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  • samedi, mai 18, 2019

    RAMBO (TED KOTCHEFF)

    Et oui, je sais… Il s'agit de ma première intervention au sujet d'une œuvre mythique de la guerre du Vietnam, datée de 1982, soit trois ans après le fameux Apocalypse Now, de Francis Ford Coppola, et près de sept ans avant l'autre réussite, Né un 4 Juillet, due à Oliver Stone…
    Il s'agit, bien sûr, du fameux Rambo de Ted Kotcheff, un réalisateur d'origine bulgare jusqu'alors assez peu connu, comme c'était déjà le cas de Richard C. Sarafian, le désormais célèbre auteur arménien de Vanishing Point. Vous connaissez tous le personnage de Rambo, aussi ne vais-je pas m'empêcher de revenir sur son thème principal, porté par le plus grand acteur du film, Sylvester Stallone :

    Déjà fort connu en 1976 grâce à Rocky, il se révèle pour une fois sous un jour complètement différent en incarnant simplement un soldat de retour du Vietnam, heureux de rentrer aux Etats-Unis, et prêt à tout pour la bonne humeur des gens :
    Grande chance pour lui… Il tombe au tout début du film sur le shérif Will Teasle (interprété par Brian Dennehy), qui se révèle au départ fort sympathique :
    Juste histoire de satisfaire son opinion bien cachée, qui est en fait celle de raccompagner Rambo hors de la ville, aux limites très symboliques du pont :
    Sauf que Rambo la capte immédiatement, et décide mine de rien de retraverser le pont dans l'autre sens :
    Ce qui lui vaut, dans un premier temps, une simple arrestation :
    Mais s'imbrique très vite dans un second temps au sein de tout le service du shérif, ce qui se passe en fait plutôt mal :

    Exception mise à part d'un tout jeune officier, qui voit en lui une sorte de héros du Vietnam, ce qui nous est rendu très brièvement par Ted Kotcheff par son retour en arrière :
    Tout le monde le prend en grippe, et il ne reste bien sûr qu'une unique solution à Rambo, sortir au plus vite du commissariat, ce qu'il s'empresse de faire :
    Fort heureusement, il n'a tué personne - volontairement, on l'apprendra plus tard -, et se dépêche de fuir cet endroit maudit en empruntant une petite moto :
    En fait, c'est le véritable début du film… Comment, par de pures coïncidences, un simple soldat rentré du Vietnam se trouve t-il opposé au shérif de la ville, d'une façon de plus en plus violente ? Toujours est-il que ce dernier se lance aussitôt à sa poursuite :
    Qui va, hélas pour lui, se terminer d'une façon assez ridicule :

    C'était juste ce qu'il lui manquait pour donner le point de départ à une mission encore plus puissante :
    Qui vaut non seulement à Rambo de risquer sa vie en sautant d'un grand rocher - cascade qui a été réellement faite par Sylvester Stallone lui-même (contrairement à Cliffhanger) :
    Mais aussi au premier adjoint du shérif de tenter le tout pour le tout en étant, comme par hasard, à bord de l'hélicoptère :
    Chose qui va bientôt très mal se terminer pour lui, juste à cause de la météo relativement détestable :

    Et pas du tout à Rambo lui-même, qui certes livre un regard très ambigu sur cet évènement :
    Mais n'en profite pas moins pour clamer - hélas, une dernière fois - son innocence absolue :
    Autrement dit, nous voici désormais à la seconde phase du film, où petit à petit, Rambo occupe une place de plus en plus importante, tandis que tous les policiers tombe peu à peu dans ses pièges, jusqu'au plus fort d'eux tous, le shérif lui-même :
    C'est, bien sûr, le moment où débarque le colonel Samuel Trautman (interprété par Richard Crenna), qui présente enfin les choses telles qu'elles sont, que cela plaise ou non au shérif Will Teasle :
    Dans d'autres conditions, il aurait peut-être été prêt à abandonner, laissant à plus grands que lui le soin de s'en occuper… Mais c'est, hélas, loin d'être le cas :
    Comme déjà dit, nous en sommes depuis un moment rendu à la seconde partie du film, qui se déroule d'une façon beaucoup plus secrète et intense, tout d'abord avec Rambo enfermé dans une ancienne usine de la forêt, auquel le colonel tente de parler par téléphone :
    Auquel, bien sûr, tout le monde s'oppose, à commencer par la destruction de l'ancienne usine :
    Destruction apparemment réussie, où presque tout le monde le croit mort… Sauf le colonel Trautman, bien sûr, et aussi nous autres spectateurs, qui continuons à le voir progresser d'une façon de plus en plus silencieuse sur un terrain on ne peut plus aride :
    Voici donc venue la troisième partie du film… Et comme le dirait naturellement tout musicien, on a tout d'abord l'allegro, qui expose clairement les thèmes, ensuite un adagio, bien plus discret et intime, et pour finir un allegro molto, qui donne de nouveau place au thème central de l'œuvre :
    Sauf que ce qui n'était, au départ, qu'une inoffensive envie de déjeuner dans le coin, qui a été bien mal considérée par le shérif, s'est entretemps transformée en une réelle envie de revanche, ce qui va se solder tout d'abord par plus de paroles de la part de Rambo :

    Mais aussi par de plus en plus de gestes, que ceux-ci soient par hasard - quoique toujours sans mort, est-il besoin de le rappeler :
    Ou au contraire délibérément axés contre l'éternel ennemi, c'est à dire non seulement les Etats-Unis, mais aussi la froideur de la ville en question, matérialisée par le shérif Will Teasle, cela va sans dire :
    Un shérif auquel Rambo va se prendre jusqu'au bout, tout d'abord par une mise en feu spectaculaire (également du point de vue cinématographique), vouée à une bonne partie de la ville :

    Ensuite par une attaque beaucoup plus spécifique contre le shérif lui-même, qui certes ne va pas se voir tué, mais en tous cas salement endommagé, cela va sans dire ! En résumé, donc, le film est soi-disant terminé… Mais en réalité, la fin est nettement plus complexe que cela :
    Toujours est-il que voici l'ultime image du film, Rambo se rendant pour de bon au côtés du colonel Trautman - contrairement au livre de David Morell et à la scène initialement réalisée, celle du suicide, qui fut tout d'abord tournée intégralement, mais très vite remplacée par cette sortie, vu la popularité du personnage après les premières projections :
    Mauvaise nouvelle : ceci nous exposera, au moins, à deux Rambo supplémentaires, lesquels seront bien loin de cette grande œuvre de Ted Kotcheff… Mais bonnes nouvelles, en guise de compensation :
    1) Pour un budget de 15 millions de dollars, le film a rapporté en assez peu de temps près de 48 millions de dollars, d'un simple point de vue américain !
    2) Cela a été, à la suite du fameux Rocky, le plus grand rôle de Sylvester Stallone, qui restera très longtemps associé à ce personnage…
    3) Dernière, mais non des moindres bonnes nouvelles : ce film jouit d'une exceptionnelle musique, à la fois basée sur une chanson initiale (et finale) plutôt émouvante, mais aussi sur une œuvre symphonique assez impressionnante, basée sur l'alternance entre le trois, quatre, et cinq temps… Ceci est dû, comme par hasard, à Jerry Goldsmith, l'un des plus grands musiciens du cinéma, avec Alan Silvestri et John Williams, du moins pour ma part !
    J'espère que j'en ai dit suffisamment… Mais si jamais ce n'était pas le cas, n'hésitez pas à laisser un commentaire !

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    4 Comments:

    Anonymous Anonyme said...

    bon ,ben c'est pas ma tasse de thé ces Rambo 1 2 3 4 5 6 7 en fait je ne sais pas combien y en as . mpais ton article est bien foutu ,, BRAVO .
    aujourd'hui pluie sur Sofia

    mercredi, 15 mai, 2019  
    Blogger Vincent said...

    Ne t'inquiètes pas, ce n'est pas ma tasse de thé non plus ! En fait, il y en a cinq, dont l'un d'entre eux est même réalisé par Sylvester Stallone… Mais rien à dire, le premier est de très loin le meilleur de tous, en partie dû à son excellente musique !
    Sinon, grand beau temps sur Paris, sorry...

    mercredi, 15 mai, 2019  
    Blogger Pat said...

    Pas très fan du sujet, mais je reconnais que c'est de loin le meilleurs des Stallone dont je ne suis pas très fan non plus. A l'époque je préférais son alter ego Schwartzy avec son auto dérision notamment dans le jubilatoire "Last action hero"...

    jeudi, 16 mai, 2019  
    Blogger Vincent said...

    Moi non plus, je ne suis pas très fan du sujet, ni de l'acteur, c'est bien connu… Mais je trouve ce film exceptionnel, comme d'ailleurs "Last Action Hero" avec Schwarzenegger (dont j'ai déjà parlé ici) !

    jeudi, 16 mai, 2019  

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