ABYSS (JAMES CAMERON)
Il y a longtemps - enfin, pour aujourd'hui, fort longtemps - que je m'étais dévolu à parler de Abyss, un film extraordinaires de James Cameron, sorti en 1989... Et bien voilà, c'est chose faite - en grande partie grâce à la chaîne ARTE, souvent très utile pour son choix des films uniques, en l'occurrence ce dimanche du 25 novembre 2018...
Ce film est porté, comme très souvent, par trois acteurs principaux. Tout d'abord, Ed Harris :
Ensuite, le véritable grand méchant, Michael Biehn, très peu reconnaissable, non seulement à cause de sa moustache, mais surtout dans son rôle crucial, complètement opposé à celui qu'il a déjà tenu dans Terminator et Aliens :
Enfin, la très belle et très ambigüe Mary Elizabeth Mastrantonio, qui n'apparaît pas très cool au début du film, mais finalement s'avère bien moins méchante que prévue, prenant de son côté Ed Harris et rejetant Michael Biehn :
Elle a tourné dans assez peu de films, mais la plupart sont très connus, notamment le justement célébrissime Scarface de Brian de Palma, datant de 1983 :
Mais je sais déjà la question qui vous vient à tous sur les lèvres : de quoi donc peut bien parler un tel film ?
Tout d'abord, d'amour et de passion, entre d'une part le chef d'orchestre de la célèbre station pétrolifère (Ed Harris), qui en est encore avant son divorce :
Et bien sûr celle qui se situe déjà bien loin (Mary Elizabeth Mastrantonio) :
Sans oublier Michael Biehn, patron du Deepcore, le chef d'une équipe de trois militaires envoyé à la recherche d'un sous-marin nucléaire, et qui, au cours du film, va sa révéler de plus en plus déjanté :
Le film se passe, en fait, presque exclusivement dans l'eau, où tout semble se dérouler comme prévu :
Jusqu'à ce que petit à petit, disons après une heure, se manifeste une forme de vie totalement méconnue, et seulement identifiable peu à peu comme une entité fort positive :
C'est au cours de ces apparitions que le chef militaire pètera de plus en plus les plombs, et se révèlera, à la fois envers l'homme et la femme, comme un monstre autoritaire et diabolique :
Moralité : je pourrais vous dire ce qui va lui arriver... Mais tout compte fait, il vaut mieux vous laisser au moins une bonne raison de revoir ce film qui, malgré sa date de 1989, s'avère toujours très performant...
On en découvre peu à peu toute la beauté au cours de la seconde heure qui suit, presque uniquement basée sur le contact entre les hommes et ces étranges animaux :
Toute cette section du film fut assez éprouvante pour les acteurs, qui en souffriront tellement qu'ils fabriquèrent au bout d'un certain temps un t-shirt baptisé "The Abuse"... Mais il faut reconnaître un grand mérite pour James Cameron, qui non seulement utilisa la cuve d'une centrale nucléaire, alors en construction, pour recréer tout l'environnement aquatique, mais se révéla également très exigeant envers les effets numériques, pour la première fois portés sur l'eau :
Bon, certes, cela finit par tourner mal :
Voir même très mal, lors de la fin du film, qui très étrangement casse tout le suspense lors de la fameuse apparition de ces créatures...
Mais bon... Une trentaine d'années plus tard, une fois passées les 2h43'58'" que dure le film (en sa version vidéo, je le précise), ce malheureux passage n'occupe que les dix dernières minutes, ce qui n'est pas grand chose, finalement...
Car il nous reste près de 2h40', incroyablement belles, fascinantes, et portées tout à la fois par le très grand talent du réalisateur, par le côté purement visuel des effets numériques, et aussi par la musique d'Alan Silvestri, inimitable, qui entre autres à contribué à Predator...
Mais je sais déjà la question qui vous vient à tous sur les lèvres : de quoi donc peut bien parler un tel film ?
Tout d'abord, d'amour et de passion, entre d'une part le chef d'orchestre de la célèbre station pétrolifère (Ed Harris), qui en est encore avant son divorce :
Et bien sûr celle qui se situe déjà bien loin (Mary Elizabeth Mastrantonio) :
Sans oublier Michael Biehn, patron du Deepcore, le chef d'une équipe de trois militaires envoyé à la recherche d'un sous-marin nucléaire, et qui, au cours du film, va sa révéler de plus en plus déjanté :
Le film se passe, en fait, presque exclusivement dans l'eau, où tout semble se dérouler comme prévu :
Jusqu'à ce que petit à petit, disons après une heure, se manifeste une forme de vie totalement méconnue, et seulement identifiable peu à peu comme une entité fort positive :
C'est au cours de ces apparitions que le chef militaire pètera de plus en plus les plombs, et se révèlera, à la fois envers l'homme et la femme, comme un monstre autoritaire et diabolique :
Moralité : je pourrais vous dire ce qui va lui arriver... Mais tout compte fait, il vaut mieux vous laisser au moins une bonne raison de revoir ce film qui, malgré sa date de 1989, s'avère toujours très performant...
On en découvre peu à peu toute la beauté au cours de la seconde heure qui suit, presque uniquement basée sur le contact entre les hommes et ces étranges animaux :
Toute cette section du film fut assez éprouvante pour les acteurs, qui en souffriront tellement qu'ils fabriquèrent au bout d'un certain temps un t-shirt baptisé "The Abuse"... Mais il faut reconnaître un grand mérite pour James Cameron, qui non seulement utilisa la cuve d'une centrale nucléaire, alors en construction, pour recréer tout l'environnement aquatique, mais se révéla également très exigeant envers les effets numériques, pour la première fois portés sur l'eau :
Bon, certes, cela finit par tourner mal :
Voir même très mal, lors de la fin du film, qui très étrangement casse tout le suspense lors de la fameuse apparition de ces créatures...
Mais bon... Une trentaine d'années plus tard, une fois passées les 2h43'58'" que dure le film (en sa version vidéo, je le précise), ce malheureux passage n'occupe que les dix dernières minutes, ce qui n'est pas grand chose, finalement...
Car il nous reste près de 2h40', incroyablement belles, fascinantes, et portées tout à la fois par le très grand talent du réalisateur, par le côté purement visuel des effets numériques, et aussi par la musique d'Alan Silvestri, inimitable, qui entre autres à contribué à Predator...
Autres films du même réalisateur : Terminator, Aliens, le retour, Terminator 2 : Le Jugement dernier, True Lies