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  • mercredi, octobre 01, 2025

    BLACK RAIN (RIDLEY SCOTT)

    (12/02/2022)

    C'est la date initiale de l'article, il y a trois ans... Mais je le replace ici car je l'ai revu très récemment sur le site de FR3, et je vous conseille vivement d'en faire autant !

    Oui, je vous parle encore de Ridley Scott... Ce film, situé entre les exceptionnels Alien (1979), Blade Runner (1982) et Thelma & Louise (1991), n'est a priori pas un chef-d'œuvre, comme le sont les trois autres. Tourné en 1989, il raconte une histoire plus classique, mais néanmoins assez originale, dans le fait qu'elle est censée se dérouler au Japon, menée par deux policiers n'ayant aucune connaissance de ce pays, qu'il s'agisse des yakuzas - la mafia - ou de la langue, tout simplement.

    En résumé, ça reste donc un très bon film, non seulement à cause de l'environnement très particulier, mais aussi grâce à ses trois acteurs bien connus, dont le premier, Michael Douglas, joue le rôle d'un policier particulièrement exigeant, Nick Conklin.

    Dès le début du film, d'ailleurs, Nick Conklin est décrit comme un motard sans pareil, qui n'a pour but que de renforcer ses fins de mois en gagnant systématiquement des courses improvisées - ce que l'on reverra plusieurs fois, même si ce sera évidemment pour des raisons très différentes :

    Plus jeune, Charlie Vincent (joué par Andy Garcia) n'a certes pas son expérience, mais il est beaucoup plus à l'aise en ce qui concerne le charme naturel, sa passion pour les beaux vêtements, ou sa faculté à ne prendre rien véritablement au sérieux :
    Malgré leur différence d'âge, d'une bonne dizaine d'années, les deux s'entendent remarquablement bien, et Charlie Vincent apporte tout son soutien à Nick Conklin dans son procès à venir, basé sur le détournement d'argent - qui restera toujours très important aux yeux de ce dernier :
    Pour l'instant, il n'a pas grand chose à dire, puisqu'il se sent complètement innocent... Ce qu'il n'hésite pas à rendre au juge principal dans des paroles assez torrides, il faut bien le dire :
    Mais peu importe, en fait... Il suffit à Charlie Vincent d'emmener Nick Conklin dans un très bon restaurant, pour que tout se résolve en apparence. Sauf que bien qu'à New York, ce bel endroit est peuplé de japonais tous aussi importants les uns que les autres, dont l'un d'entre eux s'en sort très mal, pour ne pas en dire plus :
    Plutôt que de déguster leurs plats, voici donc les deux policiers partis à la poursuite du criminel, dans des conditions assez difficiles :
    Mais ils finissent par attraper Koji Sato (Yusaku Matsuda), le responsable du meurtre, pas encore connu aux Etats-Unis, mais déjà très célèbre au Japon :
    C'est la principale raison pour laquelle ils n'ont pas le droit de le condamner aux USA, étant obligés de l'extrader - en leur compagnie - dans son propre pays :
    Jusqu'ici, tout se passe donc à peu près bien... Sauf qu'à l'arrivée de l'avion, Koji Sato ne tarde pas à s'enfuir, aidé par de faux policiers parés de papiers illisibles en japonais, qu'ils ont réussi à faire signer en toute hâte par les deux américains :
    C'est là que les problèmes commencent pour de bon... Déjà, on leur interdit de faire toute enquête sans être entouré et supervisé par Masahiro Matsumoto (Ken Takakura, acteur bien connu au Japon) :
    Secundo, comme le précise Ohashi (Shigeru Kôyama), ils n'auront pas d'arme, et se verront envoyés sur place comme de simples et dociles observateurs :
    Pour eux, c'est la première fois qu'ils se rendent dans ce pays... Ils sont donc étonnés par pas mal de choses, déjà de découvrir une chanteuse américaine exilée au Japon, Joyce Kingsley (Kate Capshaw), puis la vitesse à laquelle les news se répandent sur tout le monde ici :
    Sans parler de cette fausse prise en otages, une fois de plus en motos, dont les deux policiers sont un court instant victimes, sans bien comprendre ce dont il s'agit :
    Du coup, c'en est trop, pour Nick Conklin... Et même s'il ne l'a pas encore avoué à son "supérieur" Masahiro Matsumoto, il décide d'en faire un peu plus que ce qui est autorisé aux étrangers dans ce pays :
    C'est là qu'il décide de voler un billet de 100 dollars, apparemment en toute innocence. Mais Masahiro Matsumoto l'a vu, et le prend tout d'abord très mal... Jusqu'à ce que Nick Conklin finisse par lui expliquer pour quelle raison il a fait cela, prouver que Koji Sato a pour vision la production de faux billets, et ceci en ne suivant pas tout à fait les règles imposées :
    Il n'empêche : Masahiro Matsumoto a beau se montrer très rassurant, apportant même une boîte cruciale, cela ne convainc toujours pas son propre chef, Ohashi :
    C'est donc le moment, tant souhaité par Charlie Vincent, de se rendre enfin dans une grande boîte, afin de se réconcilier le mieux possible avec Masahiro Matsumoto :
    Et quoi de mieux pour cela, que de se rendre avec lui sur la scène, et d'interpréter ce morceau de Ray Charles bien connu de tous, What'd I Say - à bien voir après 1'30" :
    Il faut bien le dire : cela s'est passé très bien, et a même fini par réconcilier le japonais avec l'américain le plus dur, Nick Conklin... C'est donc plutôt rassurés sur l'avenir que tous les deux quittent la salle, pour regagner leur hôtel à pied :
    Mauvaise idée, car de même que la première fois, un groupe inquiétant de motards se pointe sur leur chemin, cette fois-ci nettement plus agressifs :
    Surtout de la part de Koji Sato, présent cette fois-ci, et qui traîne un katana sur la route :
    Juste avant de s'en servir sur la tête de Charlie Vincent pour le décapiter... Scène certes assez dure à voir, mais qui est sans doute l'une des meilleures du film :
    C'est d'ailleurs à ce moment précis que l'œuvre se révèle un peu moins intéressante que ce qu'elle promettait au départ... Certes, on a le soi-disant retour aux USA du dernier policier vivant, accompagné du cercueil de Charlie Vincent, mais Nick Conklin s'extrait aussi vite qu'il peut de l'avion en question, pour observer, en compagnie de Masahiro Matsumoto, les pires ennemis qui soient :
    Ceux-ci ont l'air de planifier quelque chose avec Koji Sato, mais l'on ne sait pas exactement quoi :
    Toujours est-il que ça ne sert à rien, pour l'instant, même pour les spectateurs, qui se demandent à juste titre à quoi rime cette balade imprévue, à part dévoiler certaines intentions de Koji Sato, qui sonnent à vrai dire bien trop anciennes et liées aux samouraïs depuis longtemps disparus. Il en va de même avec la scène où Masahiro Matsumoto et son fils se trouvent confrontés avec Nick Conklin, dans des thèmes trop récurrents pour être rappelés encore une fois :
    Ne vous inquiétez pas, nous en sommes presque à la fin du film... Tout d'abord avec cette immense réunion dans la maison de Kunio Sugai (Tomisaburo Wakayama), où pour une fois, Nick Conklin est autorisé à rentrer et à répondre calmement aux questions :
    Ensuite, avec cette conclusion (au moins répétée pour la dixième fois) que Koji Sato semble être le vrai responsable de tout ce qui arrive aux samouraïs, avec ces fausse plaques permettant de fabriquer l'argent :
    Seule nouveauté : Kunio Sugai décrit enfin à Nick Conklin ce qu'il a ressenti durant la seconde guerre mondiale, vécue à Hiroshima - et qui, petit détail, vaut ainsi au film son titre assez étonnant :
    Il n'empêche que la menace pesante se révèle de plus en plus réelle, magnifiquement tournée par Ridley Scott, mais décrivant tout de même la mise à mort, par arme ou par feu, d'une bonne dizaine de personnes :
    Cela est bien sûr dû à Koji Sato, auquel il ne reste bientôt qu'une seule possibilité : s'enfuir au plus vite de l'endroit en question à l'aide d'une moto... Sauf qu'il ne sait pas encore que Nick Conklin est bien meilleur que lui, ce qui a été montré au tout début du film :
    Certes, ce dernier pourrait assez volontiers se laisser aller... Mais il en décide curieusement autrement :
    Et ramène ainsi, avec Masahiro Matsumoto, l'ennemi public N°1 au commissariat central bien vivant... Ce pourquoi il se voit peu de temps après accorder ce qu'il y a de plus haut pour un étranger, ce qui lui fait enfin très plaisir : 
    Ce qui lui fait encore plus plaisir : le fait que son désormais ami Masahiro Matsumoto lui livre un cadeau destiné aux gaijins (aux étrangers), afin de placer leur départ sous bonne protection... Mais c'est oublier que, pour une fois, Nick Conklin s'est livré au même acte typiquement japonais - sauf qu'il y a placé les deux fameuses plaques, que personne n'avait réussi à récupérer :
    On peut toujours dire qu'on est contre, mais bon...  Cela supposerait que Nick Conklin peut encore entendre sa voix une fois rentré dans l'avion, n'est-ce pas ?
    Alors, qu'est-ce qui m'a gêné dans ce film ? Comme tout le monde, je crois que nous avons totalement apprécié la force et la grande puissance de sa première heure, racontée d'une façon très explicite, et basée sur l'évolution des caractères des trois héros principaux. Néanmoins, beaucoup plus gênante, la seconde partie, qui non seulement se perd un tout petit peu à toujours raconter la même chose, mais en outre se base sur un Japon bien antérieur, qui n'existe quasiment plus au XXème siècle :
    J'ai trouvé cette image dans ce film, qui nous montre la vision du Japon qu'en avait peut-être Ridley Scott, en tous cas fort pollué et sans grand chose d'intéressant à voir :
    Et voici la photo que j'aime toujours personnellement, celle du volcan Fujisan, que je trouve d'une perfection pure et simple :
    Oui, je sais que j'ai été cinq fois dans ce pays, que j'ai été marié dix ans avec une japonaise, et qu'en plus je me suis offert une fois l'ascension du fameux Fujisan. Cela est facile, certes, de ma part, mais je ne cherche pas du tout à m'opposer à Ridley Scott dans ma vision personnelle de ce pays, loin de là... 
    Bien au contraire, je trouve que ce film va tout de même très loin, et se regarde aisément même 36 ans après sa sortie, ce qui est tout de même plutôt rare (surtout chez nous)... C'est bien suffisant, vous ne trouvez pas ? En tous cas, vous avez comme d'habitude la possibilité de laisser un commentaire, bien que cette tâche soit particulièrement difficile pour certains d'entre vous !
    Autres films du même réalisateur : AlienBlade RunnerThelma et Louise

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    jeudi, mars 20, 2025

    ALIEN (RIDLEY SCOTT)

    La perfection absolue ! (Et je souhaite un commentaire, please...)
    Sans conteste, l’un des plus sublimes films fantastiques jamais réalisé de tous les temps (1979), peut-être même le plus grand, puisque 2001 : A Space Odyssey de Stanley Kubrick (1968) joue finalement sur un registre si particulier, tant formellement que philosophiquement, qu’il ne peut guère être comparé qu’à lui-même...
    Chose rare, une combinaison parfaite de quatre immenses talents (sans parler des acteurs, qui sont tous devenus fameux à la suite de ce film) : Dan O’Bannon pour le scénario, Ridley Scott à la réalisation, Jerry Goldsmith, le musicien, qui a livré pour l’occasion une fresque symphonique somptueuse aux accents du Poème de l'Extase de Scriabine, et bien sûr le très inquiétant Hans R. Giger, le fameux peintre et plasticien suisse, qui a non seulement conçu la créature, mais aussi les superbes décors du film.
    Rappelons brièvement l’histoire, à l’intention de ceux qui auraient réussi à passer au travers de ce chef-d’œuvre de plus de 40 ans : réveillés de leur hyper sommeil lors de leur retour vers la terre par un signal d’origine indéterminée, les sept passagers d’un cargo spatial relativement délabré (du nom de Nostromo, en hommage à Joseph Conrad) vont bientôt se poser sur une planète inconnue  - l'air de sortir d'un gigantesque empereur :
    En fait, ils mènent tous une vie simple, se contentant de discussions prévisibles sur leurs salaires pour faire passer le temps - plutôt long, pour rentrer sur terre :
    Jusqu'à ce que la navigatrice Brett (Veronica Cartwright) constate une situation étrange sur leur position, aussitôt soutenue par le lieutenant Ripley (Sigourney Weaver) :
    A partir de là, le capitaine Dallas (Tom Skerritt), le véritable commandant du Nostromo, décide - conformément aux indications livrées par l'ordinateur - de rendre brièvement visite à la planète inconnue, située juste à côté :
    Ils mettent peu de temps pour y parvenir, mais la présence d'un étrange vaisseau en forme de croissant - surnommé "l'Epave", également conçu par Hans R. Giger - s'avère très inquiétante :
    Encore plus, une fois rendu à l'intérieur, la présence d'un xénomorphe assez inquiétant (qu'on nomme aussi Alien), visiblement mort et fossilisé - d'une grande taille, qui plus est :
    Seul Ripley, demeurée dans le vaisseau, fait preuve d'inquiétude :
    Mais l'officier Kane (John Hurt), qui est au plus près du xénomorphe, finit par s'en approcher dangereusement, découvrant une forme d'œuf qui a l'air bien vivante, et saute aussitôt à son crâne :
    Cela dure à peine une seconde, en tant qu'acte montré à l'écran, mais ceci se produit réellement... Et encourage vivement Dallas à le ramener à bord du vaisseau, afin de tenter de l'opérer :
    Ripley est absolument contre, car elle souhaite conserver une quarantaine de 24 heures - conformément au règlement... Mais c'est sans compter avec l'officier scientifique Ash (Ian Holm), qui est pour l'instant au-dessus d'elle, et laisse cet homme franchir la porte :
    De toute façon, il importe peu... Puisqu'au bout d'un court moment, l'animal - généralement appelé "facehugger" à ce moment de sa vie - disparaît aussi vite du visage de Kane, redonnant à tous la nécessité de revenir aussitôt que possible au Nostromo :
    Tout va mieux, un court instant... Le temps de s'entretenir un peu avec Kane, qui a l'air brièvement d'aller mieux, jusqu'à ce qu'il se sente submergé par la nourriture - et l'on comprend très vite pourquoi :
    Le moment précis pour Alien - nommé à ce moment ""Chestburster" - de sortir de sa poitrine, et de le tuer du même coup... On procède ainsi à un lâcher dans l'espace de Kane, d'une grande sobriété, puis l'on se décide à retrouver ce xénomorphe, s'il existe encore :
    Il n'y avait que sept personnes sur ce vaisseau, qui ne sont désormais plus que six... L'un d'entre eux, le simple technicien Brett (Harry Dean Stanton), court après son chat, ne s'inquiétant que de temps à autre de l'éventuelle survie du xénomorphe :
    Mais il a grand tort, bien sûr... Et cela ne dure que quelques secondes à l'écran, ce qui rend cette disparition encore plus éprouvante que la première prise de vue qu'avait tenté Ridley Scott, bien plus longue et décevante - selon lui, je le précise :
    En tous cas, Alien a visiblement changé de taille, c'est clair... Du coup, Dallas décide d'être le prochain à se lancer à sa recherche, tout en sollicitant l'assistance de Ripley - en ce qui concerne l'ouverture des portes, notamment pour éjecter Alien dans l'espace :
    Mais peu à peu, Dallas se trompe de direction, et encore une fois, c'est bien trop tard pour lui... Comme lors de la mort de Brett, l'apparition du xénomorphe n'a duré que quelques secondes, et l’on a toujours du mal à déterminer sa taille et son aspect réel :
    Du coup, Ripley décide de consulter l'ordinateur central... Et elle est assez étonnée de l'ordre en priorité N°1, "Assurer retour organisme pour analyse" - la survie de l'équipage étant secondaire :
    Bien sûr, elle se doute qui est derrière tout cela, l'officier scientifique Ash... Mais celui-ci est plus rapide, l'empêche de sortir, et tente même de l'étouffer à l'aide de papier :
    Heureusement, Parker et Lambert arrivent juste à temps, et parviennent à le maîtriser... Tout en s'apercevant que celui que tout le monde prenait pour un être humain, n'est en fait qu'un androïde - autrement dit, un robot :
    Ripley décide alors de le rebrancher, ne serait-ce que pour lui poser quelques questions... Mais devant son admiration sans borne pour le xénomorphe et son mépris pour l'équipage, elle finit par le renvoyer d'où il venait, en le détruisant complètement :
    Est-ce pour autant terminé ? D'une façon alors très inhabituelle dans ce film, les trois survivants  ne sont pas du tout les hommes blancs, mais bel et bien un noir - Parker - et deux femmes, Ripley et Lambert... C'est la première à se faire attaquer par Alien, suivie de près par Parker :
    Ripley, la seule survivante, active alors le complexe système d'autodestruction du vaisseau... Ceci marche très bien au début, mais le délai de révocation du système expire rapidement - ce qui la met en colère vis-à-vis de l'ordinateur :
    Tout se joue à la minute, en fait... Juste le temps de s'évader du Nostromo, puis de le voir entièrement détruit par l'explosion nucléaire inévitable.
    Et là, on est bien obligé de constater les rares défauts de ce film, celui consistant à représenter cette explosion non pas une fois, ni même deux - ce qui est par nature impossible -, mais bien trois fois, la dernière s'avérant particulièrement truquée et laide (ce que j'ai brièvement analysé sous ALIEN : LE RETOUR) :
    Au moins, l'on est sauvée... Du moins, on le croit, jusqu'à ce que l'on s'aperçoive qu'il en reste encore un à bord, en apparence endormi :
    Du coup, Ripley enfile discrètement une combinaison spatiale, histoire de se protéger le mieux possible :
    Puis décide d'ouvrir le sas de la navette, afin de l'éjecter dans le vide spatial... Le xénomorphe tente alors une dernière manœuvre, une rentrée par les tuyères de la navette, mais fort heureusement en vain :
    Juste avant de se glisser dans la biostase, elle enregistre alors un dernier message, expliquant la destruction du Nostromo, et la perte rapide de tout l'équipage :
    Un film géantissime, que l’on peut voir et revoir sans jamais se lasser, même en en connaissant tous les tenants et les aboutissants. Un film magique (le second de Ridley Scott, entre Duellistes et Blade Runer, deux autres chefs-d’œuvre), qui sans même parler de l’aspect stressant extrêmement efficace, déroule une fresque graphique et musicale d’une sublime beauté durant près de deux heures, ce qui explique peut-être son immense succès et sa célébrité planétaire, inchangée depuis toutes ces années.
    J’ai toujours un peu de mal a utiliser l’expression "mon film préféré", mais en tout cas, si je ne devais en choisir que dix, il en ferait assurément partie.
    Question en suspens : il est clair que l’une des lectures symboliques du film peut aussi consister dans une allégorie de l’enfantement et de la famille, dans ce qu’elle peut avoir de plus négatif (transmission des tares, des maladies, des névroses). Il n’est pas impossible que cet aspect inconscient des choses soit lui aussi responsable, pour une grande partie, de l’impact du film sur le public. Qu’en pensez-vous ?
    En tous cas, l'on peut maintenant découvrir les trois autres sequels dans les articles suivants : Aliens (James Cameron), Alien 3 (David Fincher), Alien, la Résurrection (Jean-Pierre Jeunet), et même, en prime, l'assez étrange AVP - autrement dit, Alien Versus Predator (Paul W. S. Anderson).
    Le cycle Alien : AliensAlien 3Alien : Resurrection
    Autres films du même réalisateur : Blade RunnerBlack RainThelma et Louise

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