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  • samedi, janvier 20, 2024

    SCREAM (WES CRAVEN)

    Comme vous le savez, il s'agit d'un film de 1996 dû à Wes Craven, qui après avoir réalisé entre 1984 et 1994 la longue série des Freddy, passe à un style légèrement différent - nommé en anglais slasher -, autrement dit un sous-genre mêlant à la fois horreur et humour noir. Il y a énormément de choses à dire là-dessus, à tel point que je préfère vous conseiller l'article de Wikipédia, si vous cherchez à connaître toutes les conditions de cet Opus (en français, Hurlement) - ou plutôt, de cette série de six, dont les quatre premiers furent d'ailleurs réalisés par Wes Craven lui-même, avec dans la plupart des cas le scénariste Kevin Williamson.

    Cela débute en apparence de façon tout à fait normale, avec Casey Becker en train de faire cuire son pop-corn, tandis qu'elle reçoit un - puis plusieurs - coups de téléphone de la part d'un inconnu... Il s'agit de l'actrice alors la plus célèbre, Drew Barrymore :

    Hélas, son interlocuteur se révèle de plus en plus inquiétant, en lui posant des questions sur un film d'horreur qu'elle s'apprête à regarder avec son amant, Steven Orth (Kevin Walls)... Et sa réponse est fausse, condamnant ainsi Steven à être la première victime de l'interlocuteur :
    Il va alors se montrer de façon bien plus nette, portant un déguisement noir et un masque blanc, la poursuivant, lui donnant plusieurs coups de couteau et la suspendant à un arbre - ce qui fera que Drew Barrymore ne jouera pas bien longtemps :
    Nous nous trouvons alors subitement dans un autre endroit, avec l'héroïne principale, Sidney Prescott (Neve Campbell) et son homme futur, Billy Loomis (Skeet Ulrich)... Lequel lui donne une information inédite, que malheureusement nous ne mettons guère de temps à constater bien plus nettement :
    Heureusement, la police arrive juste à temps... Et faute de mieux, elle décide de mettre Billy en prison, ne réussissant à trouver personne d'autre sur les lieux :
    Mais après toute une enquête, Billy est finalement relâché, et tente de se réconcilier avec Sidney Prescott... Ce qui pourrait bien se passer, si elle n'était pas marquée par l'assassinat de sa mère, qui a eu lieu pratiquement un an auparavant :
    C'est le moment précis pour découvrir la journaliste Gale Weathers (Courteney Cox, l'une des six Friends, série de télévision passée de 1994 à 2004) et aussi le policier Dwight Riley (David Arquette, qui est par contre la plus mauvais acteur de sa famille, qui compte heureusement Rosanna et Patricia) :
    On aperçoit également la meilleure amie de Sydney Prescott, Tatum Riley (Rose McGowan), qui est toujours avec elle lors de ses moments difficiles :
    Et pour finir, une allusion à Freddy Krueger, évidente pour tous ceux qui ont vu les sept Opus faits autour de ce personnage fort dangereux - dont encore une fois Wes Craven fut à l'origine dans le fameux film A Nightmare on Elm Street (1984) :
    Ce qui n'est pas qu'une allusion, mais bien le signe de ce qui va prochainement se produire, le meurtre - toujours par le même personnage - du proviseur du lycée, Arthur Himbry (Henry Winkler) :
    Celui-ci reste encore inconnu de tous... Mais l'on ne peut pas s'empêcher de suspecter Randy Meeks (Jackie Kennedy), qui a l'air de trop bien connaître les films d'horreur :
    D'autant qu'il arrive bientôt à Tatum Riley une chose encore pire, alors quelle se prépare à servir de la bière à tous ses nombreux invités... Elle est assassinée à son tour par le même homme, qui la pend à la porte du garage sans aucune hésitation :
    Heureusement, on sent une réconciliation entre Sidney et Billy lors de la grande fête, qui marque bien la fin provisoire des études :
    A ce titre, on a droit à une explication de Randy concernant les règles à respecter si l'on souhaite rester vivant dans ce type de film : "1) Ne pas faire l'amour 2) Ne pas consommer de drogues ou d'alcool 3) Ne jamais dire "je reviens tout de suite", sinon, on ne revient pas " :
    C'est le moment précis où tout le monde apprend la vérité sur le proviseur Himbry... Et où du coup, plus personne ne veut rester à la maison tranquillement :
    Il ne demeure plus que Sidney Prescott et Billy, qui tente d'expliquer à cette fille à quel point il est innocent de ce qu'on lui reproche... Mais il est très vite rattrapé par l'homme en question, et en apparence bien touché :
    La seule possibilité pour Sidney Prescott est de s'enfuir le plus vite possible - ce que malgré de nombreuses difficultés, elle parvient finalement à faire :
    Pendant ce temps-là, Randy reste seul à la maison :
    Sidney Prescott gagne alors le camion TV où se trouve Kenny Jones - l'assistant de la journaliste Gale Weathers -, lequel se voit lui aussi menacé :
    Grande entrée dans le dernier acte : une fois Kenny Jones mort à son tour, elle accuse Stuart Macher (Matthew Lillard) de l'assassinat de Tatum... Lequel la contredit aussitôt, en désignant ouvertement Randy comme meurtrier :
    Billy se remet de sa fausse blessure face à Sidney Prescott, mais ceci semble à cette dernière de plus en plus louche... Et elle n'a pas tort, lorsqu'elle devine que Billy et Stuart sont en fait associés, voire tout simplement "cinglés" :
    Billy lui dit alors la vérité sur le meurtre de sa mère, qui a eu lieu juste un an auparavant... Dont il est également coupable, et cela met Sidney Prescott très mal à l'aise :
    A ce point précis, où tout menace de s'écrouler, Gale Weathers débarque enfin, juste histoire de sauver tout le monde... Mais malheureusement, son arme n'est pas chargée, et elle est aussitôt frappée par l'une des deux personnes :
    Pendant ce temps, Sidney Prescott a pu disparaître, mais appelle Billy au téléphone, en le provoquant au maximum :
    Le premier qui la retrouve, Stuart, tente de la convaincre, mais en vain... Et comme par hasard, il y a justement une télévision dans le coin, que Sidney Prescott n'hésite pas du tout à faire tomber :
    Une fois Stuart bien mort, c'est au tour de Billy de se pointer... Tout pourrait alors bien se passer pour lui, mais entretemps, Gale Weathers s'est réveillé, et pense cette fois-ci à charger son révolver :
    Mais il faut quand même un dernier coup d'arme, par sécurité... Et celui-ci est évidemment donné par Sidney Prescott ! On notera, au passage, que Randy est toujours bien vivant, et que malgré son goût et sa connaissance des films d'horreur, il ne fait absolument pas partie du lot - ce que tous les spectateurs ont cru un bon moment :
    Et voilà, le film se termine, évidemment par un reportage sensationnel de Gale Weathers - autrement dit, la belle Courteney Cox :

    Vous souhaitez encore un trailer, malgré le nombre de vidéos que j'ai réussi à placer ? Voici pour vous :

    Il reste évidemment beaucoup de points à mentionner concernant ce film, passant par sa genèse, le choix des interprètes, le tournage, les effets visuels, le design et la post-production... Mais comme je l'ai déjà dit au début, vous en avez un article très long sur Wikipédia, qui me dispense de parler de ces sujets à un tel niveau.

    Pour moi, il s'agit d'un excellent film slasher - tout comme le premier Freddy, A Nightmare on Elm Street -, mais qu'il est préférable de ne pas voir trop souvent, histoire de préserver son intrigue. Ma vision des choses est bien sur différente lorsqu'il s'agit de films d'horreur certes plus classiques (tels que L'Echelle de JacobPsychose ou Seven), mais toujours inventifs et inépuisables, que je peux regarder une centaine de fois sans le moindre problème !

    Autres films du même réalisateur : Les Griffes de la nuitFreddy sort de la nuit

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    dimanche, décembre 24, 2023

    WES CRAVEN'S NEW NIGHTMARE (WES CRAVEN)

    Bonne année 2014, bientôt !
    Vous êtes sans doute étonné du fait que je parle de Wes Craven, non pas au sujet de Les Griffes de la nuit, qui était l'un de ses tout premiers films, mais de Freddy sort de la nuit, le septième de la série, et sorti aux alentours de 1994.
    Ici, il faut que je m'explique un petit peu : certes, Les Griffes de la nuit ne sont pas mal, et transmettent bien le film d'horreur autour des années 1984 ; mais Freddy sort de la nuit est nettement meilleur à plein de points de vue, notamment le fait qu'il se base sur le premier pour en jouer à tous les niveaux, qu'il s'agisse de paradoxe, d'humour, ou de citation. Laissons donc Wes Craven s'exprimer brièvement - ce qui est fort possible sur les nombreux bonus du DVD :
    Vous voyez, non ? Le premier plan est d'ailleurs une fausse reprise du plan initial des Griffes de la Nuit, fondé sur les mêmes doigts terrifiants :
    Sauf qu'il s'agit bien évidemment d'un film que l'on est en train de tourner, ce qui lui enlève beaucoup de frayeur :
    C"est l'une des premières fois que l'on revoit Heather Langenkamp, celle qui jouait Nancy Thompson dans le tout premier Les Griffes de la Nuit :
    Ici, théoriquement, pour un interview on ne peut plus branché :
    Mais qui en réalité apparaît toujours sous le profil de Nancy Thompson dans le premier plan de l'image :
    Il en va bien sûr de même pour Robert Englud, qui après avoir joué avec un plaisir notoire le rôle de Freddy, réapparaît avec la plus grande politesse du monde, costume et lunettes obligées :
    On doit bien sûr ici voir la dette de Wes Craven, qui s'applique également non seulement à l'une des plus grandes marques de film du monde :
    Mais aussi à l'un de ses producteurs les plus puissants, Robert Shave, d'ailleurs filmé, par hasard ou non, sur une reproduction de Andy Warhol :
     
    Au bout d'une bonne demi-heure, le film fait enfin sa première bavure avec le meurtre du mari de Heather Langenkamp, où l'on voit très brièvement Robert Englud apparaître - je veux dire Freddy, bien sûr :
    Meurtre qui engendre, assez dramatiquement, les mauvaises réactions de Heather Langenkamp et de son fils :
    Mais meurtre qui montre aussi, de façon extrêmement ambigüe, l'attitude de Robert Englund, tout en même temps capable de peindre une toile fort noire et de s'entretenir très courtoisement, ce qui est assez perturbant :
    C'est la bonne occasion pour le célèbre Wes Craven de parler assez longtemps avec Heather Langenkamp, en montrant, sait-on jamais, la sublime maison qu'il a pu s'offrir grâce à tous ses films d'horreur :
    C'est également le moment où l'on voit le film se barrer une seconde fois vers Les Griffes de la Nuit, d'une façon tout d'abord relativement peu marquée :
    Mais très vite nettement plus en citation pure et simple, celle de Freddy créant son premier meurtre en plein cauchemar d'une personne, le tout dans le parcours assez stupéfiant du sol au plafond, surtout en 1984 :
    En fait, c'est très bon jusque là, où l'on commence à subir une fin plutôt longue, en tous cas assez peu habitée par le premier film :
    Vous pourrez certes me dire, cela se comprend, que cette fin a pour but la simple lecture, au second degré, du script du film :
    Mais cela est plutôt long, et même pas au premier ou au second degré, bref, ce n'est pas clair :
    Tout ça pour en revenir au thème du script, qui certes est très bon, mais qui marquerait d'autant mieux la fin du film que ce soit la première fois qu'on le voit :
    Vous remarquerez, en passant, que cette ultime phrase du script rebalance à juste titre le tout premier plan du film, comme si une fois arrivé à la fin, on ne pouvait faire qu'une seule chose : recommencer l'œuvre une fois de plus... Et pour être honnête, il me faut avouer que ceci est bien plus fréquent qu'avec le film original, Les Griffes de la nuit, et à plus forte raison avec tous les films retournés sur cette idée, le plus souvent moins bons (je fais bien sûr exception du très fameux La Fin de Freddy)... Voici, au cas où vous le souhaiteriez, le trailer :
    Comme le dit Christophe Lemonnier sur le site Devildead, "Malgré ses faiblesses, Freddy sort de la nuit donne une approche intéressante du mythe de Freddy. Le disque plutôt blindé de bonus divers fera certainement succomber les fans. Y compris ceux qui trouvent ce dernier opus un peu trop prétentieux !". Je ne vois pas quoi d'autre lui reprocher... Il existe à ce sujet deux statistiques sur la série : la première, qui est celle décrivant peut-être l'opinion de Wes Craven, 1, 7, 6, 4, 3, 5 et 2, et l'autre, qui est de moi, 6, 7, 1, 4, 3, 5 et 2. Certes, il y a quelques différences, mais grosso modo des points communs, plaçant toutes le second en dernier... C'est là le principal, non ?
    Autres films du même réalisateur : Les Griffes de la nuitScream

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