre, 2021  
    Anonymous tadloiducine said...

    Un film à revoir régulièrement (en DVD) - voire l'ensemble d cela saga, en savourant de bons beefsteaks bien saignants... Miam!

    vendredi, 31 décembre, 2021  
    Blogger Vincent said...

    Oui, tu as bien raison, en ce qui concerne les trois premiers Opus ! Par contre, je trouve le quatrième, le cinquième, et le sixième particulièrement nuls... Mais il faut bien dire que d'une part, il ne sont pas du tout réalisés par Steven Spielberg, d'autre part, aucun acteur vraiment connu n'apparaît dans ces trois films ! C'est une bonne raison, non ? En tous cas, je te souhaite une excellente année 2022 !!!

    vendredi, 31 décembre, 2021  

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