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  • jeudi, mars 12, 2020

    MALAVITA (LUC BESSON)

    Un film mythique de Luc Besson, sorti en 2013, soit, au choix, deux ans après le plutôt mauvais The Lady, qui parlait d'une façon assez lisse et neutre de la vie de Aung San Suu Kyi, soit un an avant l'excellent thriller d'anticipation Lucy (avec Scarlett Johansson et Morgan Freeman)...
    Que puis-je vous dire de ce film, sans regarder le trailer :
    Disons que tout d'abord, on nous parle de la vie passée du couple américain originaire de Brooklin, l'on revient brièvement sur leur combat engagé avec les mafiosi, qui les ont très provisoirement entrainés vers le midi de la France… Puis l'on démarre enfin sur leur arrivée cette fois "totalement secrète" en Normandie, avec leurs deux jeunes enfants, qu'ils aiment bien sûr énormément !
    Au début, Giovanni Manzoni, alias Fred Blake (Robert De Niro), se lance même fort tranquillement dans l'écriture de ses propres mémoires :
    Tandis que les deux enfants vont à l'école, à commencer par Warren Blake (John D'Leo) :
    Suivi aussitôt par Belle Blake (Dianna Agron) :
    Autrement dit, la mère Maggie Blake (Michelle Pfeiffer) en apparaît très contente, tombant naturellement dans les bras de Fred Blake, cela va de soi :
    D'ailleurs, il faut au minimum dire merci à Luc Besson pour cet évènement unique, car c'est la toute première fois que Michelle Pfeiffer et Robert De Niro se rencontrent réellement sur un film, d'où une partie du succès, sans doute… Toujours est-il que Maggie Blake commence tout de même à un tout petit peu s'inquiéter, sans que l'on sache vraiment pourquoi :
    Mais c'est encore plus le cas lorsqu'elle se voit accompagnée par les deux surveillants du FBI, qui jusqu'alors étaient fort calmes :
    Il faut dire que Fred Blake ne sait pas toujours bien lutter contre le retour de ses anciens réflexes, et que cette béatitude de l'écriture cède la place à des méthodes plus expéditives, surtout vis-à-vis du plombier et de son incapacité à lutter contre l'eau brune :
    Son fils le suit très vite, du reste, bien que d'une façon totalement indépendante, concernant surtout à tenir toute la classe sous ses différents échanges et trafics :
    Alors que sa fille, en pure recherche du grand amour, n'a pas grand chose à faire avec des garçons qui la draguent pour un rien, et n'hésite pas à se servir d'une raquette de tennis pour broyer les c*** d'un jeune homme un peu trop entreprenant :
    Y a-t-il quelque chose d'attendu là-dedans ? Pour tous ceux qui n'ont jamais vu de films sur les mafiosi (tournés soit par Francis Ford Coppola, soit par Martin Scorsese, entre autres), peut-être que non, après tout… Mais admettons qu'au vingt-et-unième siècle, c'est tout de même de plus en plus rare, et qu'en outre, les habitudes très typiques de Luc Besson soient régulièrement commentées en bien ou en mal, et nous verrons que ce petit retour sur le terrain est de plus en plus prévisible !
    Est-ce, pour les mêmes raisons, à rejeter en totalité ? Rien que par la présence de Michelle Pfeiffer et Robert De Niro, totalement magique, je vous dirais déjà non...
    Mais il y a en plus des imprévus dans ce film, en premier lieu, le fait que Fred Blake, très apprécié par le fait qu'il soit un écrivain, soit immédiatement convié à commenter un film, accompagné de l'agent Stansfield (Tommy Lee Jones, lui aussi du côté du FBI, mais qui commence à être de plus en plus gêné pour tenir en secret ce mafioso qui ne cherche qu'à écrire sur lui-même)…
    Et bien sûr, en second lieu, le remplacement en dernière minute du film prévu par Les Affranchis de Martin Scorsese (qui est d'ailleurs joué par le même Robert De Niro 23 ans plus tôt), ce qui laisse bien sûr à ce dernier l'occasion de discuter de cet Opus d'une façon tout d'abord embarrassée, puis de plus en plus très vivante, ce qui lui vaut l'applaudissement généralisé de toute la salle :
    Pendant tout ce temps, histoire d'en rajouter juste un petit peu plus, la blague en anglais, exigée par le professeur du fils Warren Blake, se trouve tellement bonne qu'elle est aussitôt publiée par tous les journaux, y compris américains…
    Et ceci est une vraie bénédiction, puisque non seulement son adresse secrète en Normandie est indiquée, mais aussi son nom de Warren Blake, ce qui bien sûr émoustille au plus vite les rares condamnés mafiosi des USA, qui délèguent aussitôt quelques personnes afin d'en finir le plus vite possible avec cette famille impossible :
    Sur quoi va-t'on donc tomber ? C'est le début de la vaste finale, vous l'avez tous deviné… Mais cette grande bagarre va se dérouler d'une façon superbement filmé par Luc Besson, en pleine nuit, avec comme prévisible pratiquement tout le monde très sérieusement impliqué :
    Et très étrangement, cela reste plutôt sobre dans le genre, surtout si l'on revient sur Le Cinquième Elément, Léon, ou si l'on anticipe sur le très démonstratif Lucy, comme chacun sait tous excessifs dans la représentation du combat au cinéma...
    Que dire de plus, là, qui ne serait pas immédiatement prévisible ? Que tout le monde s'en sort - sauf les mafiosi, bien sûr ? Que le retour à la vie normande se passe finalement très bien ? Qu'il s'agit là d'une famille comme l'on n'en connaîtra jamais, parfaitement heureuse et soudée ?
    Je suis assez sûr que non, en fait… Tout le problème reste, comme on en a l'habitude avec Luc Besson, à définir si ce film est une énième redite des nombreux éditions qui ont été faites sur la mafia, c'est à dire quasiment ennuyeuse et nulle, ou alors une nouvelle version de ces archétypes certes très présents, mais qui apparaissent sous un tout nouveau jour, en grande partie grâce aux deux acteurs formidables qui se rencontrent pour la première fois dans un film (Robert De Niro et Michelle Pfeiffer), et aussi grâce à la caméra fort belle et très subtile de Luc Besson ?
    Vous voulez que je vous donne une réponse ? Et bien, disons que cette œuvre, même avec les défauts habituels de son auteur - notamment une prévisibilité qui limite ses différentes vues à deux ou trois (pas à vingt ou trente, comme avec les films de Clint Eastwood ou de Martin Scorsese) -, reste malgré tout très convaincante, idéale pour un soir où l'on ne sait trop quoi faire, et vous savez quoi, en résumé, je l'adore, en fait !
    Autres films du même réalisateur : LéonLe Cinquième ElémentLucy

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    4 Comments:

    Anonymous Anonyme said...

    un film que je n'ai pas vu donc rien a dire dessus.
    par contre article bien vu,
    les confinés de Sofia

    dimanche, 22 mars, 2020  
    Blogger Vincent said...

    Tu ferais bien de le voir !
    Sans rire, même si tu aimes Luc Besson autant que moi, c'est à dire "une fois sur deux" (et encore)… Merci des confinés de Paris !

    dimanche, 22 mars, 2020  
    Anonymous Anonyme said...

    bon ben je viens de le voir ce film et !!!!!!!!!!
    je confirme je n'aime pas ce que fait besson,
    je vais aller visiter l'autriche et ces refuges .
    Sofia froid et neige ,,,

    vendredi, 03 avril, 2020  
    Blogger Vincent said...

    Bon, et bien c'est dommage, que dire d'autre ?
    J'espère que tu aimeras beaucoup plus l'Autriche et ses refuges - qui est à voir, comme d'habitude, sur le site MMM (& Buffs !), accessible directement à droite...
    A Paris, c'est tout le contraire : on se dirige bel et bien sur un printemps assez chaud !

    vendredi, 03 avril, 2020  

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