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    mardi, mai 20, 2025

    MUNICH (STEVEN SPIELBERG)

    (15/12/2021)

    Sorti plus de dix ans après le spectaculaire Jurassic Park, en 2005, Munich est un film de Steven Spielberg très différent, qui une fois de plus nous livre ses réflexions sur l'humanité, tels qu'il l'a déjà fait dans certains de ses films précédents, notamment La Liste de Schindler et Il faut sauver le soldat Ryan :

    Cette œuvre ne parle pas d'un évènement aussi ancien que la seconde guerre, mais bel et bien de l'assassinat réel de onze athlètes présents à Munich, à l'occasion des Jeux olympiques de 1972, et qui, en tant que représentants de la délégation israélienne, furent tués par des hommes de Palestine, sous le nom de Septembre noir, officiel depuis 1970 :

    Je précise d'emblée que ce film, bien qu'entièrement basé sur un sujet très sensible, ne parle qu'au tout début de la haine qui oppose Arabes, Juifs, et Palestiniens. Au fur et à mesure, cette violence apparaît de plus en plus comme une forme de nature sauvage, musclée, primitive, qu'il est finalement impossible de contrôler comme on le souhaite, et qui va finir par se manifester sous une forme de paranoïa extrêmement forte : 
    Comme le dit fort justement Tony Kushner (l'un des scénaristes du film, avec Eric Roth), "cette histoire est bourrée de paradoxes et de contradictions (...). Nous ne disposons d'aucune information totalement fiable, et nous n'en aurons sans doute jamais. Nous nous sommes donc octroyé le droit d'inventer et d'aborder nos personnages sous un angle plus humain (...), donnant ici un exemple très scrupuleux de fiction historique" :
    L'ensemble débute très naturellement avec la première ministre d'Israël, Golda Meir (Lynn Cohen), qui réunit au plus vite son conseil, afin de placer le Mossad - l'une des trois agences de renseignement du pays - exactement où il faut, c'est à dire permettant une punition exemplaire de tous ces palestiniens, l'un après l'autre :
    Puis l'on en vient vite à l'engagement du principal responsable de ce coup, d'abord assez déroutant, Avner (Eric Bana), immédiatement placé sous le contrôle de l'officier du Mossad, Ephraïm (Geoffrey Rush, que pour ma part, je trouve très ressemblant à James Woods) :
    Aussitôt après, Avner prend l'avion pour l'Italie, où il doit rencontrer les quatre autres personnes qu'il lui faut pour procéder correctement à cet acte :
    Mais dès qu'il s'endort, face à la fenêtre, il ne peut s'empêcher de repenser à ce qui est survenu en Allemagne durant l'été 1972 - et on le voit, bien sûr, comme une première interprétation de cette paranoïa, qui va de plus en plus s'amplifier au cours de sa vie :
    Toujours est-il qu'une fois arrivé sur place, il va se diriger le plus vite possible vers l'un des responsables de cet attentat criminel, Wael Zwaiter... C'est d'ailleurs l'occasion de préciser que ses quatre collaborateurs, Carl, Hans, Robert et Steve, sont tous des acteurs très différents, nés dans leur propre pays (Allemagne, Amérique, Angleterre et France), et porteurs d'un signe ou d'un caractère particulier, qui va à chaque occasion se dévoiler lors de leur rencontre avec Avner (Eric Bana, surtout connu en Australie) : 
    Aussitôt, Robert (Mathieu Kassovitz) et Avner vont se rendre à leur tâche, pour une fois relativement simple, comme on le comprend rapidement :
    Une fois exécuté Wael Zwaiter, prochain rendez-vous à Paris, où cette fois-ci, Robert va se livrer à sa discipline favorite, la place d'une bombe à l'intérieur du téléphone, destinée à atteindre Mahmoud Hamchari :
    Sauf que là, rien ne se déroule comme prévu... Et la propre fille de ce dernier - qui d'ailleurs joue fort bien du piano - répond au téléphone à sa place :
    Ce qui déclenche très vite l'interdiction de Carl (Ciaran Hinds) - qui va du reste passer tout au long du film comme quelqu'un de très prudent et d'attaché à toutes les règles, ce qui le rend parfois fort désagréable :
    Mais bon, chaque chose a ses propres limites... Et on le voit bien lorsque cette fois-ci, une fois sa fille et sa femme hors de la maison, Mahmoud Hamchari répond lui-même au téléphone :
    Déclenchant immédiatement la bombe en question, c'est assez évident pour tout le monde :
    Troisième vengeance, cette fois-ci en Chypre : l'élimination de Hussein Abd Al Chir, à laquelle participe de nouveau Robert, très spécialisé dans ce domaine :
    En apparence, tout se passe très bien... Et Hussein Abd Al Chir semble a priori plutôt sympathique, même s'il a fait partie du groupe de Septembre noir qui a accompli l'attentat de Munich, ce dont Avner a bien conscience :
    En tous cas, il fait sauter comme prévu la chambre d'hôtel concernée... Sauf que cette fois-ci, les conséquences en sont nettement plus grandes, s'étendant à l'immeuble tout entier, et laissant comme par miracle Avner encore en vie :
    Bonne raison pour celui-ci de rencontrer enfin le français Louis (Mathieu Amalric), qui est le principal responsable de la puissance de l'attaque... Sans parler d'autres capacités inédites, que pour l'instant, il garde en secret :
    Mais c'était sans compter avec "Papa", le père de Louis (Michael Lonsdale), qui se montre nettement plus mûr et raisonnable que celui-ci, allant jusqu'à inviter Avner dans sa maison de campagne luxueuse... Ce qui, en quelque sorte, représente un Adagio très bien venu au milieu du film, qui a le grand mérite d'apporter quinze minutes de calme entre le début et le final, tous les deux beaucoup plus violents :
    Il n'empêche : le "Papa" en question n'est pas non plus un ange, loin de là... Et même s'il fait une promesse à Avner, à laquelle il va se tenir, il y a quand même quelques conditions à respecter d'urgence :
    Toujours est-il que lorsque Avner se rend cette fois à Beyrouth, sa propre angoisse s'immisce de plus en plus dans le cerveau de ses quatre amis. Non seulement parce qu'ils sont cette fois épaulés par des commandos de l'armée israélienne, mais qu'ils tuent trois responsables de l'attaque de Munich - Mohammed Youssef al-Najjar, Kamal Adwam et Kamal Nasser :
    De pire en pire, ils se retrouvent cette fois-ci à Athènes avec des membres de l'OLP, une compagnie palestinienne opposée, et sont juste sauvés au dernier moment par une conversation entre Avner et Ali, le chef du groupe... Non seulement cette étrange cohabitation est due au français Louis, mais surtout, on y remarque de plus en plus les propres inquiétudes de Steve (Daniel Craig, qui à cette époque était loin d'être aussi connu qu'aujourd'hui) :
    La bombe, qui vise cette fois Zaiad Muchasi, éclate malheureusement à la dernière minute, plaçant tout le monde dans une situation bien délicate :
    Il n'empêche : Avner et Louis vont tenter d'aller encore plus loin, à Londres cette fois, où le premier va se résoudre à traquer le principal responsable du massacre de Munich, Ali Hassan Salameh :
    Sauf que ceci va se révéler totalement infaisable, pour une raison que je vous laisse découvrir dans le film... Reste que parvenu au deux tiers de l'Opus, la courbe va s'inverser d'une façon inattendue, à commencer par la belle Jeanette (Marie-Josée Croze), que presque tout le monde a envie de draguer - et elle ne fait rien pour s'y opposer, loin de là :
    En réalité, c'est une tueuse à gages fort efficace... Et si Avner s'est refusé à toute entreprise, sans doute à cause de sa femme et de l'enfant qu'elle attend, il n'en va hélas pas de même pour Carl, près à se révéler bien moins coincé que d'habitude, et qui se retrouve hélas bientôt assassiné dans son propre lit :
    Aussitôt, Avner et Hans (Hans Zischler) décident de se rendre sur la péniche où habite cette jeune fille, aux Pays-Bas... Et même si l'un d'entre les cinq préfère pour l'instant rester à Paris, pour une raison que l'on n'ignore pas :
    Les deux autres exécutent Jeanette sans le moindre scrupule :
    Allant jusqu'à la laisser déshabillée sur son siège - ce qui est la propre volonté de Hans, mais qu'il regrettera plus tard :
    Quoiqu'il en soit, c'est ce même Hans qui est retrouvé quelques jours plus tard poignardé au milieu d'un parc, sans qu'on sache vraiment qui est à l'origine du meurtre... Et peu de temps après, alors que le très calme Robert se livre, comme d'habitude, à une nouvelle construction en apparence très efficace :
    L'une de ses mécaniques ne fonctionne pas tout à fait comme prévu, et détruit tout son domicile de façon apocalyptique :
    Pour en finir, Avner et Steve, les deux derniers à être encore vivants, vont se rendre en Espagne, où ils ont enfin remis la main sur Ali Hassan Salameh, le principal responsable de l'attentat... Mais une fois de plus, peut-être dû à Louis, tout va tomber à l'eau, leur laissant tout juste le temps de prendre la fuite :
    Grosso modo, on peut donc dire que l'essentiel du film a été dévoilé... Il reste néanmoins encore une moralité à tout cela, qui au départ est vécue de façon très positive, comme on le constate lors de ce dernier entretien avec Ephraïm :
    Mais qui se dégrade de plus en plus, invitant ce dernier à suggérer à Avner de s'installer à Brooklyn, aux USA  :
    C'est donc là qu'Avner, sa femme Daphna (Ayelet Zurer) et leur enfant viennent de s'installer... Apparemment, en toute convivialité :
    Sauf qu'une fois endormi, Avner laisse de plus en plus la paranoïa s'emparer de lui, en lui remontrant sans cesse les actes - de plus en plus détaillé par Steven Spielberg - qui ont eu lieu à Munich en 1974 :
    Que faire contre cela ?
    Il n'y a que deux conclusions possibles, et bien sûr, elles sont complètement incompatibles... Tout d'abord, celle de Ephraïm, la plus raisonnable, dans un sens :
    Et la seconde, celle de Avner, bien plus logique, finalement :

    Comme on en a d'ailleurs la meilleure preuve, de nos jours, en 2021... Toujours est-il que cette œuvre, qui n'a pas rapporté énormément (à peine le double de la somme initialement investie), s'est tout de même vu appréciée par 78% des gens, et obtint à de nombreuses reprises la récompense de meilleur film du réalisateur, ne serait-ce qu'en Australie, à Kansas City, ou à Washington. Pas mal, non ?

    Autres films du même réalisateur : DuelJurassic ParkThe lost world : Jurassic Park

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    jeudi, mai 01, 2025

    ALIEN VS. PREDATOR (PAUL ANDERSON)

    D'où vient cet Opus, sorti en 2004 ? Tout d'abord, on peut dire qu'il ne succède pas du tout aux quatre Alien (de 1979 à 1997) - de même qu'il ne prend pas la place du fameux Alien V que Sigourney Weaver aurait dû à la fois jouer et réaliser elle-même, projet qu'elle a malheureusement laissé tomber...
    De la même façon, il ne s'inscrit pas non plus dans la succession de Predator de John McTiernan (1987) et de Predator 2 de Stephen Hopkins (1990), mais tire tout d'abord son argument principal d'une BD sortie en 1989 chez Dark Horse Comics, jusqu'à ce que Paul Anderson - auteur assez critiqué de Resident Evil et de Mortal Kombat - accepte de réunir à l'écran les deux monstres.
    Le film sort en 2004, et curieusement situe l'action dans cette même année - alors que les quatre précédents Alien sont censé se dérouler de 2122 à 2379. Ceci démarre avec Alexa (Sanaa Lathan), guide professionnelle de haute montagne, qui est tout de suite accueillie au sommet par Maxwell (Colin Salmon), l'attendant avec un hélicoptère :
    Celui-ci l'emmène très vite sur l'île Bouvet, au large de l'Antarctique, où elle rencontre tout le groupe du riche industriel Charles Bishop Weyland (Lance Henriksen, seul acteur à avoir participé aux trois premiers Alien), qui enquête sur la source inhabituelle de chaleur - finalement attribuée à une pyramide au dessous de la glace :
    Lors d'une conférence, Weyland en dit plus sur cette étrange pyramide, dotée d'une centaine de pièces, et qui serait rattaché à l'ancienne civilisation Aztèque, ou bien à celle du Cambodge, voire de l'Egypte... Alexa refuse tout d'abord d'accompagner toute l'équipe, mais s'adapte finalement à la descente prévue, avec trois règles qu'elle impose :
    Le 10 octobre 2004, un vaisseau spatial Predator atteint l'orbite terrestre, et bien qu'on ne le voit pas encore concrètement à l'écran, Weyland remarque une soudaine percée d'un tunnel... Aussitôt, il décide d'envoyer son équipe à la conquête de ce lieu inhabituel :
    Weyland fait partie du groupe, bien sûr, et Alexa reste à ses côtés quand il découvre l'étonnante pyramide, qui s'avère immense :
    Au même moment, l'équipe découvre sur les murs d'étranges gravures très âgées montrant deux créatures s'affrontant - l'on devine naturellement de qui il s'agit :
    Meilleure preuve avec la première apparition de Reine Alien enchaînée, qui se réveille subitement de sa stase cryogénique... Suivie peu de temps après par la présence d'un des Predators sur les trois récemment débarqués - deux d'entre eux étant déjà en train d'éliminer à la surface une partie de l'équipe de forage :
    Ceux qui sont au bout du tunnel au centre de la pyramide n'en savent strictement rien, et Sebastian (Raoul Bova), un archéologue italien, commence à leur expliquer le sens de cette chambre sacrificielle... Où ils découvrent avec stupeur huit squelettes humains aux cages thoraciques éclatées - 8 étant un nombre symbolique déjà présent dans le tout premier Alien :
    Il découvre alors trois objets techniquement avancés, qui apparaissent comme les trois armes des Predators... En dépit de l'opposition de Sebastian, Weyland et quelques autres parviennent à les saisir, ce qui les désignent d'emblée comme des ennemis, et met en route un autre mécanisme - où les murs et les plafonds se déplacent soudainement tandis que certaines portes se ferment :
    On le voit très nettement sur cette vidéo... Ainsi que la dernière partie, où Thomas (Sam Troughton) et Adele (Agathe de La Boulaye), restés coincés dans la pièce de sacrifice, sont à leur tour saisis par des œufs en train d'éclore, les facehuggers suivant de très peu :
    C'est magnifiquement filmé, je vous l'avoue :
    Resté en vie, ainsi que certains de ses collègues, Sebastian s'inquiète de plus en plus de ce qui va advenir :
    Et il a bien raison... Car aussitôt Predator et la Reine Alien obligés de se battre l'un contre l'autre, cela va transformer cette pyramide en lieu de meurtre évident - dont les premiers à souffrir vont être les proches compagnons d'Alexa, de Sebastian et de Whyper :
    Les trois survivants se trouvent du coup confrontés aux deux Predators, qui cherchent avant tout à récupérer leurs armes d'épaule... L'un des Predators décide tout d'abord d'épargner Weyland, à cause de son cancer du poumon, mais celui-ci finit par l'attaquer dans le dos, provoquant aussitôt sa mort :  
    Les murs bougent à nouveau, guidant Alexa et Sebastian vers des hyéroglyphes, où ce dernier comprend peu à peu l'histoire très ancienne des Predators et des Aliens sur terre...
    Une version certes dure, mais impeccable sur le plan de la réalisation, où les Predators étaient vénérés autrefois comme des dieux, devant rituellement chasser les éventuels Aliens, quitte à s'autodétruire si cela échouait - afin de les empêcher d'envahir la terre :
    Je vous conseille vivement de regarder cette courte vidéo, car elle montre bien que cette scène apparaît plus proche de l'œuvre du concepteur Giger qu'aucun film de la série ne l'a jamais été - dans son optique, il y a avait en effet une vraie civilisation des Aliens, avec des sortes de pyramides et une forme d'écriture :
    Toujours est-il qu'Alexa et Sebastian doivent désormais assister à cette bataille, pour l'instant impuissants à lutter contre elle :
    Et cela va de pire en pire :
    Jusqu'à ce que Sebastian soit à son tour victime d'un Alien, et s'écroule à la suite de son chestburster en disant à Alexa ce qu'elle sait déjà, "Ils ne doivent pas atteindre la surface" :
    Il ne reste donc plus à Alexa et Prédator qu'à fuir au sommet de l'île, en pensant à la mort de la Reine Alien... Mais celle-ci est toujours en vie, et c'est comme par miracle qu'Alexa parvient à l'attacher à un énorme château d'eau, qui va entraîner la créature au fond de l'océan glacial :
    Voilà, c'est fini... Mais hélas, pour le Predator lui aussi, que viennent rechercher aux yeux d'Alexa d'autres Predators arrivés de l'espace :
    Il ne reste plus à Alexa qu'à admirer une dernière fois le vaisseau des Predators s'envolant pour une autre planète, la laissant unique survivante de cette farouche lutte :
    Alors, êtes-vous content de cette brève analyse ? En tous cas, vous avez toujours la possibilité d'en savoir un peu plus, grâce à cette vidéo :
    Il est sûr que ce film est beaucoup moins bien que Predator ou Predator 2 - n'oublions pas que son auteur ne doit pas être confondu avec le vrai cinéaste Paul Thomas Anderson, l'auteur du merveilleux Magnolia (1999).
    Il reste toutefois assez riche, aussi bien en prise de vues qu'en effets spéciaux, même si son scénario est un peu tiré par les cheveux... En tous cas, cela apparaît bien supérieur à sa suite, Alien vs. Predator : Requiem (2007), tellement ratée qu'elle n'a obtenu que 11% d'opinions favorables, et le prix de Razzie Awards de "pire préquelle ou suite". Inutile que je vous précise que je n'en parlerai jamais ici !
    Le cycle Alien : AlienAliensAlien 3Alien : Resurrection
    Le cycle Predator : Predator, Predator 2

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