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  • dimanche, février 16, 2020

    AUDREY PAULEY (KIM MANNERS/X-FILES)

    Attention, il s'agit seulement de la seconde fois où je mentionne une série TV fort populaire, aux Etats-Unis comme en France ou au Japon, X-Files, bien sûr...
    La dernière fois, j'en était resté à la huitième saison (avec l'épisode Redrum, déjà avec Robert Patrick à la place de David Duchovny), mais cette fois-ci, je me déplace à la dernière saison officielle, la neuvième avec son onzième épisode (en 2002), baptisé Audrey Pauley, où Annabeth Gish (Monica Reyes) joue l'un de ses rôles les mieux écrits !
    Tout démarre très gentiment : on voit Annabeth Gish donner une réplique attendrissante à Robert Patrick au sortir de sa voiture, basée sur sa préférence des animaux :
    Et même continuer de plus belle, dans le but caché de montrer quelque chose :
    Ce qui est, bien sûr, tenu secret aussi bien par l'un que par l'autre, mais qui se rapproche très fort d'un sentiment amoureux :
    Bien entendu, la série démarre très fort par un spectaculaire accident de voiture :
    Où Annabeth Gish manque tout juste de perdre la vie, et est emmené de toute urgence dans l'hôpital le plus proche, où elle tombe très rapidement dans le coma :
    Juste avant de se réveiller dans un endroit indescriptible, et même si celui-ci semble être l'hôpital en question, il s'en distingue tout d'abord par ses couleurs fort étranges :
    Mais surtout par sa façon assez inattendue de se déplacer dans l'espace, avec Annabeth Gish au centre de la fenêtre (vous pourrez la voir en cliquant sur la photo, pour l'agrandir) !
    Laissons la place à toute chose, à commencer par le générique, évidemment, qui se déroule au bout de sept ou huit minutes… Et puis, retour à ce qui semble être un hôpital, où Annabeth rencontre quelqu'un qui est là depuis bien plus longtemps qu'elle, Stan Show (jouant le rôle de Steven Murdoch, et est déjà relativement connu du grand public pour son apparition dans Snake Eyes) :
    Et là, Annabeth a des questions fondamentales, entre autres sur la vie et la mort :
    Qui se basent en premier lieu sur ce que renferment les fichiers, totalement illisibles, bien qu'il s'agisse de lettres qui ont l'air normales :
    Puis sur l'aspect général de l'hôpital, très inhabituel, comme l'on s'en doutait déjà fort bien :
    Le seul à ne pas croire à la théorie de la mort d'Annabeth Gish, c'est bien sûr Robert Patrick… Mais il se heurte à la bonne volonté du médecin en chef, Jack Blessing (Jack Preijers) :
    Qui se trouve également relayée par les déclarations dans le testament d'Annabeth elle-même :
    Ce qui lui laisse un goût relativement amer de tout ce qui se passe, encore à résoudre, pour lui comme pour nous, d'ailleurs :
    L'unique personne à percevoir les deux aspects d'Annabeth, c'est Tracey Ellis (Audrey Pauley, enfin !), une simple ménagère de l'hôpital, incapable de lire, et conservant chez elle une sculpture très émouvante de l'endroit où elle travaille :
    Fuyant au début toute intervention, elle se laisse néanmoins rattraper par Annabeth, qui n'a qu'une seule chose à lui dire :
    Et bien que ceci ait l'air difficile, Tracey Ellis lui fait malgré tout confiance, et respecte en tous points son engagement vis à vis d'Annabeth :
    C'est pour nous la première occasion d'apercevoir Gillian Anderson (Dana Scully), qui non seulement jouera pour une fois très peu dans ce rôle :
    Mais qui, en outre, s'avérera être plus du côté du médecin principal que de celui de Robert Patrick, ce qui va assez vite faire enrager celui-ci :
    Néanmoins, elle va tout de même faire contre mauvaise fortune bon cœur, et tenter d'utiliser ses connaissances d'ancienne scientifique afin d'examiner les choses jusqu'au bout :
    Pendant ce temps, Annabeth Gish, de plus en plus incertaine, tente à nouveau de faire réagir Tracey Ellis le plus vite possible, car rappelons-le, c'est la seule à voir le double aspect des choses :
    Sauf que grâce au docteur Jack Preijers, ou plutôt à cause de lui, Tracey Ellis ne va pas survivre très longtemps :
    Elle n'est donc plus présente dans le vie réelle, mais toujours dans l'hôpital - je parle bien sûr de la maquette présente chez elle -, où elle encourage pour la dernière fois Annabeth à ne surtout pas se laisser aller :
    Et voici les trois derniers plans, tous aussi surprenants les uns que les autres : 1) Celui où Annabeth saute, avec un grand courage, du balcon de ce qui ressemble à un hôpital :
    2) Le plan, attendu avec impatience, où Robert Patrick a réussi à démontrer ce qu'il cherchait depuis longtemps - à savoir, la mort de nombreux patients, et l'implication évidente de Jack Preijers, le médecin en chef :
    3) Et enfin, le tout dernier, où l'on retrouve comme au début Annabeth Gish et Robert Patrick en train de se dire au revoir au sortir de leur voiture, d'une façon certes assez émouvante :
    Mais où il ne se passera absolument rien de sentimental ou d'amoureux, promis et juré !
    Voilà, c'est tout pour aujourd'hui… Il faut tout de même noter l'impressionnante qualité du scénario sur la vie et la mort, dû à Steven Maeda, et aussi la très éloquente représentation de Kim Manners, qui a prévu ces nombreux effets spéciaux à l'occasion de son 50ème anniversaire en tant que réalisateur de la série ! N'oublions pas que cette fable ne dure que 40 minutes, et que durant tout ce temps, les deux acteurs Annabeth Gish - qui tient presque tout l'épisode dans ses bras - et Robert Patrick sont vraiment impeccables, pour ne pas dire plus...

    Sinon, je n'ai pratiquement jamais parlé des épisodes de X-Files, très nombreux et que j'ai tous vus, à l'exception de Redrum, le sixième épisode de la saison VIII, donc déjà avec Robert Patrick à la place de David Duchovny… Par contre, j'ai déjà fait un article sur le seul film très réussi, sorti à cette occasion ente la saison V et la saison VI : X-Files : Combattre le Futur (Bowman), onze années plus tard… En tous cas, vous avez bien sûr le droit de laisser un commentaire, cela me fera très plaisir !

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    dimanche, février 24, 2019

    X-FILES : FIGHT THE FUTURE (ROB S. BOWMAN)

    Bon, je vous reparle, une fois de plus, de ce très fameux film de Rob Bowman, X-Files : Combattre le futur :
    Qui a dû son succès non seulement à sa position cruciale dans la série (entre la saison V et VI, en 1998, pour tout dire), à son financement plutôt conséquent, 82 millions de dollars, mais aussi à l'écriture du scénario, aux effets spéciaux, et bien sûr à son réalisateur, déjà tout puissant dans la série en question…
    Mais commençons par le tout début du film :
    Ceci est très nettement vieux, n'est-ce pas ? 
    En tous cas, ça se termine assez mal, 30000 ans avant JC… Raison de plus pour repasser très vite à l'ère moderne :
    Où non seulement tout se dégrade à la même vitesse :

    Mais fait aussi face à l'aide - bien dissimulée - des autres trois ados présents… 
    En tous cas, cela m'apporte au moins une chose : désormais, j'arrive à récupérer les images que je veux sans passer par Internet, et en plus avec les sous-titres que je souhaite, donc tout va bien…
    Enfin, tout va bien pour moi… Il en va tout autrement avec l'affaire dissimulée au Texas, qui s'étend rapidement au niveau national :
    Et commence à nous montrer les deux acteurs principaux de la série, tout d'abord Dana Scully, interprétée par Gillian Anderson :
    Et le rôle masculin, celui de Fox Mulder, par David Duchovny, cela va de soi :
    Au départ, cela n'a pas trop l'air de mal se passer… Mais ce n'est qu'un début, n'est-ce pas ? Et le directeur des pompiers pense hélas tout le contraire :
    IED, cela signifie "Improvised Explosive Device", autrement dit, "Engin Explosif Improvisé"... Et c'est le meilleur prétexte pour une déflagration digne de ce nom, qui se déroule à peine au quart du film, soit dit en passant :


    On passe alors à une phase beaucoup plus complexe, orchestrée tout d'abord par le fameux Walter Skinner, Mitch Pileggi :

    Puis ensuite par le Dr Alvin Kurtzweil, Martin Landau (rôle central de Ed Wood, de Tim Burton), qui se consacre à une vrai mise au point avec Fox Mulder :

    Ce qui est, hélas, toujours vu par William B. Davis, homme très ambigu, que Chris Carter souhaitait simplement baptiser "l'homme à la cigarette" au tout début de la saison… Heureusement, il s'est très nettement rattrapé tout au long de la série, et du film dont nous parlons actuellement :
    C'est le moment de bénéficier, mine de rien, d'un rapport très ambigu que viennent de découvrir Fox Mulder et Dana Scully :
    Et à ce qui se déroule en ce moment, comparable à ce qui s'est passé durant le début du film, mais cette fois-ci avec la position très peu attendue - sauf pour les amateurs de la série - de William B. Davis :
    Nous sommes donc, à la moitié du film, arrivés à la place centrale de la réunion internationale :
    Où se trouve déjà l'assez connu Armin Mueller-Stahl, qui joue le rôle de Conrad Strughold :
    Et le véritable responsable de tout, John Neville, "l'homme bien manucuré", qui semble alors être le maître du jeu :
    Voici donc le bon prétexte, du moins pour nous spectateurs, de repartir dans ce petit village du Texas, vu tout au début du film, accompagné de Fox Mulder et Dana Scully :
    Sinon que cette fois-ci, ils vont aller bien plus loin, dans un endroit extrêmement louche :
    Qui va offrir à Dana Scully ce dont elle a très peur :
    Et à Fox Mulder de se faire tirer dessus - bonne raison pour faire reparaître temporairement les trois bons copains de la série :
    Il ne lui reste plus qu'à rencontrer celui qui semble être le chef de tous, John Neville :
    Qui a certes quelques vérités essentielles à lui livrer :
    Hélas, pas pour très longtemps - écho, soit dit en passant, à la fantastique explosion du début du film :
    Echo qui se poursuit, bien sûr, avec la présence de Fox Mulder au superbe endroit, cité lors du fameux plan initial :
    Sauf que Fox Mulder n'est pas tout seul, pour sauver Dana Scully :
    Mais se trouve entouré de pas mal d'êtres bizarres - et c'est là le point faible du film, malgré son budget impressionnant, c'est qu'on ne peut s'empêcher de le comparer à Alien, qui reste fascinant, magnifique, et indestructible, malgré son année de 1979 :
    Enfin bon… Fort heureusement, on se retrouve dans les dernières passages du film avec le plus grand bonheur :
    Et bien que cela ait été entièrement tourné en numérique, l'effet n'en est pas moins impressionnant, que l'on parle de l'ouverture des glaciers ou du départ du vaisseau extra-terrestre, qu'hélas Dana Scully ne verra pas à temps pour y croire :
    Il n'empêche… Malgré la destruction de beaucoup de choses, il lui reste encore le plus important :
    Qui ne va pas tarder à se trouver dérivé grâce à l'impitoyable juge Jana Cassidy, interprétée par Blythe Danner :
    Et comme le disent si bien Fox Mulder et Dana Scully :
    Voilà, c'est la fin du film, dans un endroit que l'on n'a certes pas encore vu :
    Mais où subsistent "l'homme à la cigarette" et Conrad Strughold :
    Ce qui est un très bon prétexte, n'est-ce pas, pour ouvrir désormais l'incontournable sixième saison de la série :
    Bref, il s'agit, malgré ses caractéristiques propres à la série, d'un film extraordinaire… Sans même parler du budget, impressionnant, des très nombreux effets spéciaux, mais tous simplement de sa structure formelle, ABCDCBA, qui se révèle finalement assez musicale…
    Alors certes, le film est tourné par Rob Bowman, mais il fut créé et scénarisé par le fameux Chris Carter, producteur de toute la série…
    Avec la musique de Mark Snow, lui-aussi très connu grâce au thème principal de X-Files...
    Que dire d'autre ? Je me sens beaucoup mieux, ne serait-ce que par ma propre récupération des images, et surtout grâce à la beauté du film, que je réussis toujours à voir plus de vingt ans après sa sortie, en 1998 !

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