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  • dimanche, avril 22, 2007

    BADLANDS (TERRENCE MALICK)

    In french : La Balade Sauvage !
    À l’instigation d'un ami, je viens de découvrir Badlands (daté de 1973), le tout premier film de Terrence Malick (avant Les Moissons du Ciel, et le génialissime La Ligne Rouge), et je dois bien dire que je ne l’ai pas regretté.
    Réalisateur presque aussi mythique que Stanley Kubrick, avec lequel il partage un certain goût du secret, une volonté de perfectionnisme absolu, et parfois même l'amour de la musique classique (puisque une grande partie de Badlands est accompagnée par des thèmes de Carl Orff ou d'Erik Satie), Terrence Malick, né en 1945, passe son temps - comme la plupart des grands créateurs - à explorer sans relâche le même thème : la sauvagerie humaine, opposée au calme et à la sublimité de la nature :
    Ce qui donne, bien sûr, au final, un style cinématographique plutôt lent, mais d’une telle beauté plastique que le souffle lyrique est toujours présent !
    Scénarisé à partir d’une histoire vraie, Badlands raconte en road movie la fuite en avant de deux jeunes amants (Martin Sheen et Sissy Spacek), qui à l’origine ne voulaient rien d’autre que pouvoir s’aimer tranquillement - n’eut été la volonté du père de la jeune fille :
    Argh, un peu de poésie au cinéma, l'une des choses les plus rares du monde :
    Sur un mode beaucoup plus calme, l’histoire apparaît d’ailleurs très proche du très hystérique Natural Born Killers d’Oliver Stone (plus de 5000 plans pour deux heures de film, un record dans l’autre sens, tout aussi génial d’ailleurs), puisque toute cette cavale commence elle aussi par un parricide et un incendie :
    Bientôt recherché par toutes les polices de l’état, le jeune couple (dans l’histoire réelle, 19 et 14 ans !) n’a finalement plus comme seule issue que de se cacher au sein de la mère nature, en vivant en totale autarcie (avec, comme toujours chez Malick, ces grandes envolées lyriques, qui frisent parfois même le documentaire, tout comme dans La Ligne Rouge) :
    Sinon qu’à chaque fois qu’ils risquent d’être démasqués, Martin Sheen flingue à tour de bras tout se qui passe dans son collimateur, avec à la clef une cavale de plus en plus désespérée, au travers de ces immenses plaines déprimantes du Sud Dakota :
    Jusqu’à son arrestation presque consentie et résignée :
    Le plus étrange restant qu’il s’agisse, en fin de compte, d’un garçon plutôt agréable, et même très doué pour engendrer la sympathie, à preuve la scène finale tout à fait étonnante, où il s’avère devenu tellement cool avec les flics qui l’ont arrêté, que tous se montrent super gentils avec lui :
    Dans la série des petites curiosités à mentionner :
    1) Terrence Malick concernant le choix de ses deux principaux acteurs, encore peu connus à l’époque : Martin Sheen, qui explosera cinq ans plus tard dans le sublime Apocalypse Now de Francis Ford Coppola ; et Sissy Spacek, qui devait devenir ultra célèbre en 1976 avec Carrie au Bal du Diable de Brian de Palma...
    2) Terrence Malick en personne (qui ne se montre pratiquement jamais en public), et qui pour la seule fois de sa vie a joué un petit rôle dans Badlands, même pas crédité au générique, tout simplement parce que l’acteur supposé s’est désisté le jour même du tournage de la scène (c’est l’homme qui sonne à la porte de l’homme riche) !
    3) La tête de Martin Sheen sortant très lentement de sa tanière souterraine :
    Vous êtes sûr que ça ne vous rappelle pas quelque chose, ça ? Hum… cherchez bien ! Un plan mythique, souvent cité et recité comme provenant d’Apocalypse Now, où ce même Martin Sheen émerge de la rivière juste avant l’affrontement final avec Marlon Brando ? Et bien voilà, il était temps de rendre à Malick ce qui appartient à Malick !
    4) Et pour finir, à l’intention de mes collègues pianistes, petite règle de sécurité évidente à toujours garder en mémoire : attention, ne pas nettoyer un clavier de piano à l’essence :
    Ceci peut ne pas toujours donner les résultats escomptés, surtout si vous êtes fumeur :
    A part ça, Badlands, ça se trouve très facilement sur le fameux site... Que demande le peuple ?

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    2 Comments:

    Anonymous Anonyme said...

    Uiii ! Moi c’est clairement les rapports traités dans le final (qu’écris-je ? Le finale, pardon) qui m’ont fait pleinement apprécier le flim en question.

    lundi, 23 avril, 2007  
    Blogger Vincent said...

    C'est vrai que c'est hallucinant, cette fin dans l'aéroport, où il fait ami-ami avec tout le monde...
    Grand film, quand même...

    lundi, 23 avril, 2007  

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