BIRD (CLINT EASTWOOD)
Certes, il y a très peu de films dignes de ce nom, qui parlent de la musique…
Un sur la musique classique, dédié à Mozart, le fameux Amadeus de Milos Forman, un sur le jazz, Ray, consacré évidemment à Ray Charles, dû à Taylor Hackford… Et juste entre les deux (1988), l'excellent Bird de Clint Eastwood, qui s'attache à la vie complexe de Charlie "Bird" Parker :
Un sur la musique classique, dédié à Mozart, le fameux Amadeus de Milos Forman, un sur le jazz, Ray, consacré évidemment à Ray Charles, dû à Taylor Hackford… Et juste entre les deux (1988), l'excellent Bird de Clint Eastwood, qui s'attache à la vie complexe de Charlie "Bird" Parker :
Qui est magistralement interprété par Forrest Whitaker, que l'on a déjà vu dans le très spécial Ghost Dog, de Jim Jarmusch, mais surtout dans The Last King of Scotland de Kevin Macdonald, où il est tout simplement incroyable… Tout comme ici, deux ans plus tard :
On le voit, bien sûr, avec le fameux Dizzy Gillepsie :
Déjà en train de remporter, en novembre 1949, si je ne trompe pas, les plus forts accueils du grand public, ce qui était assez rare de la part des musiciens blacks de cette époque :
Certes, il était quelque part soutenu par son impeccable femme, la célèbre actrice Diane Venora :
Qui joue parfois des rôles délicats (comme dans le fameux Heat de Michael Mann), mais rarement comme dans ce film :
Il faut hélas le dire, comme beaucoup d'autres de son époque (1920-1955), Charlie Parker s'était soumis dès l'adolescence à la cigarette, l'alcool, la morphine et l'héroïne :
Ce qui l'a conduit, vers ses trente-cinq ans, à mourir très rapidement d'une pneumonie et d'un ulcère… Qui étaient si développés que le médecin présent en avait déduit qu'il devait s'agir d'un homme de cinquante ou soixante ans :
Que dire d'autre sur ce film ? Et bien, au moins deux choses… D'une part, il s'agit d'un film biographique de 154 minutes, soit plus de deux heures et demie, et à ce sujet, il m'est très important d'écouter Clint Eastwood se livrer lui-même : "Mais comment peut-on comprendre et aimer Parker si on n'a pas le temps de s'imprégner de sa musique ? Je déteste les prétendus films de jazz où il n'y a que deux mesures à la fin. Au milieu, les gens parlent, parlent. Ce n'est pas le cas dans Bird, je crois. Mais la musique, sans doute, pénètre en vous moins vite que les mots" :
D'autre part, ce film remporta de nombreux oscars, à commencer par le prix d'interprétation masculine, à Cannes en 1988, tenu haut la main par Forest Whitaker… Suivi ensuite bien évidemment par Diane Venora, meilleure actrice d'après le New York Film Critics, puis par Clint Eastwood lui-même au Golden Globes de 1989 :
Un unique conseil, donc, tel que je l'ai donné à propos du fameux film de Milos Forman, Amadeus : regardez - ou plutôt, écoutez - ce film extraordinaire, Bird, qui plus de trente ans après sa sortie, reste toujours absolument passionnant...
Qui joue parfois des rôles délicats (comme dans le fameux Heat de Michael Mann), mais rarement comme dans ce film :
Il faut hélas le dire, comme beaucoup d'autres de son époque (1920-1955), Charlie Parker s'était soumis dès l'adolescence à la cigarette, l'alcool, la morphine et l'héroïne :
Ce qui l'a conduit, vers ses trente-cinq ans, à mourir très rapidement d'une pneumonie et d'un ulcère… Qui étaient si développés que le médecin présent en avait déduit qu'il devait s'agir d'un homme de cinquante ou soixante ans :
Que dire d'autre sur ce film ? Et bien, au moins deux choses… D'une part, il s'agit d'un film biographique de 154 minutes, soit plus de deux heures et demie, et à ce sujet, il m'est très important d'écouter Clint Eastwood se livrer lui-même : "Mais comment peut-on comprendre et aimer Parker si on n'a pas le temps de s'imprégner de sa musique ? Je déteste les prétendus films de jazz où il n'y a que deux mesures à la fin. Au milieu, les gens parlent, parlent. Ce n'est pas le cas dans Bird, je crois. Mais la musique, sans doute, pénètre en vous moins vite que les mots" :
D'autre part, ce film remporta de nombreux oscars, à commencer par le prix d'interprétation masculine, à Cannes en 1988, tenu haut la main par Forest Whitaker… Suivi ensuite bien évidemment par Diane Venora, meilleure actrice d'après le New York Film Critics, puis par Clint Eastwood lui-même au Golden Globes de 1989 :
Un unique conseil, donc, tel que je l'ai donné à propos du fameux film de Milos Forman, Amadeus : regardez - ou plutôt, écoutez - ce film extraordinaire, Bird, qui plus de trente ans après sa sortie, reste toujours absolument passionnant...
Autres films du même réalisateur : Play Misty for Me, High Plains Drifter, The Eiger Sanction, The Outlaw Josey Wales, The Gauntlet, Bronco Billy, Firefox, Honkytonk Man, Sudden Impact, Pale Rider, White Hunter, Black Heart, The Rookie, Unforgiven, A Perfect World, The Bridges of Madison County, Absolute Power, Midnight in the Garden of Good and Evil, Space Cowboys, Blood Work, Mystic River, Million Dollar Baby, Flags of Our Fathers, Letters from Iwo Jima, Gran Torino, Hereafter, Invictus, J. Edgar
Autres biopics (avec entre parenthèses la date du film, et le nom de la personne traitée) : Patton (1970, George Patton), Barry Lyndon (1975, Barry Lyndon), Raging Bull (1980, Jake LaMotta), Elephant Man (1980, John Merrick), Amadeus (1984, Wolfgang Amadeus Mozart), Ed Wood (1994, Ed Wood), Braveheart (1995, William Wallace), A Straight Story (1999, Alvin Straight), The Insider (1999, Jeffrey Wigand), Ali (2002, Cassius Clay), Frida (2002, Frida Kahlo), Girl with a Pearl Earring (2003, Johannes Vermeer), Marie-Antoinette (2006, Marie-Antoinette), The Last King of Scotland (2006, Idi Amin Dada), La Môme (2007, Edith Piaf), Into the Wild (2007, Christopher McCandless), Zodiac (2007, Arthur Leigh Allen & Robert Graysmith), Invictus (2009, Nelson Mandela), J. Edgar (2011, J. Edgar Hoover), Silence (2017, jésuites portugais)
Libellés : Biopic, Eastwood, Forest Whitaker, Musique, Palme d'or de Cannes
2 Comments:
la dessus peut étre doit tu vérifier car je crois bien qu'il y en as d'autres .salut de Sofia
Je ne crois pas… Mais peut-être que je me trompe ? En tous cas, il existe au moins de très bons "documentaires", notamment PIANO BLUES, du célèbre Clint Eastwood, ou encore THE BLUES, à l'initiative du non moins célèbre Martin Scorsese, qui dure près de onze heures, et fait participer sept réalisateurs, tous passionnés par la musique… Cool, non ?
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