ALIEN 3 (DAVID FINCHER)
Sorti en 1992...
Soit 6 ans après Aliens et 13 ans après le tout premier, ce troisième Opus de la série - à mon humble avis le meilleur des quatre sequels - devait marquer l'entrée dans la cour des grands d'un réalisateur promu à un très bon avenir, David Fincher (Seven, The Game, Fight Club & Panic Room), dont ce fut le premier film.
De même que les futurs films du réalisateur, celui-ci ne fait pas exception à la règle et se déroule dans une atmosphère de huis-clos absolument oppressante, tellement qu'au cinéma, je me souviens qu'environ un dixième de la salle se vidait après cette scène d'autopsie relativement insoutenable (encore une fois, selon la technique du premier Alien, traumatisante parce que l'on n'y voit presque rien, que la bande son d'Elliot Goldenthal y est plutôt monstrueuse, et que l'on y suppose donc presque tout) :
Soit 6 ans après Aliens et 13 ans après le tout premier, ce troisième Opus de la série - à mon humble avis le meilleur des quatre sequels - devait marquer l'entrée dans la cour des grands d'un réalisateur promu à un très bon avenir, David Fincher (Seven, The Game, Fight Club & Panic Room), dont ce fut le premier film.
De même que les futurs films du réalisateur, celui-ci ne fait pas exception à la règle et se déroule dans une atmosphère de huis-clos absolument oppressante, tellement qu'au cinéma, je me souviens qu'environ un dixième de la salle se vidait après cette scène d'autopsie relativement insoutenable (encore une fois, selon la technique du premier Alien, traumatisante parce que l'on n'y voit presque rien, que la bande son d'Elliot Goldenthal y est plutôt monstrueuse, et que l'on y suppose donc presque tout) :
Contrairement aux deux précédents films, la gamme chromatique est nettement plus accentuée sur les couleurs chaudes que sur les froides, ce qui fait agréablement diversion (à noter, cette fois-ci, la présence de l'excellent acteur anglais Charles Dance) :
Sur le plan de l'argument, ce troisième volet s'avère en outre le plus proche de l'original, puisque contrairement aux débauches de James Cameron, il n'y a de nouveau ici qu'un seul Alien (mais selon les mots de Ripley, "qui bouge cette fois différemment"), et pour cause, vu qu'il a accompli toute sa gestation dans un chien, et non pas à l'intérieur d'un être humain, comme précédemment :
Ripley (toujours Sigourney Weaver), crashée par miracle au début du film, arrive seule sur une planète un peu particulière, puisqu'il s'agit d'un gigantesque pénitencier un peu oublié de tout le monde. Porteuse sans le savoir d'un embryon de reine, elle ne commencera à s'en douter que lorsque le monstre, après l'avoir longuement reniflée de tous les côtés, se refusera à l'attaquer :
À noter que cet Alien 3 est le premier de la série à utiliser un mélange d'animatronics et d'images de synthèse (ce qui, à l'époque, n'était pas encore forcément plus réaliste, pour des questions de patines un peu trop lisses, et de mouvements encore pas tout à fait naturels) :
Le film se termine par un chef-d'œuvre de réalisation, une sorte de course poursuite hallucinante à travers les corridors sans fin du pénitencier, qui démontre déjà la maîtrise époustouflante du jeune réalisateur :
Je n'ai trouvé pour l'heure que cette vidéo un peu courte - mais qui est par contre en français :
Pour conclure avec le suicide de Ripley (légèrement inspiré, tout de même, par celui d'Arnold Schwarzenegger dans Terminator 2, et pour les mêmes raisons, qui plus est), préférant mettre fin à ses jours plutôt que de livrer sa reine aux scientifiques venus la récupérer :
Par quel miracle Sigourney Weaver va-t-elle bien pouvoir se retrouver à l'affiche d'Alien : la Résurrection ? C'est que vous apprendrez, bientôt, dans l'article suivant !
Une dernière anecdote sur le thème : "comment se faire du blé facilement" ? Simple : il suffit 1) d'être une actrice connue 2) de refuser obstinément de se raser le crâne sous peine d'abandon du projet 3) jusqu'à ce que - tout a un prix - les producteurs craquent et rajoute un petit million de dollars à l'enveloppe pour faire passer la pilule !
Une dernière anecdote sur le thème : "comment se faire du blé facilement" ? Simple : il suffit 1) d'être une actrice connue 2) de refuser obstinément de se raser le crâne sous peine d'abandon du projet 3) jusqu'à ce que - tout a un prix - les producteurs craquent et rajoute un petit million de dollars à l'enveloppe pour faire passer la pilule !
Autres films du même réalisateur : Seven, The Game, Panic Room, Zodiac, The Curious Case of Benjamin Button, The Girl with the Dragon Tattoo
Libellés : Fincher, First Movie, S.F
3 Comments:
Il y a une scène magnifique dans cefilm que je n'ai vu qu'une seule fois : Les prisonniers tendent un piège à l'alien, ça foire et tout explose au mauvais moment et, si je me souviens bien, ça tue pas mal de prisonnier. Le dispositif anti-incendie se met en marche et on voit les survivants se retirer au ralenti.
Il est possible qu'en revoyant la scène, je n'apprécie pas autant maintenant. Mais à l'époque, wouah !
C'est vrai que l'atmosphère de ce 3ème opus et terrible. Et l'intro du film et magnifique... tout comme la musique :)
Hahaha, l'intro... Trop géant !!!
C'est que je mets en alternance avec la course de pods de "La Menace Fantôme", quand j'ai envie de scotcher les invités avec mon plasma géant, lol !
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