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  • vendredi, décembre 20, 2024

    TERMINATOR (JAMES CAMERON)

    Pourquoi ce film mythique apparaît-il à nouveau en tête de ma liste ? D'une part, parce qu'il s'agit de l'un des premiers dont j'ai traité en 2006, autrement dit avec peu de photos, aucune vidéo, et un texte rapidement écrit, correspondant assez peu avec l'ampleur de l'évènement... De l'autre, car il s'agit quasiment du premier Opus du grand réalisateur James Cameron (fort connu, entre autre, pour Titanic et Avatar), datant de 1984, et malgré ces 40 ans qui le séparent de notre époque, il reste toujours aussi fascinant, tout autant que Alien de Ridley Scott sorti en 1979, lui valant au moins quatre films tournés sur le sujet.
    En ce temps, James Cameron était surtout connu comme un spécialiste des effets spéciaux, et se révéla tout d'abord surpris par son passage au stade fondamental, comprenant notamment le scénario, la musique et le choix des acteurs - lequel s'avéra particulièrement délicat. Mais au final, le trio Arnold Schwarzenegger, Michael Biehn et Linda Hamilton fonctionne très bien, chacun étant à sa place avec son propre caractère, luttant jusqu'au bout pour le conserver.
    Ce que l'on sait moins, c'est que le thème même du film est basé sur un véritable cauchemar qu'a fait James Cameron au moment de la sortie de Piranhas 2, parlant d'un "torse métallique se traînant hors d'une explosion, tenant des couteaux de cuisine". Il ne manquait plus que le voyage dans le temps pour inspirer l'idée définitive de Terminator, conçue d'après le générique avec sa première femme Gale Anne Hurd, mais en réalité surtout avec son ami Bill Wisher, avec qui il entretenait des rapports très étroits dans cet unique but.
    Le film démarre tout de suite avec l'apparition subite de Terminator (Arnold Schwarzenegger), venu du futur, et en apparence tout aussi froid et glacial qu'il l'était déjà dans sa prestation précédente - Conan the Barbarian de John Milius, sorti en 1982 :
    Aussitôt après, Kyle Reese (Michael Biehn) débarque à son tour, entouré des mêmes anneaux caractérisant le voyage dans le temps, mais ayant tout à la fois l'air bien plus humain et en situation délicate - celle de sauver Sarah Connor, dont il fait sa priorité absolue :
    Il ne manque donc plus que cette Sarah Connor (Linda Hamilton), à l'opposé des deux autres une jeune fille tout à fait normale, sans ambition particulière, et ne croyant pas le moins du monde à la prédiction du futur... Sauf qu'elle se voit soudainement mise en valeur par l'assassinat brutal d'une jeune fille portant exactement le même nom qu'elle, qui passe en direct à la télévision :
    Pendant ce temps-là, Kyle Reese se met à repenser à l'époque d'où il vient, selon toute vraisemblance 2029, où la guerre entre les humains et les Terminators était alors très violente :
    C'est en outre le moment pour découvrir les effets spéciaux de Stan Winston, tout simplement remarquables - de même que dans les films auxquels il participera par la suite, notamment AliensTerminator 2Predator, et Jurassic Park :
    Hélas, Terminator n'a qu'une seule mission à accomplir, tuer Sarah Connor - pour une raison que nous découvrirons ultérieurement... Il se charge aussitôt de la seconde portant ce nom :
    Cela nous met au cœur du commissariat de Los Angeles, où le chef Ed Traxler (Paul Winfield) s'énerve avec son sergent Hal Vukovich au sujet de ces meurtre commis le même jour... Il faut remarquer que ce dernier, interprété par Lance Henriksen, fut tout d'abord envisagé par James Cameron afin de jouer Terminator - décision qu'il rejeta finalement après avoir rencontré Arnold Schwarzenegger :
    Terminator capte alors un appel de Sarah Connor à sa copine Ginger (Bess Motta), de plus en plus angoissée qu'elle se réfugie illico presto dans une boîte de nuit, le Tech Noir :
    Bien sûr, Terminator n'attend qu'elle - bien qu'il met un certain temps à la reconnaître, d'après une simple photo qu'il a retrouvée chez elle... Mais Kyle Reese est déjà dans la boîte, et fait tout ce qu'il peut pour sauver - in extremis - Sarah Connor :
    Alors débute une course-poursuite particulièrement engagée, où l'on découvre ce que voit réellement Terminator, une analyse très fine et infrarouge de tous les éléments dont il dispose... Remarquablement bien filmée, cette balade sera encore plus efficace dans Terminator 2, lorsque les moyens techniques et financiers auront considérablement augmenté :
    Kyle Reese commence alors à expliquer à Sarah Connor les raisons de son retour dans le passé, immédiatement à la suite de Terminator... Ne venant pas du tout du même milieu, et vivant dans ce qui est à ses yeux le simple présent, elle a un mal fou à admettre sa version des faits - d'autant qu'il lui parle d'un fils qu'elle n'a pas encore eu :
    C'est malheureusement l'intervention des policiers qui met fin provisoirement à ce dialogue... Et aucun ne parvient à l'écouter attentivement, en premier lieu le Dr Peter Silberman (Earl Boen), qui ne le croit pas une seule seconde, et trouve sa version des faits totalement incohérente :
    Cela n'empêche pas Terminator de rentrer au commissariat... Tout d'abord très sagement en tant qu'ami de Sarah Connor, puis peu à peu sur les nerfs à cause de la mauvaise volonté de son interlocuteur, il finit par massacrer presque tout le monde :
    Heureusement, Kyle Reese et Sarah Connor sont encore en vie, et réussissent tant bien que mal à s'en aller du lieu en question :
    C'est le moment précis pour Kyle Reese de raconter à Sarah Connor tout ce qu'il sait sur son futur fils, notamment le fait que celui-ci sera le chef des survivants de la guerre nucléaire, et dirigera la résistance contre les machines :
    Il l'a appris entre autre grâce à cette photo récente donnée par John Connor, et lors de la seule nuit paisible qu'ils ont dans un petit motel, il n'hésite pas à lui exprimer son admiration pour elle... Ce qui lui est parfaitement rendu, au cours de la seule fois où ils s'accoupleront :
    Hélas, durant tout ce temps, Terminator a capté le téléphone de Sarah Connor à sa mère, qu'il a aussitôt tuée, et en imitant sa voix, il parvient très vite à retrouver l'adresse du motel... Alertés par l'aboiement d'un chien, tous deux réussissent à s'enfuir, s'entraînant dans une folle couse poursuite, marquée au début par l'usage dû à Kyle Reese de bombes qu'il a confectionnées à l'hôtel :
    Puis par la chute de Terminator en moto, qu'il remplace immédiatement par un énorme camion-citerne... Ceci est particulièrement bien filmé, et l'on pourrait presque se croire rendu à la fin, puisqu'à travers la volonté et l'une des bombes de Kyle Reese, le camion finit par exploser définitivement :
    Mais ce n'est bien entendu qu'illusion... Bien que désormais réduit à son endosquelette métallique, Terminator finit par se relever, et à tuer délibérément Kyle Reese :
    Il ne reste plus à Sarah Connor qu'à faire ce qui semble logique... Coincer Terminator sous une presse hydraulique, appuyer sur la bonne touche, et le voir enfin se désintégrer réellement :
    L'Opus se termine avec cette vue de Sarah Connot quelque temps plus tard, en train de révéler au futur John Connor l'origine de tous ces phénomènes - et mine de rien de lui apprendre au passage d'où et de qui il provient :
    Vous pensez que c'est un article trop long, n'est-ce pas ? Ma foi, pour un film que j'ai dû voir 300 ou 400 fois, ce n'est pas très grave... Mais je vous propose la longue explication de James Cameron à ce sujet, qui dure à peu près une heure ! C'est en anglais non sous-titré, hélas, mais je pense que c'est très intéressant :
    En tous cas, de quoi donner lieu à un excellent sequel, à mon avis le meilleur de la série, Terminator 2 : Judgment Day, dont vous pourrez lire la critique dans l'article suivant !
    Autres films du même réalisateur : AliensAbyssTerminator 2 : Judgment DayTrue Lies

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    mardi, décembre 10, 2024

    CHARLIE AND THE CHOCOLATE FACTORY (TIM BURTON)

    Vous n'allez peut-être pas me croire, mais il s'agit du plus récent film de Tim Burton dont je possède le DVD, et il fut créé en 2005, soit près de 20 ans auparavant... Ceci ne l'empêche pas d'être un Opus grandiose, quasiment digne de Mars Attacks ! (1996 ) au niveau des effets spéciaux, et bien plus ouvert aux enfants - ne serait-ce que parce qu'il tire tout son scénario d'un livre homonyme de Roald Dahl édité en 1964, qui a connu un grand succès dès sa parution.
    Pour tout dire, le héros principal Willy Wonka, excentrique patron d'une chocolaterie, fut tout d'abord attribué à quelques uns des plus grands du cinéma (Jim Carrey, Brad Pitt, Will Smith, Robin Williams), pour finalement se tourner vers Johnny Depp - qui avait déjà participé à trois œuvres du maître, Edward Scissorhands (1990), Ed Wood (1994) et Sleepy Hollow (1999).
    Evidemment, le film commence en nous racontant brièvement son histoire, passant tout d'abord par son enfance fragile, pour poursuivre avec sa première petite boutique de chocolat, puis enfin avec l'ouverture de son usine - la plus vaste du monde entier :
    Malheureusement, Willy Wonka ne sut pas s'arrêter dans ses ambitions, et décida de construire à la demande de l'empereur de l'Inde un immense palais entièrement en chocolat - qui certes était fort beau, mais finit par se dégrader très rapidement :
    Résultat ? "Je ferme ma chocolaterie, pour toujours" :
    C'est le moment précis où l'on découvre alors le second héros du film, un jeune garçon habitant une pauvre maison en compagnie de ses parents et grands-parents, Charlie Bucket (Freddie Highmore) :
    Et l'on s'aperçoit à ce moment précis que la chocolaterie vient tout juste d'ouvrir à nouveau - et autorise de façon exceptionnelle cinq enfants à la découvrir, en échange du "ticket d'or" qui se trouve seulement sur cinq barres de chocolat Wonka disponibles dans le monde entier :
    On découvre alors quatre des cinq enfants ayant réussi à obtenir le ticket d'or, chacun disposant de parents très différents - et aussi d'un gros défaut particulier... A commencer par le premier d'entre eux, un allemand nommé Augustus Gloop (Philip Wiegraz), qui pour le grand plaisir de sa mère dévore chaque jour des tonnes de chocolat Wonka :
    Vient ensuite la fille anglaise d'un couple spécialisé dans la fabrication de cacahuètes, Veruca Salt (Julia Winter)... Et le fait de disposer de parents très riches ne la dissuade absolument pas de réclamer ce qu'elle veut, elle se révèle même fort capricieuse à ce sujet :
    Nous tombons ensuite sur une américaine, Violette Beauregard (AnnaSophia Robb), bien soutenue par sa mère, qui la voit comme elle très sportive et prête à tout pour gagner le prix... Hélas, Violette préfère le chewing-gum au chocolat, ce qui ne va pas énormément l'aider :
    Pour finir, un garçon américain lui aussi, Mike Teavee (Jordan Fry), soi-disant surdoué, mais en réalité juste dévoué aux jeux vidéos ou à la télévision, et d'un fort mauvais caractère... Il fait mine de bien s'entendre avec son père, mais en fait, il déteste tout simplement le chocolat, comme il le dit :
    Un résumé éloquent de ces présentations :
    Il ne reste qu'un seul à n'avoir pas eu les moyens de concourir, Charlie Bucket... Mais son grand-père Joe Bucket (David Kelly) se révèle fort enthousiaste, contrairement à d'autres membres de la famille :
    Et il se trouve que par miracle, il a bien raison... Quel que soit l'argent qui lui est proposé pour racheter ce ticket d'or, Charlie refuse et rentre à la maison pourvu de son fameux cadeau, qu'il annonce aussitôt à son grand-père Joe - lequel ne peut s'empêcher de danser :
    Ils sont donc tous les cinq enfin réunis, invités à se rendre dès le lendemain dans la fameuse chocolaterie de Willy Wonca - accompagné chacun par un seul parent :
    Au départ, tout a l'air de bien se passer pour ces dix personnes - exception faite des pauvres perdants, bien sûr... Ceci se montre avec le fantastique spectacle que Willy Wonka (Johnny Depp) leur a préparé, qui jusqu'à un certain point se déroule très bien - jusqu'à ce tout cela prenne feu et écourte en quelque sorte la présentation :
    Mais bon, Willy Wonka s'en trouve assez peu touché... Il en profite au contraire pour leur raconter toute l'histoire de sa nouvelle firme, sa périlleuse expédition à la recherche du cacao, et sa gratifiante rencontre avec les Oompa Lompas - de petits ouvriers locaux bien destinés à travailler pour lui, en échange d'une chanson moralisatrice dont ils gratifieront chacun des cinq enfants ici présents :
    Et ça commence bien sûr avec le tout premier, Augustus Gloop, qui ne surmonte pas son défaut de manger au maximum du chocolat, et va se faire aspirer par un tuyau gigantesque ;
    Ainsi entendons-nous la première chanson en guise de morale interprétée par le groupe de Oompa Loompas, laquelle est accompagnée d'une danse collective fort brillante - dirigée par un acteur britanno-kényan atteint de nanisme, Deep Roy :
    Vous croyez que ça suffit ? Pas du tout, et Tim Burton enchaîne avec cette scène époustouflante, où l'on voit tous les Oompa Loompas s'occuper de faire avancer leur fantastique navire - sous l'œil ravi de Willy Wonka :
    Nous en somme maintenant parvenu à l'entrée en jeu de Violette, qui conformément à tout ce que lui a dit sa mère, va se présenter d'emblée comme la plus forte de tout le groupe :
    Sauf qu'une fois encore, elle n'écoute pas très attentivement Willy Wonka, qui l'a pourtant prévenu que ce chewing-gum était encore en cours de recherche... Résultat immédiat : Violette se transforme peu à peu en myrtille géante, devient bleu - et engendre du même coup une chanson moralisatrice des Oompa Loompas :
    Il en reste encore trois : Veruca, Mike, et Charlie... Et c'est la première d'entre eux, dotée comme chacun le sait d'un caractère épouvantable, qui va se révéler absolument sensible à la possession d'un écureuil :
    Devant le refus de Willy Wonka de laisser partir l'un de ses animaux, qui lui servent précieusement à trier les noix, elle décide soudainement de partir s'approprier de l'un d'entre eux... Aussitôt, elle est rejetée comme "mauvaise graine", se fait jeter aux détritus, et entraîne même son propre père avec elle :
    Ce n'est apparemment pas très grave, puisque le dispositif de mise en feu ne s'applique qu'un jour de la semaine, le mardi. Mais comme le dit Mike, nous sommes justement mardi, et cela pousse Willy Wonka a envisager la possibilité qu'il soit en panne, permettant ainsi à Veruca et son père de survivre...
    Désireux de soustraire tout le monde à cette pression, il décide subitement de les emmener tous à bord de son ascenseur - un modèle très spécial qui peut monter, descendre, aller à gauche ou à droite, tout ceci parfaitement normal pour Willy Wonka :
    Il faut bien constater que les effets spéciaux sont absolument délirants, ce qui s'état déjà montré de façon hallucinante dans Mars Attack !, réalisé près de dix ans auparavant...
    Pour en venir presque au dernier candidat, Mike, Willy Wonka lui propose une idée qu'il est en train de mettre au point pour les férus de télévision, réduire considérablement la taille de sa barre de chocolat pour la transmettre aux téléspectateurs :
    Vous devinez tous de quel film il s'agit, n'est-ce pas ?
    Et oui, c'est bien sûr de 2001 : A Space Odyssey de Stanley Kubrick en 1968, et surtout de sa scène mythique du débarquement du monolithe sur la fameuse planète... Toujours est-il que cela ne réussit pas très bien à Mike, qui se retrouve complètement miniaturisé, et se voit commenté par une musique bien plus violente qu'habituellement :
    Il ne reste donc à Willy Wonka qu'une chose à faire avant de s'adresser personnellement au véritable vainqueur : laisser sortir tout le monde dans l'ordre où ils sont entrés...
    Ce qui nous vaut quelques transformations liées chacune à leurs défauts, la gourmandise du chocolat de Augustus, la vénération du chewing-gum par Violette, l'intransigeance capricieuse de Veruca (accompagnée par son père désolé), et pour finir la sortie de Mike qui a été étiré autant que possible :
    Nous voici dès lors emmené dans la phase terminale du film... Découvrir Willy Wonka prêt à offrir entièrement sa gigantesque usine de chocolat, en échange d'une seule chose de la part de Charlie, abandonner sa propre famille :
    Cela commence à se passer assez mal, bien entendu... Jusqu'à ce que Willy Wonka redécouvre son père dentiste, Dr Wilbur Wonka (interprété par le célèbre Christopher Lee), qui épaté par son absence totale de carries même après le chocolat, se réconcilie enfin avec lui, et décide de les envoyer tous - Charlie y compris - dans une nouvelle maison bâtie à l'intérieur de la chocolaterie :
    Autrement dit, il s'agit là d'un film qui se termine très bien :
    Certes, pour certains, le rôle de Willy Wonka attribué à Johnny Depp peut paraître exagéré, joué d'une façon quelque peu décalée - comme il l'avait  déjà fait dans Edward Scissorhands de 1990. Mais cela lui va très bien, de même qu'à Freddie Highmore incarnant Charlie, qui fut engagé l'année suivante par Luc Besson pour jouer dans sa trilogie Arthur et les Minimoys.
    Que dire d'autre de cet Opus ? Tout d'abord, qu'il a rapporté environ quatre fois son budget initial - qui s'élevait tout de même à 150 millions de dollars... Secundo, il s'agit là non seulement d'un excellent film pour enfants, mais aussi pour toute la famille, qui a remporté de nombreuses récompenses - entre autres Young Artist Award et People's Choice Award en 2006. Si vous utilisez la touche pour me laisser un commentaire, j'en serai fort content !
    Autres films du même réalisateur : BeetlejuiceEd WoodMars Attacks !Sleepy Hollow

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