L'INDEX DE TOUS LES FILMS COMMENTÉS :
  • C'EST ICI !
  • POUR EN REVENIR À L'ORIGINAL :
  • C'EST LÀ !

  • vendredi, décembre 02, 2016

    GRAN TORINO (CLINT EASTWOOD)

    Encore un chef-d'œuvre, évidemment...
    Le tout dernier film de Clint Eastwood en 2009, dans lequel s'est remis à jouer l'acteur de façon très convaincante (ce qu'il avait pourtant décidé de ne plus faire depuis Million Dollar Baby) !
    Tout ce que j'espère, c'est que Gran Torino ne sera pas son ultime film, et que malgré ses actuels 79 ans, il sera capable de faire comme le fameux réalisateur portugais Manoel de Olivera, qui a pu continuer cette année jusqu'à la centaine (if only)...
    D'une façon fort gaie, ce film démarre sur l'enterrement de sa femme adorée :
    Cérémonie durant laquelle il semble se montrer méprisant envers tout le monde, en tant qu'ancien militaire, à commencer par sa propre petite-fille - qui ne s'habille pas comme il le souhaite :
    Sans oublier le très jeune prêtre, qu'en grande partie à cause de sa jeunesse et de son incontournable virginité, il prend évidemment pour un crétin absolu :
    D'un certain côté, ceci pourrait bien sûr se montrer totalement sinistre... Mais à force d'exagérer le cynisme, tout juste si le film ne frôle pas une certaine forme d'humour dès le départ, notamment à chaque fois que Clint Eastwood se permet - avec une sorte de routine très exagérée - de critiquer quelqu'un, et de cracher ensuite un gros morceau par terre !
    Allez hop, je gerbe sur ma famille présente à l'enterrement :
    Et je crache, par habitude :
    Je gerbe sur ma petite-fille prête à une seule chose, attendre que je clamse pour me piquer ma caisse, la fameuse Gran Torino :
    Voilà, pouf, je recrache :
    Et je regerbe enfin un bon coup sur tous mes voisins orientaux que je déteste :
    Allez hop, encore un bon crachat pour la route :
    Bref, tout ce début apparaît tellement exagéré de façon volontaire, qu'il s'avère en fin de compte assez réconfortant, en quelque sorte... Jusqu'à ce que l'on parvienne, au bout d'une vingtaine de minutes, sur une scène déjà nettement plus tendue, celle où l'un des jeunes voisins chinois de Clint Eastwood (Thao) commence à se faire menacer à Highland Park (Michigan) par une bande de blacks bien déjantée :
    S'en faire sauver in extremis par la bande tout aussi déjantée de son propre cousin (dont il a plutôt tendance à se méfier d'emblée) :
    Bande qui va hélas exiger de lui en revanche de s'intégrer à eux en faisant preuve de couilles, autrement dit en tentant de piquer la fameuse Gran Torino de Clint Eastwood :
    Chose qui va plutôt très mal se passer :
    Fort heureusement sans aucun mort, ce qui fut tout de même à deux doigts de se produire pour de bon :
    Sinon qu'au bout d'une toute petite heure, c'est là que le film va commencer à basculer peu à peu d'un autre côté, suite de nouveau à une agression très limite dont vont être menacés Sue (la sœur de Thao) et son mec irlandais, de nouveau par une bande de blacks :
    Et si par miracle, Clint Eastwood (autrement dit Mr Kowalsky, en hommage au génial Vanishing Point de Richard Sarafian) ne s'était pas trouvé par hasard dans le coin, tout aurait pu très mal finir :
    Voici le moment que je vous fasse enfin part de mon point de vue de musicien : c'est que j'ai toujours pensé que s'il y a dans le domaine du cinéma un seul et unique Johann Sebastian Bach (selon moi, l'absolument parfait Stanley Kubrick, qui a presque créé de lui-même tous les nouveaux styles du monde, avec un symbolisme puissant et une maniaquerie hallucinante), il existe désormais aussi un Ludwig Van Beethoven, un compositeur lié à la révolution de 1789 pour axer toutes ses œuvres sans exception sur le combat passionnel entre les instincts du bien et du mal, les angoisses entre la haine et l'amour, la volonté de rendre supérieur l'esprit à l'inconscient... Et bien sûr, ceci représente la base de 90% des films de Clint Eastwood, vous ne trouvez pas ?
    Toujours est-il qu'arrivé vers le milieu du film, Clint Eastwood, après avoir sauvé par hasard la petit Sue, commence a penser qu'en fin de compte, sa voisine serait plutôt sympa et rigolote (en tout cas, plus que ses propres fils et petits-enfants) :
    Voire même très gentille, pour l'inviter comme par hasard à un grand repas chinois :
    Que contre toute attente, il va finir par adorer comme un fou :
    Sans même compter que la sérieuse critique qu'il commence à balancer à Thao, malgré sa faible gentillesse, commence à révéler (exactement comme dans Million Dollar Baby, dont je trouve ce film extrêmement proche) que c'est tout juste si l'instinct paternel n'était pas en train de se réveiller en lui !
    Phénomène qui va encore davantage se révéler lorsque la mère de Thao (Vu) et sa sœur Sue vont contraindre le gamin, pour se faire pardonner de sa tentative de vol de la fameuse Gran Torino, d'offrir gratuitement une semaine de travail à leur généreux voisin Mr Kowalski :
    Alors certes, tout au début, on peut se dire que Clint Eastwood va le faire bien chier avec du gros boulot :
    Mais quelques jours de plus, tout juste s'il ne devient pas son gamin adoré, contrairement à ses deux vrais enfants, qu'il méprise de plus en plus :
    Peut-être que pour ceci, il lui faudra tout de même pas mal bosser, notamment sur le fameux titre du film, Gran Torino (en réalité, une célèbre voiture de chez Ford entre 1968 et 1976) :
    Mais en guise de grosse contrepartie, Clint Eastwood n'hésitera pas une seule seconde à le recommander à l'un de ses amis dans le bâtiment :
    Bon, je m'arrête, là, car j'en ai déjà trop dit - bien que ce ne soit pas encore vraiment un spoiler, du moins je crois... Vu que si l'on avance davantage, ceci ne se terminera absolument pas comme la très optimiste Neuvième Symphonie de Beethoven, mais plutôt comme la Sixième Symphonie de Mahler :
    Sinon l'ultime plan (devinez ce que conduit le petit Thao, avec la jeune chienne Daisy de Clint Eastwood ?) :
    Plan qui, personnellement, m'a semblé extrêmement proche du tout dernier plan de Terminator (le premier, bien sûr, celui de James Cameron), de nouveau chargé de plein d'espoir envers la vie...
    Tout ce que j'espère, c'est que :
    1) Vous avez adoré ce film...
    2) Vous allez sûrement l'adorer, si vous ne l'avez bêtement pas encore vu...
    3) Et que vous allez peut-être aussi apprécier le fait qu'enfin, je revienne après plusieurs mois d'absence sur mon site Le Cinéma de Vincent, dont je réalise désormais les articles en plusieurs jours, ce qui est beaucoup moins crevant que ma très mauvaise habitude des années précédentes...
    En résumé : n'oubliez jamais de consulter en premier lieu l'index (plus de 200 films, au total) !

    Libellés : , , ,

    22 Comments:

    Anonymous Anonyme said...

    Pour moi, il est évident que le film est - assez bizarrement- très drôle. Enfin, pas au sens où on se fend bêtement la poire de bout en bout, bien sûr... Mais malgré le propos effectivement relativement dur (hem le relativement est même en trop), c'est pas du tout pesant, c'est pas plombant, ce qui était mon principal reproche à Million Dollar Baby ; les deux films sont très proches, oui, bien sûr, mais la façon de traiter un même sujet (Clint Eastwood prend peu à peu sous son aile des gamins volontaires, en bref), extrêmement différents. Si bien que dans GT, même la fin peut-être interprétée (selon moi) de façon positive.

    Bref. J'ai adoré ce film ; je dirais pas que c'est le meilleur d'Eastwood (Mystic River reste indétrônable dans mon panthéon personnel) mais c'est un des meilleurs.

    dimanche, 06 décembre, 2009  
    Blogger Vincent said...

    Effectivement, comme je l'ai d'ailleurs dit à la fin de l'article, il y a effectivement certains aspects très positifs, ce qui n'est pas le cas de Million Dollars Baby, et encore moins de Mystic River (là, attention, il faut la boîte de Kleenex à côté, pour se taper ces deux-là) !
    Hum, je n'ai pas vraiment de Panthéon personnel (de même que vis-à-vis de Bach, Brahms ou Bruckner), mais je crois que si j'étais obligé de choisir à tout prix, j'opterais certainement pour Les Pleins Pouvoirs... Grandiose et très riche, celui-ci !

    dimanche, 06 décembre, 2009  
    Anonymous Maryvelines said...

    Et oui, comme Anonyme j'ai adoré le film et je peut dire sans spoiler que la fin pourrait s'intituler "comment faire d'une pierre deux coups" ;-)

    PS je viens de voir en recherchant "Les pleins pouvoirs" dans ta liste (car il y a erreur de lien dans ton commentaires précédent) que "Le monde de Nemo" en fait partie. Bien étonnée sur ce coup là !!
    Si tu as aimé "Nemo", je pense que tu as dû adorer "Là-haut", non ?

    lundi, 07 décembre, 2009  
    Blogger Vincent said...

    Hum... "Là-haut", ça ne me dit rien, ce titre, en tout cas, c'est certain que je ne l'ai jamais vu !
    Effectivement, je me suis trompé de lien concernant Les Pleins Pouvoirs, alors voilà, j'espère que ça marchera bien cette fois-ci...

    lundi, 07 décembre, 2009  
    Anonymous Maryvelines said...

    "Làa-haut" c'est "Up" en VO :

    http://www.lefigaro.fr/cinema/2009/07/29/03002-20090729ARTFIG00283-avec-la-haut-pixar-livre-son-premier-chef-d-339uvre-en-3d-.php


    et c'est génial !

    lundi, 07 décembre, 2009  
    Blogger Vincent said...

    En résumé, c'est ici !
    Plusieurs fois, j'ai essayé d'apprendre aux personnes laissant des messages de savoir comment faire pour laisser des liens instantanés, mais rien à faire (vu que dès que l'on indique les caractères nécessaires, le msg bascule, et tout et tout... Dommage, parce que ce n'est pas bien compliqué, en réalité) !

    lundi, 07 décembre, 2009  
    Anonymous Maryvelines said...

    Ben faut que tu me l'indiques, parce que sinon je ne vois pas comment trouver la manip' si tu l'as expliquée à qq d'autre !

    J'ai essayé de faire un copié-collé du mot préalablement 'imprégné" du lien dans OOo, mais ça ne fonctionne pas !

    lundi, 07 décembre, 2009  
    Blogger Vincent said...

    Oui, je sais, mais je ne peux pas l'indiquer dans ce "comment" (parce que dès que je livre le bon code, Blogspot bascule tout, forcément)... Alors je vais essayer par mail, lol !

    mardi, 08 décembre, 2009  
    Anonymous Anonyme said...

    commentaire pas trop mal.Sait tu qu'il en tourne un autre dont quelques scénes sont tournée a chambery,surement encore un truc pas trop mal.

    mardi, 08 décembre, 2009  
    Blogger Vincent said...

    Hahaha, pas trop mal ? Bon, j'aurais sans doute pu faire mieux, alors...
    Non, je ne savais pas que Eastwood tournait à Chambéry... Dommage que ce ne soit pas à Annecy, ville nettement plus jolie (mais sans doute nettement plus chère, lol) !

    mardi, 08 décembre, 2009  
    Blogger startine said...

    Hello Vincent,


    fan de Clint Eastwood dont j'ai vu pas mal de films, j'aime beaucoup son humour cynique et son coté redresseur de torts.

    Il montre aussi qu'au delà des insultes dont il couvre ses voisins au début, et qui ne sont finalement qu'esbrouffe inoffensive (c'est aussi pour lui une façon de tendre un miroir à la société américaine et à ses préjugés sur ses immigrés asiatiques), au final il entend les juger sur les actes.

    Et à ce niveau, ils s'en tirent nettement mieux que sa propre famille.

    Ses films sont toujours un combat du bien et du mal. Pour la morale, le Bien finit par triompher, mais au prix de dégâts collatéraux majeurs…

    mardi, 08 décembre, 2009  
    Blogger Vincent said...

    Et bien, voilà... Exactement comme je le disais, c'est ce genre d'attitude qui en fait typiquement le Ludwig Van Beethoven du cinéma !!!

    mardi, 08 décembre, 2009  
    Anonymous Rémy said...

    J'ai pas encore lu l'article dans son entier, par manque de temps, mais quand même, quel film !
    De l'humour, parfois (très) noir, à en rire jaune (comme les chinois), mais très beau, délicat, de l'originalité à foison, des plans superbes, un peu de moquerie gentillette envers les voisins asiatiques, les scènes avec les plats, j'adore ! Et tout le reste, quoi, du Clint Eastwood !

    J'aurais plutôt fait référence aux Rolling Stones qu'à Beethoven pour ma part, excuse-moi ma maigre culture, mais les Stones ont plus de 60 ans, et ils assurent toujours au sommet du rock, exactement comme Clint Eastwood quoi !

    mardi, 08 décembre, 2009  
    Blogger Vincent said...

    Oui, c'est certain, Clint Eastwood assume toujours (meilleure preuve, vu qu'il est train de tourner son prochain film vers chez nous lol) !
    Mais quand je parlais de Beethoven, ce n'était pas pour une question d'âge, mais plutôt à propos d'une question d'engagement, autrement dit, comment présenter et faire lutter entre eux dans la même sonate ou la même symphonie deux ou trois thèmes complètement opposés, en gros, ceux du "bien" et du "mal", quoi...
    Vraiment typique du "Monsieur" (1770-1827), lequel, consciemment ou non, a offert la porte ouverte à tout le romantisme du XIXème siècle (Schubert, Berlioz, Schumann, Chopin, Liszt, Brahms, etc.) !

    mardi, 08 décembre, 2009  
    Anonymous coming soonn said...

    j'ai adoré le film (mais c'est pas dur car il est tout simplement exceptionnel!) et ton article me donne envie de le revoir. Je crois qu'il est enfin sorti en dvd et comme c'est bientôt noël...

    mardi, 08 décembre, 2009  
    Blogger Vincent said...

    Mais oui, ça a dû sortir vers le mois de juin, je crois, aux alentours de 20€ à la FNAC... Moi, je ne l'ai acheté que fin juillet, c'était déjà passé à 15€, alors bon, peut-être que si l'on attend Noël (ou sûrement mieux, le mois de janvier), il sera probablement disponible à 10€, lol !

    mardi, 08 décembre, 2009  
    Anonymous Anonyme said...

    juste à propos du début du film (que j'ai revu hier soir avec immenses bonheur et émotion)... d'accord Kowalski se comporte mal, méprise ses proches... mais n'oublions pas que c'est sa femme qu'il vient de perdre - dont il dit plus tard que "c'est la meilleure chose qui soit arrivée dans sa vie" - et que personne n'en a rien à foutre, y compris sa famille présente: les petits-enfants odieux, et les deux fils qui échangent des récriminations et des blagues. La mort de leur propre mère, le chagrin de leur père semblent les indifférer... c'en est irréel. Ces gens ne sont rien d'autre que des monstres (promis à l'enfer ! ; ) et l'intransigeance de Kowalski n'est strictement rien à côté.
    Pour voir j'ai écouté quelques minutes de la VF. Vulgaire, mal traduit, complètement à côté dans le ton, tout dans le venin et la bile - préjugé franchouillard sur le "beauf américain" oblige - alors qu'Eastwood est ordurier et humain, tout en nuance et poésie si on peut dire; éminemment MASCULIN, par ailleurs, ce que les doubleurs n'ont manifestement pas capté. Enfin, dommage pour ceux qui ne connaissent pas l'anglais, ils ne recevront pas le message.

    mercredi, 18 août, 2010  
    Anonymous Bucko said...

    Aussi sympa et bien réalisé soit-il, il n'en reste pas moins que Gran Torino use et abuse de bonnes grosses ficelles un peu trop simplistes à mon goût.
    Je ne comprend toujours pas comment on peut (ou "a pu") ériger ce film sur un tel piédestal.
    Car on se retrouve en fait devant l'habituel personnage antipathique bien viril américain, sorte d'anti-héro issu directement des vieux western, qui va peu à peu devenir quelqu'un de sensible, ouvert, doué de sentiments et touchant au fil de l'histoire.
    Idem les gros clichés des minorités dans ce film sont, pour moi, extrêmement caricaturaux.
    On a droit à un ancien Soldat qui a fait la guerre de Corée, très dur, égoïste, aigri de la vie et à la limite du racisme.
    Une famille de chinois qui habitent à 12 dans la même maison (entre 1000 autres images distillées tout le long) et aux gangs blacks qui sont la cause de tous les maux... Au secours...
    Même le découpage du film fait dans le classique. Au départ on a des personnages qui ne peuvent pas se voir mais qui vont apprendre à se connaitre, devenir amis si ce n'est plus dans l'adversité (c'est bôôôô...) et on atteint le sommet du drame à la toute fin avec l'espèce d'expiation par le sacrifice qui est plus qu'ultra convenue et qu'on attend finalement depuis le début.
    Bref, j'ai malgré tout passé un bon moment en regardant ce film car il n'est pas mauvais, mais il ne m'a absolument pas surpris ni tant il fait dans le "déjà vu" ou dans les "grosses ficelles", clichés et autres rebondissements attendus.
    En somme un film sympa sans plus, fait pour plaire au plus grand nombre et attendrir la ménagère de moins de 50 lors de sa séance ciné du dimanche soir.

    dimanche, 13 mars, 2011  
    Anonymous AL CAPITAINE said...

    L'un des meilleurs films de Clint Eastwood que j'ai revu hier soir en dvd. Ce fut toujours autant le même plaisir et les mêmes émotions. Merci pour cette analyse que j'apprécie beaucoup : c'est du très bon travail et respecte son temps de réalisation.

    Il est toujours très plaisant de te lire.

    Gran Torino est en effet très proche de Million Dollar Baby. J'ai vraiment adoré : il faut le voir absolument.

    mardi, 21 février, 2012  
    Blogger Vincent said...

    Enfin, ça remarche...

    samedi, 17 novembre, 2018  
    Anonymous dasola1@laposte.net said...

    Rebonjour Vincent, un grand Eastwood qui m'a fait pleurer à la fin. J'avais la gorge nouée quand le jeune et le chien s'en vont avec la voiture. Bonne fin d'après-midi.

    lundi, 03 août, 2020  
    Blogger Vincent said...

    Oui, tu as bien raison, ça fait (légèrement) pleurer à la fin, effectivement... C'est l'un des meilleurs films de Clint Eastwood, en tous cas, et je suis content que tu l'aies apprécié à sa juste valeur !

    lundi, 03 août, 2020  

    Enregistrer un commentaire

    << Home