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  • mercredi, mars 10, 2021

    THE MASK (CHUCK RUSSELL)

    Un film de 1994, dû à Chuck Russell, qui a pratiquement multiplié par dix son budget initial de 23 millions de dollars... Incroyable, n'est-ce pas ? Mais il faut dire que le tournage est très réussi, Jim Carrey en faisant des tonnes, et surtout, les effets spéciaux, très nombreux, sont toujours absolument parfaits, même en 2021 :

    Pourtant, le seul scénario est relativement simple, juste basé sur la concurrence entre un modeste employé de banque, un dealer impitoyable, et un inspecteur de police complètement dépassé... Mais  c'était oublier une chose, qui donne d'ailleurs son titre au film, The Mask, que l'on voit juste durant le premier plan flotter dans l'eau :

    Et évidemment, Stanley Ipkiss (Jim Carrey), le fameux employé de banque timide, était juste là, prêt à plonger pour sauver ce qu'il croyait être un humain comme tout le monde :
    Il se trouve alors rapidement confronté à la police, mais pour l'heure, il s'en sort plutôt bien en disant tout simplement la vérité :
    Il faut dire qu'il en sait aussi peu que nous sur les pouvoirs du masque... Mais il va très rapidement les découvrir :
    Qu'il s'agisse de sa couleur verte, de sa rapidité hallucinante, ou des possibilités immenses qu'il offre à son seul possesseur :
    Lequel ne perdra que peu de temps à se demander ce qu'il arrive, et se trouvera tout aussi vite transformé intellectuellement qu'il l'est déjà physiquement :
    Il en profite, durant un premier temps, pour effrayer sa concierge, puis un automobiliste concentré sur le son, enfin, une bande entière de loubards auxquels il offre des cadeaux à mourir de rire :
    Mais il découvre bien vite quelle est la seule chose réellement importante dans cette ville :
    C'est alors qu'il va décider de remettre le masque une seconde fois, se rendre aussitôt à une autre banque afin d'y prendre le maximum d'argent pour le minimum de frais, et enfin de rencontrer plus sérieusement Tina Carlyle (Cameron Diaz, son premier rôle au cinéma, à l'âge de 22 ans !)... Cela se passe, comme au tout début, dans la célèbre boîte de nuit Coco Bongo, où elle se met à chanter comme une déesse :
    Mais cette fois-ci, Stanley Ipkiss dispose de beaucoup plus d'argent, d'une très belle voiture, et surtout d'un masque qui le rend méconnaissable - ce qui lui permet à l'occasion de faire de nombreuses références aux cartoons de Tex Avery :
    Et finalement, de se mettre à danser avec la belle Tina Carlyle... Et cela est tellement époustouflant que, pour une fois, j'ai préféré vous mettre directement une vidéo :
    Sauf que, au même endroit, se trouve également le chef de tous les mafieux, Dorian Tyrell (Peter Greene), qui ne semble toujours pas près de digérer le fait que Stanley Ipkiss ait cambriolé la banque, au moment même où ses nombreux hommes s'apprêtaient à le faire :
    Et pourtant, celui-ci, de plus en plus fort, tente de le convaincre du peu d'argent qu'il a perdu sur ce coup, à l'aide d'une machine toute simple :
    C'est du reste une grande victoire pour lui, comme le montre cette citation (hélas assez peu visible sur la photographie) d'un des nombreux festivals auquel a participé ce film - au cours desquels il a remporté 6 récompenses, et fut cité 28 fois : 
    Ceci dit, il est bien important de constater que Tina Carlyle n'a pas encore compris le rapport de Stanley Ipkiss avec tout cela, et qu'elle cherche surtout à revoir au moins une fois le fabuleux danseur qu'elle n'a croisé qu'au Coco Bongo :
    Sans même se douter qu'il va se trouver bien content qu'on lui propose une telle rencontre, et qu'il va, comme à l'accoutumée, se revêtir une fois de plus du fameux masque :
    Sauf que là, tout ne va pas se passer aussi simplement que prévu... Car même si Dorian Tyrell n'est pas encore dans la course, le lieutenant Mitch Kellaway (Peter Riegert) se pointe avec nombre de ses hommes à sa poursuite inéluctable :
    Mais c'est pour Stanley Ipkiss l'occasion de se livrer à une prestation musicale encore plus décoiffante que la précédente, à laquelle même les membres de la police semblent bien contents de participer :
    Meilleure preuve, bien entendu :
    La seule chose qui cloche pour Stanley Ipkiss, c'est qu'au bout d'un moment, il se trouve contraint de se débarrasser de son précieux masque (je ne vous dirais pas pourquoi, soyez rassuré), et du même coup de l'offrir au redoutable Dorian Tyrell, qui cette fois-ci va se hisser à la tête de la ville sans problème :
    Sinon que pour une raison que je ne vais, bien sûr, pas vous dévoiler non plus, il finit par le perdre lui aussi, le remettant très brièvement au lieutenant Mitch Kellaway :
    Juste avant que le chien de Stanley Ipkiss le saisisse fort heureusement au dernier moment :
    Et là, nous assistons de nouveau à de très nombreuses références aux cartoons de Tex Avery, juste qu'à ce que Stanley Ipkiss finisse enfin par récupérer son masque pour lui-même, mettant fin aux activités crapuleuses de Dorian Tyrell, et se retrouvant cette fois-ci avec la jolie Tina Carlyle :
    Ce serait certes le moment idéal pour le lieutenant Mitch Kellaway, incompétent depuis le début, de se livrer enfin à une arrestation... Mais c'est sans compter avec le maire de la cité, qui a tout compris, et s'empresse de féliciter le fameux couple de Jim Carrey et Cameron Diaz, et bien sûr son éternel ami de la banque, Charlie Shumaker (Richard Jeni) :
    Une petite question, juste à la fin : Stanley Ipkiss va t-il vraiment se décider à rejeter le masque dans le lac d'où il vient ? Ou va t-il plutôt laisser cette tâche à Tina Carlyle, qui pour démontrer son amour, n'hésitera pas une seule seconde ? 
    En fait, peu importe... Le masque est définitivement jeté par dessus bord, et le dernier plan du film, c'est de voir Charlie Shumaker, son ami dans la banque depuis le début, sauter pour le rattraper au plus vite :
    A mes yeux, un chef-d'œuvre totalement génial, malgré son année déjà ancienne de 1994, et surtout le talent assez mitigé de Chuck Russell, qui à part ce film ne s'est fait qu'un tout petit peu remarquer avec L'Effaceur... Cela tient en premier lieu dans la grande qualité des effets spéciaux, largement empruntés à Tex Avery, mais aussi dans la bonne progression du scénario, et bien sûr au jeu absolument remarquable de Jim Carrey, et bien sûr de Cameron Diaz, qui a l'époque tenait le tout premier rôle de sa vie d'actrice !
    Si vous souhaites en savoir plus, consultez The Mask sur Wikipédia, et dans le meilleur des cas, soyez gentil de laisser un commentaire, cela me fera très plaisir !
    Autres films du même réalisateur : A Nightmare on Elm Street 3 : Dream Warriors

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    2 Comments:

    Anonymous Anonyme said...

    j'ai vu ça y as 40 ans au moins,a l'époque c'étais pas trop mauvais,
    ici a Sofia on se pêle
    bise a toi

    vendredi, 19 mars, 2021  
    Blogger Vincent said...

    Non, sorry, mais le maximum date de 27 ans (car le film est sorti en 1994)... Je crois qu'en fait, c'est le seul très bon film de Chuck Russell, l'autre à peu près potable étant L'EFFACEUR, avec Arnold Schwarzenegger !
    Merci à toi, et bonjour de Paris (où il ne fait pas encore trop froid, mais ça ne saurait tarder...

    vendredi, 19 mars, 2021  

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