Daté de 1996, c'est ce qu'on appelle couramment un film Blockbuster, qui a tout à la fois connu une excellente recette mondiale (8 fois supérieure à l'engagement initial !), ainsi qu'une très mauvaise critique en France - parce que nous sommes, soi-disant, plus intelligents que les autres, ce que ne semblent pourtant pas prouver nos films...
Le scénario original est de Roland Emmerich, mais aussi de Dean Devlin, qui a déjà travaillé sur l'assez humoristique Universal Soldier (1992), et continuera de plus belle avec le très drôle Godzilla en 1998. Autant dire que cet Opus se situe pile-poil dans la lignée, mélangeant habilement faits historiques, bons acteurs déjà bien connus, et pour ceux qui sont disposés à s'en amuser, de pas mal de gags irremplaçables.
Independence Day commence par une image du passé, datée logiquement de 1969 :
Aussitôt suivi d'une image actuelle et inquiétante, dont ne connait pas encore l'origine :
L'on tient au courant le président des Etats-Unis Thomas J. Whitmore (Bill Pullman), et c'est au tour de Connie Spano (Margaret Colin) de prendre le relais, afin de prévenir la plupart des gens de conserver pour l'heure leur calme :
Peu de temps après, l'on découvre un ancien pilote de chasse au Vietnam, Russell Casse (Randy Quaid), qui cuve comme il peut dans un bar sordide, face à d'autres militaires bien plus sérieux... Mais ce qui nous est donné à voir est bien plus impressionnant, aussi bien concernant la forme que les couleurs :
Alors apparait l'un des personnages-clefs, David Levinson (Jeff Goldblum), un analyste informaticien qui place dans les 6 heures la disparition du signal trouvé dans l'engin énigmatique en question, sans que l'on en connaisse les conséquences :
Tout aussi important, complètement à gauche, le Commandant du Corps des Marines, le général William M. Grey (Robert Loggia), en train de donner un ordre important à tous les hélicoptères partis affronter l'étrange vaisseau :
Mais visiblement, cet ordre n'est pas arrivé à temps, et engendre malheureusement l'échec de toute l'opération :
Fait qui n'est pas vécu de la sorte par de nombreuses personnes apparemment en fête (telle une amie de Jasmine Dubrow), mais était déjà prévu dans l'esprit de David Levinson :
Il convient de voir ce que ça donne - sachant que nous n'en sommes qu'au tout début du film :
Fantastique, n'est-ce pas ? En continuant sur la même route, on s'aperçoit aussi qu'il ne sert à rien de tirer sur les gigantesques vaisseaux, car cela ne les atteint pas le moins du monde :
Mais l'un des pilotes est plus rusé - Steve Hiller (Will Smith, dont c'était l'un des tout premiers films) -, et se débrouille en vrai virtuose qu'il est pour larguer comme il peut les extraterrestres le poursuivant :
Il parvient, en sautant en parachute, à triompher pour un temps de l'extraterrestre - le premier, soit dit en passant, que nous apercevons dans ce film :
Néanmoins, les choses doivent être nettement prises au sérieux, et sans trop que l'on sache pourquoi, on retrouve le père de David, Julius Levinson (Judd Hirsch), accompagné de l'ancienne petite amie de David - qui n'est autre que Connie Spano :
En fait, le but ultime de ce petit voyage est de se plonger dans la fameuse la zone 51, soi-disant secrète, et éventuellement dans le seul appareil extraterrestre que détient l'unité, depuis les années 60 :
Le Dr Brackish Okun (Brent Spiner), homme-secret de la zone en question, n'a pas l'air de s'inquiéter énormément sur la communication, y voyant des tonnes de faits qui semblent le passionner... Pour une fois, nous cernons bien mieux les extraterrestres qu'auparavant :
Mais le résumé du général William M. Grey est bien plus inquiétant, et il voit à l'avance la destruction de la plupart des grandes villes du monde :
Pour ne rien arranger du tout, le Dr Brackish Okun est en outre mis à mort par les extraterrestres, qu'il croyait pourtant connaître le mieux possible :
Grande inquiétude du président Thomas J. Whitmore, qui ne sait plus trop quoi faire :
Mais assez surprenante solution de David Levinson - qui à partir de ce moment, rend le film un petit moins crédible que ce qu'il était jusqu'alors :
D'un autre côté, on note également l'engagement de Russell Casse dans cette lutte pour l'humanité - et l'on se souviens à quel point il est mal considéré, depuis le début, par les gens qui pratiquent le même métier :
Du coup, le président Thomas J. Whitmore va faire une déclaration mondiale imposante :
Bon, je suis d'accord, à partir de cet instant, le film ne tient vraiment plus debout... Mais ce n'est qu'une œuvre d'art, et puisque tout est en théorie possible, David Levinson et Steve Hiller montent tous deux à bord de l'engin extraterrestre avec un plan bien précis :
Et ils vont à l'intérieur du grand vaisseau spatial :
Dans un premier temps, ça ne marche pas du tout, hélas :
Mais Russell Casse s'engage à fond pour les détruire, et avec l'énergie qu'il possède, il va bien finir par y parvenir :
Fort heureusement, David Levinson et Steve Hiller finissent par sortir à temps de l'appareil... Et se retrouvent dans le désert sur terre, ravis d'en être arrivés là :
De façon évidente, le président salue David Levinson - qui, pour une fois, se trouve reconquis par son ancienne petite amie, Connie Spano :
Tandis que Steve Hiller est accompagnée de sa femme Jasmine Dubrow (Vivica A. Fox), et en profite pour fêter dignement le fameux 4 juillet :
Alors bon, je ne sais pas ce que vous pensez de ce film, qui peut bien sûr beaucoup plus vous choquer que des œuvres bien plus réalistes concernant l'espace - notamment Spave Cowboys de Clint Eastwood (2000)... Mais pour ma part, je l'aime beaucoup, et peu m'importe finalement la véracité des faits, pourvu que le traitement soit tout simplement prestigieux, mis en valeur par des effets spéciaux absolument sublimes, et de grands acteurs au mieux de leur forme.
En tous cas, n'hésitez pas à me dire ce que vous avez apprécié, et pour cela, servez-vous bien sûr des commentaires !
Bon, pas du tout ma tasse de thé, tu t'en doutes ! Mais je te crois quand tu dis que c'est très bien réalisé. Ton article nous en donne l'impression en tout cas.
Tant pis ! Moi non plus, je n'en raffole pas, mais de temps en temps, ça fait tout de même beaucoup de bien... Par contre, une chose que tu dis ailleurs - à savoir, que Roland Emmerich aurait fait appel au sublime Adagio de Samuel Barber -, désolé, mais ce n'est pas juste... D'une part, parce que Roland Emmerich est à peu près doué en tout, sauf en musique ; d'autre part, parce que cette pièce de Samuel Barber a été utilisée dans pas mal de films, dont ELEPHANT MAN de David Lynch, et PLATOON de Oliver Stone. Deux chefs d'œuvre, il va sans dire !
Et à la fin, ce sont surtout ds Américains qui sauvent le monde... (monde lui-même, disons à 95%, essentiellement américain). Bon, un divertissement qui se laisse voir... Prémonition: "en vrai", d'ici quelques décennies ou quelques siècles, l'humanité n'arrêtera de se taper dessus, pour une sorte d'union sacré des "survivants", que seulement après le premier "raid de ravitaillement" des extra-terrestres que tous nos envois d'engins spatiaux et de "messages" vers d'autres planètes ou systèmes solaires auront fait rappliquer, attirés vers ce niveau gisement prometteur de protéines! Si je dois croire à quelque chose, je crois à cela. (s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola
Oui, tu as bien raison ! Non seulement sur le fait que Roland Emmerich, même s'il n'est pas lui-même américain, incarne tous les critères du "bon cinéaste"... Mais aussi sur ton option de quelques siècles - que je rattache plus nettement à quelques décennies, hélas !
4 Comments:
Bon, pas du tout ma tasse de thé, tu t'en doutes !
Mais je te crois quand tu dis que c'est très bien réalisé. Ton article nous en donne l'impression en tout cas.
Tant pis ! Moi non plus, je n'en raffole pas, mais de temps en temps, ça fait tout de même beaucoup de bien...
Par contre, une chose que tu dis ailleurs - à savoir, que Roland Emmerich aurait fait appel au sublime Adagio de Samuel Barber -, désolé, mais ce n'est pas juste... D'une part, parce que Roland Emmerich est à peu près doué en tout, sauf en musique ; d'autre part, parce que cette pièce de Samuel Barber a été utilisée dans pas mal de films, dont ELEPHANT MAN de David Lynch, et PLATOON de Oliver Stone. Deux chefs d'œuvre, il va sans dire !
Et à la fin, ce sont surtout ds Américains qui sauvent le monde... (monde lui-même, disons à 95%, essentiellement américain).
Bon, un divertissement qui se laisse voir...
Prémonition: "en vrai", d'ici quelques décennies ou quelques siècles, l'humanité n'arrêtera de se taper dessus, pour une sorte d'union sacré des "survivants", que seulement après le premier "raid de ravitaillement" des extra-terrestres que tous nos envois d'engins spatiaux et de "messages" vers d'autres planètes ou systèmes solaires auront fait rappliquer, attirés vers ce niveau gisement prometteur de protéines!
Si je dois croire à quelque chose, je crois à cela.
(s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola
Oui, tu as bien raison ! Non seulement sur le fait que Roland Emmerich, même s'il n'est pas lui-même américain, incarne tous les critères du "bon cinéaste"... Mais aussi sur ton option de quelques siècles - que je rattache plus nettement à quelques décennies, hélas !
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