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  • samedi, novembre 20, 2021

    THE SILENCE OF THE LAMBS (JONATHAN DEMME)

    Autrement dit, Le Silence des Agneaux, en français... Vous savez de quoi il s'agit, n'est-ce pas ? Un fabuleux film de Jonathan Demme, datant de 1991, et qui je crois n'a pas encore connu toute sa splendeur :

    Cet Opus fut, de même que Manhunter de Michael Mann, basé sur la tétralogie de l'écrivain Thomas Harris, dont Le Silence des Agneaux est bel et bien le second épisode. On démarre très vite avec la fantastique Clarice Starling (Jodie Foster), encore jeune étudiante au FBI en Virginie, qui s'entraîne durement dans la forêt... Jusqu'à ce qu'elle se retrouve bizarrement coincée au milieu d'hommes en apparence inoffensifs, mais c'est en réalité l'un des thèmes principaux de l'œuvre - dont d'ailleurs Jonathan Demme tirera son prochain film en 1993, Philadelphia :

    Tout ça pour se retrouver assez vite confrontée à un quintuple crime non expliqué :
    Ainsi que face à son patron Jack Crawford (Scott Glenn), un homme apparemment plutôt sévère et coincé, mais qui lui confie néanmoins cette enquête :
    Avec pour première tâche celle de se rendre consulter - tout comme dans le premier film Manhunter - le tristement célèbre Dr Hannibal Lecter (Anthony Hopkins), qui est désormais en prison pour le reste de ses jours : 
    C'est d'ailleurs tout un problème d'accéder à sa cellule, celle-ci se trouvant au bout d'un couloir assez angoissant, et peuplé de criminels irrespectueux... D'autant que le Dr Hannibal Lecter est d'une intelligence réputée, et en vient tout de suite à l'essentiel :
    Il n'a pas l'air encore très condescendant, mais lui donne d'ores et déjà une information cruciale :
    Que celle-ci ne va pas manquer d'appliquer :
    Même si après avoir fouillé quasiment tout l'entrepôt, elle se retrouve face à cette tête assez étrange, visiblement dans cet endroit depuis des années !
    Le Dr Hannibal Lecter en sait visiblement plus sur l'homme concerné, un certain Benjamin Raspail - qu'il a brièvement soigné, du temps où il était encore en liberté :
    C'est le moment où il se décide finalement à citer le faux nom  de Buffalo Bill, comme étant celui du principal assassin suspecté - mais en demandant du même coup un dossier assez difficile à obtenir pour Clarice Starling :
    Et c'est aussi pour le réalisateur l'occasion de nous montrer pour la première fois Jame "Buffalo Bill" Gumb (Ted Levine), encore bien difficile à voir, alors même qu'il enlève la prochaine fille dont il aura besoin :
    On en vient du reste à une partie bien plus calme du film (exception faite de la soi-disant supériorité des hommes), où l'une des victimes précédentes - tout juste découverte - se trouve enterrée par toute sa famille, ce que Clarice Starling a l'ait d'assez bien digérer :
    Mais qui en fait l'angoisse au point de se revoir elle aussi en tant que jeune fille, assistant à la tragique mort de son père bien des années plus tôt - encore une fois lié à son métier de policier :
    Tout le monde croit avoir fait ce qu'il fallait au niveau de l'autopsie, mais Clarice Starling s'aperçoit au dernier moment de quelque chose d'inhabituel :
    Très étrange, n'est-ce pas ? En tous cas, ce sera l'un des signes particuliers de l'assassin, bien qu'on ne sache pas vraiment encore ce dont il s'agit :
    Quoi qu'il en soit, cela n'empêchera pas le Dr Hannibal Lecter de poser à Clarice Starling une question à ses yeux bien plus importante, basée sur la propre histoire de cette dernière :
    Ce dont Clarice Starling se tirera très bien, pour l'instant :
    Mais on entre maintenant dans la troisième section de cette œuvre, et ça ne laisse pas présager de bonnes choses, hélas... Déjà, l'on découvre que la jeune Catherine Martin (Brooke Smith), kidnappée quelques instants plus tôt par Buffalo Bill, se trouve emprisonnée au fond d'une sordide cave :
    Ensuite, l'on apprend par le journal TV que Catherine Martin n'est autre que la fille de la sénatrice Ruth Martin (Diane Baker), alors très puissante... Mais visiblement, Buffalo Bill s'en fout complètement, et s'attache surtout à lui préserver sa peau - ce qui a l'air de l'intéresser outre mesure :
    Et pour finir, l'on se retrouve face - à droite - au directeur de la prison, Dr Frederick Chilton (Anthony Heald), suffisamment remonté face au Dr Hannibal Lecter pour le transférer dans un autre endroit, où il ne pourra plus fréquenter Clarice Starling :
    C'est donc le moment rêvé pour terminer avec elle sa question importante :
    Et inutile de le dire, d'obtenir enfin sa propre réponse, qui outre avoir donné son titre au livre et au film, Le Silence des Agneaux, semble les lier à jamais pour une relation impossible, avant tout basée sur la confiance et la sincérité :
    Ce que l'on retrouve dans l'unique plan qui les séparera à jamais - et qui est sans doute l'un des plus émouvants de l'œuvre :
    Le résultat de leur séparation, encouragée par le Dr Frederick Chilton, semble dans un premier temps d'un calme absolu : 
    Mais ce n'est bien sûr qu'une apparence... Que le Dr Hannibal Lecter, tout en écoutant à la radio les très calmes Variations Goldberg de Johann Sebastian Bach, se fera une grande joie de briser, aidé tout d'abord d'une simple épingle, puis rapidement pourvu des armes des deux gardes, qui vont très mal finir :
    Première preuve dans ce spectacle incroyable - et assez christique, quelque part - qui attend la très nombreuse équipe chargée avant tout de mettre la main sur lui :
    Et bien sûr, seconde preuve avec sa fuite spectaculaire, non seulement très inattendue, mais donnant en plus la mort à un ou deux médecins chargés d'emporter le gardien - ignorant qu'il s'agissait bel et bien du Dr Hannibal Lecter :
    Que va-t-il se passer, ensuite ? Ce n'est plus un secret pour personne, je crois... Tout d'abord, l'on voit Buffalo Bill petit à petit se métamorphoser en ce qu'il désire au plus haut point :
    Ensuite, Clarice Starling se rend un petit peu chez lui, en croyant tout d'abord à un hasard, et se révèle d'une extrême politesse :
    Mais le lot de tissus et la présence de la bête mystérieuse - la même que celle qu'elle avait déjà trouvé dans la mâchoire de la victime précédente - vont bien vite la décider :
    Tentative d'intervention qu'elle va tout d'abord effectuer de façon classique :
    Sans même se douter que Buffalo Bill, armé et pourvu de lunettes spéciales, éteindra la lumière pour mieux se sentir à l'abri :
    Ce qui, au dernier moment, lui donnera enfin la possibilité de le tuer - et là, on sent très nettement qu'il s'agit d'une sorte de hasard, qui aurait facilement pu tourner dans l'autre sens :  
    Certes, la jeune fille de la sénatrice est toujours en vie... Mais cela n'apaise pas vraiment Clarice Starling, qui au tout début a beaucoup de mal à se remettre de cette mort qu'elle a donnée :
    Et il en va de même de la très entourée célébration de tout ce qu'elle a entrepris, décoré du titre FBI qu'elle attendait par Jack Crawford (Scott Glenn), reconnue comme femme unique dans ce genre de travail, etc... Mais bien sûr, dans cette grande fête un peu inattendue, on la demande au téléphone à la surprise générale ;
    Et ainsi sont dit ces derniers mots, qui marquent tout à la fois la fin du film, et le futur repas du Dr Hannibal Lecter, qui est sur le point de s'attaquer à son pire ennemi, le Dr Frederick Chilton :
    Ceci vaut vraiment le coup d'être écouté - d'autant plus que, pour une fois, c'est sous-titré :
    Que voulez-vous que je dise d'autre sur cet Opus ? A mon sens, c'est tout simplement remarquable, entre autre grâce à ses deux acteurs fétiches, Jodie Foster et Anthony Hopkins, mais aussi par le traitement très particulier de Jonathan Demme, qui est fort bien défini par ce court extrait (également en français) :
    Cette œuvre fut, soit dit en passant, la troisième à obtenir la quinte majeure (Big Five) aux Oscars de 1991, avec les prix de meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur, meilleure actrice, et meilleur scénario adapté - ce qui fait qu'au passage, il rapporta dans le monde entier plus de dix fois la somme initialement investie... Alors certes, ceci le rend un tout petit peu supérieur à Manhunter de Michael Mann, sorti cinq ans auparavant, mais cela ne peut pas vous empêcher de laisser un commentaire, n'est-ce pas ?

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    4 Comments:

    Anonymous Anonyme said...

    Oui, trés bon film.
    Jodie foster et anthny hopkins excellents.
    Bon travail aussi cet article
    De sofia ou c'est un mauvais jour .
    Bise

    mardi, 23 novembre, 2021  
    Blogger Vincent said...

    Tu as bien raison : c'est un film excellent, et Jodie Foster et Anthony Hopkins sont magnifiques, tous les deux ! Merci pour ce commentaire, que tu es le premier à faire... Je t'embrasse aussi, de Paris !

    mardi, 23 novembre, 2021  
    Anonymous Jean-Paul Desverchère said...

    Opus sombre et mélancolique exprimant parfaitement dans un contexte sensible et épuré, les premières approches douloureuses d'un métier par Clarice Starling, jeune stagiaire déterminée, fragile, souvent au bord des larmes, projetée dans un monde insoutenable dominé par le prédateur insensible et le martyre horriblement mutilé.

    Il s'agit de conserver sa motivation dans des investigations pénibles et réalistes, squattées par des images sensitives d'adolescentes et une absence insoutenable tout en étant généreuse en confidences, collectées par un tueur psychopathe arrogant, devenant protecteur et paternel.

    Le premier jet intimidant et destructeur puis tendre et abouti entre une écorchée vive et un monstre adouci par la perception d'un être sincère et sensible le temps de quelques révélations.

    Merci encore Vincent pour la présence de ton très bon site que tu entretiens avec courage et détermination.

    lundi, 31 janvier, 2022  
    Blogger Vincent said...

    Merci beaucoup pour tes commentaires, Jean-Paul, très rares ici ! C'est vrai que tu en as révélé l'essentiel : le premier jet, entre une écorchée vive et un monstre adouci... Je ne vois pas comment on peut mieux dire, surtout vis-à-vis de ce film, totalement génial de tous les côtés !

    lundi, 31 janvier, 2022  

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