Oui, je sais, je me consacre cette fois-ci à un film cultissime de Ridley Scott, tourné seulement trois ans après le célèbre Alien (soit en 1982), et qui fut d'une part le premier à se dérouler entièrement aux Etats-Unis, mais surtout se révéla non seulement comme la première mise à l'écran d'un livre de science-fiction de Philip K. Dick (avant les célèbres Total Recall et Minority Report), mais aussi comme une vision moderne du cyberpunk, très influencée par celle de Moebius, qui avait déjà travaillé sur Alien. C'est particulièrement beau, n'est-ce pas ? Même si ça se déroule en 2919 dans un Los Angeles fort différent :
Ce à quoi nous ne nous attendons absolument pas (peut-être basé sur la nouvelle de Philip K. Dick, Do Androids Dream of Electric Sheep), c'est à la présence de deux types d'individus : des androïdes (ou robots) nommés réplicants, et de véritables êtres humains, les blade runners... Lesquels ont pour charge de bien surveiller leur présence sur terre, en tant que policiers, faute de quoi ils leur feront subir un retrait - autrement dit, la mort :
C'est ainsi que nous découvrons, après un sublime survol de la ville, Rick Deckard (Harisson Ford, encore assez peu connu) en train d'interroger Leon Kowalski (Brion James), au guise d'un test de Voight-Kampff consacré à l'œil, et qui révèle immédiatement si l'homme en question est un réplicant :
Sûr et certain, c'en est un ! Mais le problème, c'est qu'il s'en aperçoit avant tout le monde, et rate de peu Rick Deckard, avant de se tirer le plus vite possible :
Mais cela donne lieu au plan suivant, qui non seulement se passe dans le Los Angeles de 2019, qui ressemble en fait davantage à Tôkyô, mais nous présente du même coup le collègue de Rick Deckard, Gaff (Edward James Olmos), un policier très amateur d'origami :
Nous découvrons un peu plus tard le véritable chef de cette police, Bryant (M. Emmet Walsh), qui vient tout juste de recenser six réplicants, parmi lesquels il reste au moins deux hommes et deux femmes :
C'est donc le moment pour Rick Deckard de s'envoler vers le plus haut bâtiment de la ville, qui appartient à Eldon Tyrell, tout à la fois génial médecin concepteur du cerveau des réplicants, et propriétaire de la Tyrell Corporation :
Mais grande surprise pour lui : ce n'est pas Eldon Tyrell qui l'attend, mais une nommée Rachel (Sean Young), qu'il ne connaît pas du tout...
Comme il ne sait plus trop où il en est, il va du coup se livrer au même test Voight-Kampff qu'il avait déjà tenté auprès de Leon Kowalski, sur la demande de Eldon Tyrell, et avec toute l'approbation de Rachel :
Sauf que là, le fameux test se révèle beaucoup plus long que face à Leon Kowalski, et ne semble pas prouver grand chose :
C'est beaucoup mieux filmé que précédemment, mais nettement plus long : il faut environ cent questions, pour en arriver à une conclusion pas très sûre, comparée à celle de Leon Kowalski, qui avait répondu à un nombre bien inférieur, avant de se mettre en danger... Eldon Tyrell (Joe Turkel) décide donc d'avouer la vérité à Rick Deckard, celle de sa nouvelle création, le Nexus 8 :
Sans se cacher de ses futurs projets, bien sûr :
Nous avons à ce moment là toutes les implications nécessaires à la bonne compréhension de la suite de l'histoire... A commencer par l'apparition de Roy Batty (Rutger Hauer), le réplicant Nexus 6 le mieux organisé de tous, avec un niveau mental excellent, et une force physique impeccable :
On le voit tout de suite dans l'interrogatoire qu'il effectue auprès d'Hannibal Chew (James Hong), sans grande tendresse, mais surtout afin d'obtenir le nom du principal responsable des réplicants... Hannibal Chew ne connaît pas personnellement Eldon Tyrell, mais il va au moins lui permettre d'arriver jusqu'à J. F. Sebastian, que nous découvrirons bien plus tard :
En attendant, nous en sommes au même point que Rick Deckard et Rachel : le doute...
Et même si Rachel - autrement dit, la première phase de Nexus 8 - semble prête à s'y accoutumer :
Rien n'est bien certain pour Rick Deckard, qui s'épuise durant des heures à l'examen de photos soi-disant de jeunesse de Rachel, sans parvenir à quelque chose de réellement satisfaisant :
C'est le moment précis où se devine la grande affection qu'ils ont l'un envers l'autre, sans que l'on puisse en dire plus, pour l'instant... Par contre, l'arrivée mystérieuse de Pris (Daryl Hannah), une nouvelle réplicant Nexus 6, est fort remarquée, qui rencontre pour la première fois "comme par hasard" J. F. Sebastian, le deuxième véritable responsable de Tyrell Corporation. Ceci donne fortement à penser au chef de la police, Bryant :
Mais encore plus, pour d'autres raisons, à Rick Deckard :
Qui s'inquiète très fortement de la disparition de Rachel, qu'il commençait à grandement apprécier... Mais à ce moment précis, réapparaît Leon Kowalski, qui n'a sur Rick Deckard qu'une seule ambition, le tuer le plus vite possible :
Sauf qu'il meurt avant lui, touché par ce qui semble être le premier tir effectué par Rachel, comme par miracle :
Inutile de dire qu'il y a entre eux des liens bien plus forts que ce que l'on pouvait supposer... Cela commence par une question, à laquelle Rick Deckard ne s'attendait pas du tout :
Mais se poursuit rapidement dans une toute autre voie, partagée par tous les deux, et l'on peut aisément le comprendre... D'une part, par la grande beauté de Rachel, d'autre part avec l'intérêt de moins en moins poussé que montre Rick Deckard vis-à-vis de sa chasse aux réplicants. C'est l'un des points capitaux du film, où tous les deux basculent l'un envers l'autre, sans même savoir s'ils sont - ou non ? - de vrais réplicants :
A la suite de cette scène très calme, l'on découvre de nouveau la fameuse Pris (Daryl Hannah), cette fois nettement plus proche de J. F. Sebastian, généticien de Eldon Tyrell, dans l'appartement duquel elle habite désormais :
Elle ne lui a pas encore dit qu'elle-même était une réplicant bien particulière, axée comme un modèle de plaisir, ni non plus qu'elle était la petite amie de Roy Batty, le chef des Nexus 6 :
Mais ce dernier est déjà sur les lieux, et va préparer, grâce à une partie d'échecs, la prochaine rencontre avec le grand Eldon Tyrell :
Voici un point particulier de l'œuvre - qui peut fortement déplaire à certains, et en enchanter d'autres -, c'est sa grande lenteur de construction, très bien adaptée à sa vision futuriste d'un Los Angeles dévasté, et surtout à le réflexion sur les différentes formes de vie qui s'y rencontrent, se trouvent des points communs, se combattent, et finalement finissent par se solder tous les deux par la mort et l'amour...
On retrouvera ce sentiment encore plus puissant vers le fin, où Eldon Tyrell et Roy Batty (accompagné de J. F. Sebastian et de Pris) se rencontrent enfin, c'est à dire l'homme-conçu - le réplicant Nexus 6 - et leur concepteur le plus haut placé, avec évidemment l'évocation du problème principal :
Car les réplicants ne vivent que quatre ans - et ils souhaitent nettement bénéficier de plus de durée, afin de trouver les véritables sensations humaines, de la pitié à l'amour, en passant par l'empathie :
Mais hélas, même le célèbre généticien ne peut rien faire pour cela... Et l'on est obligé de le constater, Roy Batty n'a pour l'instant pas d'autre solution que de tuer - sans aucune sensation apparente - l'homme le plus haut placé de Los Angeles :
Ibidem envers J. F. Sebastian, qui n'a pourtant rien fait de mal, mais qui se trouve juste au mauvais endroit au mauvais moment... Résultat ? Il ne reste plus que Pris et Roy Batty, représentant les derniers Nexus 6, Rachel comme la seule Nexus 8, et Rick Deckard en tant qu'être humain - du moins, tel le supposons nous. Cela va donc finir par une bataille au début très calme, qui se déroule dans un appartement difficilement identifiable :
Mais qui va très vite se terminer par la première mise à mort, celle de Pris :
Donnant pour ainsi dire à Roy Batty et Rick Deckard toutes les libertés qu'il faut pour se livrer un ultime combat - qui va durer mine de rien une vingtaine de minutes :
Durant lesquelles Roy Batty va se montrer au meilleur de lui-même... Avec les conséquences en apparence tragiques pour Rick Deckard, qui en est presque à une forme de suicide, si l'on peut dire :
Ce qui ravit au plus haut point Roy Batty, qui semble bien décidé à le laisser aller :
Mais avec ses toutes premières larmes, celui-ci se révèle de plus en plus humain, et ne peut plus supporter de se voir vivre ainsi... Je vous laisse découvrir cette ultime scène entre tous les deux, car je suis bien incapable de la décrire justement :
Résultat inespéré ? Certes oui, puisque Rick Deckard est toujours en vie... Ce que son collègue Gaff (Edward James Olmos) ne peut s'empêcher de souligner :
Mais encore plus lorsque l'on découvre que Rachel, l'ultime réplicant à demeurer sur terre, est toujours là à l'attendre :
Nous dévoilant enfin toute la première intention que nous avions envers elle et Rick Deckard...
Avec cette dernière vision de la réalité, quelle qu'elle soit... Et que Rick Deckard ne peut s'empêcher de découvrir sur un origami - un art japonais du pliage de papier -, que Gaff fabrique et collectionne depuis le début du film, l'on comprend maintenant pourquoi :
Comme on le voit finalement, le fait d'être - ou non - un réplicant n'a finalement que peu d'importance... Pour moi, c'est l'un des films les plus géniaux de Ridley Scott, légèrement inférieur au tout premier Alien (1979), mais à peine : son thème est traité d'une façon aussi lente, ses images sont toutes aussi sublimes les unes que les autres, ses acteurs principaux (Sigourney Weaver dans le premier, Harrison Ford dans celui-ci) seront destinés à faire une très grande carrière, les effets spéciaux sont dignes de Douglas Trumbull (qui avait notamment travaillé sur 2001, A Space Odyssey), et la musique, due à Vangelis, n'est pas mal du tout - bien que, selon mes goûts très particuliers, celle-ci soit légèrement inférieure à celle de Alien, confiée à Jerry Goldsmith.
Découvrez-le, très rapidement, sur cette petite bande-annonce :
Alors, cela vous a-t-il plu, de revoir ce film ? En tous cas, je l'espère bien, et cela va d'ailleurs m'entraîner vers une autre question peu banale : avez-vous déjà vu Blade Runner 2049, tourné en 2017 aux USA par le français Denis Villeneuve ?
Pour une fois, je suis bien d'accord avec Libération, il s'agit d'un film lamentable, avec des acteurs peu connus, une réalisation très longue et ennuyeuse, des images qui sont bien loin de celles imposées par Ridley Scott, et enfin d'un scénario à peu près inexistant... Vous souhaitez quelque chose de plus ? Revoyez ce film mythique, n'hésitez pas à lire le (très long) article que Wikipédia y a consacré, et éventuellement, laissez un commentaire, tout est possible !
Soit dit en passant : j'ai revu le vrai Blade Runner de 1982, samedi soir en 2023 sur ARTE, et rien à dire, c'est toujours exceptionnel... Et même mieux qu'autrefois, puisque Los Angeles n'a plus l'air aussi différent, que les conflits entre classes inutiles et une minorité toute puissante s'avèrent de plus en plus marquants, et que la pollution en est quasiment à ce point critique - le tout vu comme une sorte de flash paranormal sur l'avenir !
Oui, Blade Runner se voit et se revoit (dans les différentes versions disponibles). Je serais moins dur que vous pour Blade Runner 2049... (s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola
Tu as bien raison - surtout sur le fait que celui de 1982 est un vrai chef-d'œuvre ! J'ai lu ton article sur BLADE RUNNER 2049, et je l'ai trouvé fort sympathique vis-à-vis de ce réalisateur français... Mais bon, cela ne m'enlève pas mon propre avis, désolé ! Je trouve ça à peu près comparable avec la "nouvelle" version de TOTAL RECALL, tournée en 2012 par un américain nommé Len Wiseman, et qui est très loin de valoir l'ancienne...
Blade Runner est une œuvre émouvante sur le refus d'entretenir dans une existence limitée un statut obscur et robotisé.
L'opus est lancinant, sa lenteur permet de s’attarder copieusement sur les profils de ces androïdes fatigués, traqués, aux comportements virulents ou poétiques, quémandant auprès de leurs créateurs un bonus de vie supplémentaire.
Sous une pluie battante des édifices pharaoniques et des néons gigantesques miniaturisent une population hétéroclite abonnée à la nourriture asiatique, squattant d’immenses demeures sombres, curieusement vides, pendant que des concepteurs entourés de reproductions artificielles se dissimulent dans leurs solitudes au sommet d’édifices pyramidaux.
Un territoire sans lumière naturelle tissant ces nouveaux concepts et leurs esclaves modernes dans le message publicitaire, le service quasi continu, la restauration rapide, la porte blindée et le digicode.
Le déclin de la génétique et de sa diversité au profit du circuit électronique soumis et programmé.
Vous avez bien raison, Mr Desverchère, cet Opus est absolument fascinant, ne serait-ce que par sa lenteur, son éclairage très sombre, sa débâcle de publicité et de nourriture asiatique, etc... En tous cas, il faut un véritable génie pour réussir tout cela, parce que comme je le dis, j'ai trouvé son remake BLADE RUNNER 2049 totalement nul ! Mais bien sûr, cela reste un avis très personnel...
J'ARRIVE à LA RESCOUSSE...tout à été dit fascinant, lancinant...Lourde atmosphère qui m'opprime et dans laquelle je cherche un point de lumière pour en sortir tout de même le plus vite possible en retrouvant mon souffle qui plusieurs fois à été coupé par votre cinglante narration; très intéressante analyse Vincent pour moi qui aime les interprètes mais ne connaissais pas le thème de ce film que je n'ai pas vu!!
Ah, vous ne l'avez pas vu, c'est bien dommage ! Car même si j'en ai fait un peu trop de ma "cinglante narration", je dois avouer qu'il s'agit d'un véritable chef-d'œuvre, non seulement grâce à ses acteurs (pourtant pas très connus, à cette époque), mais surtout à cause de son thème principal, la vision paradoxale de la vie et de la mort, qui apparaît dans très peu de films... En tous cas, regardez-le dès que vous en avez l'occasion (et évitez BLADE RUNNER 2049, qui n'a strictement rien à voir) !
Evidemment, tu parles d'un de mes films préférés! Encore de la noirceur dans les images(comme dans Black Rain). Pour moi, la musique colle bien au film. Les acteurs sont formidables et j'aime cette lenteur. C'est un film d'amour: l'amour de la vie et l'amour tout court où, comme tu le dis, peut importe que ce soit entre un humain et une répliquante. Je n'ai pas vu le Blade runner plus récent, ça ne me disait rien. Frédéric
Tu as bien raison, sur tous les plans : la musique ne sonne pas mal du tout, l'atmosphère noire est on ne peut mieux appropriée, et c'est vrai que les acteurs (et l'actrice !) sont supers, même si peu connus à cette époque... Et aussi sur le fait que c'est un film avant tout sur l'amour, de la vie, des hommes, ou des androïdes ! En tous cas, ne regarde surtout pas le BLADE RUNNER 2049, c'est très décevant, que ce soit au niveau du scénario, de sa lenteur, ou du jeu inexistant des acteurs... Eclate-toi plutôt avec L'EPREUVE DE FORCE (1977, de Clint Eastwood), qui passe ce soir sur ARTE, à 21h !
8 Comments:
Oui, Blade Runner se voit et se revoit (dans les différentes versions disponibles).
Je serais moins dur que vous pour Blade Runner 2049...
(s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola
Tu as bien raison - surtout sur le fait que celui de 1982 est un vrai chef-d'œuvre ! J'ai lu ton article sur BLADE RUNNER 2049, et je l'ai trouvé fort sympathique vis-à-vis de ce réalisateur français... Mais bon, cela ne m'enlève pas mon propre avis, désolé ! Je trouve ça à peu près comparable avec la "nouvelle" version de TOTAL RECALL, tournée en 2012 par un américain nommé Len Wiseman, et qui est très loin de valoir l'ancienne...
Blade Runner est une œuvre émouvante sur le refus d'entretenir dans une existence limitée un statut obscur et robotisé.
L'opus est lancinant, sa lenteur permet de s’attarder copieusement sur les profils de ces androïdes fatigués, traqués, aux comportements virulents ou poétiques, quémandant auprès de leurs créateurs un bonus de vie supplémentaire.
Sous une pluie battante des édifices pharaoniques et des néons gigantesques miniaturisent une population hétéroclite abonnée à la nourriture asiatique, squattant d’immenses demeures sombres, curieusement vides, pendant que des concepteurs entourés de reproductions artificielles se dissimulent dans leurs solitudes au sommet d’édifices pyramidaux.
Un territoire sans lumière naturelle tissant ces nouveaux concepts et leurs esclaves modernes dans le message publicitaire, le service quasi continu, la restauration rapide, la porte blindée et le digicode.
Le déclin de la génétique et de sa diversité au profit du circuit électronique soumis et programmé.
Vous avez bien raison, Mr Desverchère, cet Opus est absolument fascinant, ne serait-ce que par sa lenteur, son éclairage très sombre, sa débâcle de publicité et de nourriture asiatique, etc... En tous cas, il faut un véritable génie pour réussir tout cela, parce que comme je le dis, j'ai trouvé son remake BLADE RUNNER 2049 totalement nul ! Mais bien sûr, cela reste un avis très personnel...
J'ARRIVE à LA RESCOUSSE...tout à été dit fascinant, lancinant...Lourde atmosphère qui m'opprime et dans laquelle je cherche un point de lumière pour en sortir tout de même le plus vite possible en retrouvant mon souffle qui plusieurs fois à été coupé par votre cinglante narration; très intéressante analyse Vincent pour moi qui aime les interprètes mais ne connaissais pas le thème de ce film que je n'ai pas vu!!
Ah, vous ne l'avez pas vu, c'est bien dommage ! Car même si j'en ai fait un peu trop de ma "cinglante narration", je dois avouer qu'il s'agit d'un véritable chef-d'œuvre, non seulement grâce à ses acteurs (pourtant pas très connus, à cette époque), mais surtout à cause de son thème principal, la vision paradoxale de la vie et de la mort, qui apparaît dans très peu de films... En tous cas, regardez-le dès que vous en avez l'occasion (et évitez BLADE RUNNER 2049, qui n'a strictement rien à voir) !
Evidemment, tu parles d'un de mes films préférés! Encore de la noirceur dans les images(comme dans Black Rain). Pour moi, la musique colle bien au film. Les acteurs sont formidables et j'aime cette lenteur. C'est un film d'amour: l'amour de la vie et l'amour tout court où, comme tu le dis, peut importe que ce soit entre un humain et une répliquante.
Je n'ai pas vu le Blade runner plus récent, ça ne me disait rien.
Frédéric
Tu as bien raison, sur tous les plans : la musique ne sonne pas mal du tout, l'atmosphère noire est on ne peut mieux appropriée, et c'est vrai que les acteurs (et l'actrice !) sont supers, même si peu connus à cette époque... Et aussi sur le fait que c'est un film avant tout sur l'amour, de la vie, des hommes, ou des androïdes ! En tous cas, ne regarde surtout pas le BLADE RUNNER 2049, c'est très décevant, que ce soit au niveau du scénario, de sa lenteur, ou du jeu inexistant des acteurs... Eclate-toi plutôt avec L'EPREUVE DE FORCE (1977, de Clint Eastwood), qui passe ce soir sur ARTE, à 21h !
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