WOLFEN (MICHAEL WADLEIGH)
Un chef-d'œuvre absolu de 1981 !
Film très atypique du trop rare réalisateur Michael Wadleigh, qui jusqu'alors ne s'est distingué que par trois Opus, tous géniaux sans exception, Woodstock (1969), Janis (1974) et ce fameux Wolfen (1981), trois films indéniablement liés par un enthousiasme inébranlable en la toute puissance de la nature, caractéristique qui le rend sans aucun doute assez proche du très fameux Terrence Malick, lui aussi connu pour réaliser un grand film tous les dix ans, quand ça lui chante, en résumé...
Premier plan du générique : la destruction programmée de cette fameuse église du Bronx, qui va se trouver par la suite au cœur du film :
Film très atypique du trop rare réalisateur Michael Wadleigh, qui jusqu'alors ne s'est distingué que par trois Opus, tous géniaux sans exception, Woodstock (1969), Janis (1974) et ce fameux Wolfen (1981), trois films indéniablement liés par un enthousiasme inébranlable en la toute puissance de la nature, caractéristique qui le rend sans aucun doute assez proche du très fameux Terrence Malick, lui aussi connu pour réaliser un grand film tous les dix ans, quand ça lui chante, en résumé...
Premier plan du générique : la destruction programmée de cette fameuse église du Bronx, qui va se trouver par la suite au cœur du film :
Non pas tant qu'il s'agisse du dernier repaire des loups en question, mais plutôt, à mon humble avis, en tant que symbole : il y avait autrefois une vraie croyance, et nous - les hommes - avons fait tout ce qu'il était possible de faire pour la détruire (c'est du moins mon idée de la chose)...
Allez, une petite bande-annonce, très bien faite, pour se mettre en appétit :
Allez, une petite bande-annonce, très bien faite, pour se mettre en appétit :
Difficile de résumer l'argument de Wolfen sans en dévoiler du même coup tous les ressorts secrets... Disons simplement qu'à la suite d'un certain nombre de meurtres totalement inexplicables, toute la police de New York se retrouve complètement sur les dents, jusqu'à ce que l'hypothèse la plus improbable qui soit finisse peu à peu par prendre corps : des loups, mais oui, en plein New York :
Graphiquement, ce film est d'une splendeur absolue d'un bout à l'autre, et est en outre l'un des tous premiers à utiliser à la fois la fameuse Steadicam (peu après Alien ou Shining), mais aussi le procédé peu connu dit Alienvision (solarisation, en fait), qui sera peu après recyclé avec un certain génie dans le très original Predator de John McTiernan (1987) :
Un duo d'acteurs assez exceptionnel, un peu oubliés de nos jours, certes (quoique... Diane Venora joue tout de même la femme d'Al Pacino dans l'absolument mythique Heat de Michael Mann, tandis qu'Albert Finney incarne l'incroyable vieillard du non moins légendaire Big Fish de Tim Burton) :
Toujours est-il que ce fameux Michael Wadleigh a un sens du cadre absolument stupéfiant, comme vous avez déjà pu en juger par les photos précédentes, et par les suivantes :
L'ultra classe, comme on la voit rarement, en résumé...
Sans oublier, dans cet Opus, le rôle extrêmement important dévolu aux indiens, assez peu sensible au tout début du film, mais qui se précise de plus en plus au fur et à mesure que l'on se rapproche de la fin - les indiens, premiers habitants du continent américain, et qui n'ont jamais rompu le contact avec la nature et les animaux, allant parfois même jusqu'à les imiter :
Sans oublier, dans cet Opus, le rôle extrêmement important dévolu aux indiens, assez peu sensible au tout début du film, mais qui se précise de plus en plus au fur et à mesure que l'on se rapproche de la fin - les indiens, premiers habitants du continent américain, et qui n'ont jamais rompu le contact avec la nature et les animaux, allant parfois même jusqu'à les imiter :
La scène finale du film est absolument à tomber par terre de génie et de beauté, à commencer par cette séquence dans une pièce remplie de miroirs :
L'attaque finale des loups s'avère réellement très impressionnante, tellement l'ambiance y est incroyable :
Et le fascinant face à face final :
Si ces images vous rappellent quelque chose, ne cherchez pas : ce sont bien sûr celles de l'absolument et totalement génial 2001, A Space Odyssey de Stanley Kubrick (de plus de dix ans antérieur, tout de même, comme quoi, les vrais génies sont toujours très en avance sur leur temps) !
J'adore les toutes dernières images du film, à coup de superpositions, où l'on prend bien conscience que les loups ont habité ici avant tout le monde :
J'adore les toutes dernières images du film, à coup de superpositions, où l'on prend bien conscience que les loups ont habité ici avant tout le monde :
Bref, en résumé : un film atypique, comme je le disais déjà au tout début, mais surtout magistral dans son esprit, et visuellement d'une somptuosité rarement égalée, c'est clair !
Pour la petite histoire, nul ne sait vraiment ce qu'est devenu Michael Wadleigh par la suite : une légende court même selon laquelle, gavé par le milieu du cinéma, il serait tout simplement retourné à Akron pour y conduire des bus !
La seule chose tangible dont on soit sûr : c'est qu'il a de nouveau remis le pied à l'étrier pour donner, en 1994, un director's cut du fameux Woodstock (228 minutes) !
P.S : Et une chose assez importante dont j'ai oublié de parler, sur ce coup, c'est tout de même l'absolument fabuleuse musique de James Horner, tout à fait extraordinaire... Sinon que, comme on dit, cet énorme requin de studio n'hésitera pas à remettre le couvert en 1986 pour le fameux Aliens de James Cameron, en réutilisant sans le moindre scrupule quasiment trois des plus beaux thèmes de Wolfen, ça, c'est du jamais vu, tout de même !
Regardez les deux films à la suite en ouvrant toutes grandes vos oreilles, et vous n'allez même pas le croire, garanti !
Swimming with sharks, quoi...
La seule chose tangible dont on soit sûr : c'est qu'il a de nouveau remis le pied à l'étrier pour donner, en 1994, un director's cut du fameux Woodstock (228 minutes) !
P.S : Et une chose assez importante dont j'ai oublié de parler, sur ce coup, c'est tout de même l'absolument fabuleuse musique de James Horner, tout à fait extraordinaire... Sinon que, comme on dit, cet énorme requin de studio n'hésitera pas à remettre le couvert en 1986 pour le fameux Aliens de James Cameron, en réutilisant sans le moindre scrupule quasiment trois des plus beaux thèmes de Wolfen, ça, c'est du jamais vu, tout de même !
Regardez les deux films à la suite en ouvrant toutes grandes vos oreilles, et vous n'allez même pas le croire, garanti !
Swimming with sharks, quoi...