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  • mercredi, juin 12, 2013

    THE BLUES BROTHERS (JOHN LANDIS)

    Un film ultra-connu, n'est-ce pas ?
    Pas seulement pour son premier plan, filmé de façon assez étonnante sur l'une des usines du coin :
    Mais surtout pour son histoire globale, toujours à hurler de rire, et que je n'hésiterai pas à vous raconter dans son ensemble, vu que le film date de 1980. N'oublions pas qu'il y a eu entre-temps un second Opus, Blues Brothers 2000, mais d'après tout le monde, il n'y a rien à y voir qui ne se trouve déjà dans le premier, beaucoup mieux réalisé...
    Peut-être cela est-il dû à son auteur, John Landis, mais ceci est aussi l'action des deux acteurs principaux, Dan Aykroyd et John Belushi - ce dernier étant hélas mort, drogué, en 1982. Le film démarre d'ailleurs sur la sortie de prison de ce personnage, étant attendu par Dan Aykroyd - lequel ne joue pas un rôle de flic, mais a cru qu'à ce niveau de voiture, il n'y avait rien de mieux :
    Une fois sorti de taule, leur premier examen se révélera bien sûr ici, face à l'une de leur institutrice religieuse, à qui il serait très bien de ramener 5000 dollars, dans un temps assez rapide :
    Chose qui va manquer de se faire à la première sortie en église des deux frères - soit dit en passant, l'un des premiers monstres du rhythm'n'blues que l'on entend, James Brown :
    Mais qui va bel et bien se produire réellement dès que Dieu en aura le contrôle - passage d'un humour incroyable, évidemment, ne serait-ce que par les couleurs :
    Une fois rendu à ce point, vous savez pratiquement tout de l'histoire du film : la destinée de deux frères qui décident - sous l'influence de Dieu ! - de remonter leur orchestre, ce qu'ils parviendront à faire quels que soient les contretemps ainsi rencontrés, qu'il s'agisse de poursuite en voiture, de l'influence de l'ex-petite amie de John Belushi, ou du travail visiblement différent de tant d'autres. Quoi qu'il en soit, cette première recherche se passe dans un bar bien pourri, où se retrouve déjà une partie du futur orchestre, entre autres Murphy Dunne :
    Tout cela pour se poursuivre avec une enquête dans un restaurant chic, soi-dit en passant, toujours à se pisser de rire dessus, même le film vu une quarantaine de fois :
    En tous cas, ils arrivent à en déloger leur principal président, qui s'engage à son tour dans leur service :
    Juste avant de pénétrer dans un autre café, petite vue sur un autre monstre du rhythm'n'blues, John Lee Hooker :
    
    Puis c'est la fameuse entrée dans ce Soul Food Café, où sous le prétexte de commander leurs farfelus plats, les deux frères cherchent surtout à engager deux de leurs derniers co-équipiers, en se heurtant pour cette occasion à la fameuse chanteuse de cette époque, Aretha Franklin :
    Et voilà, maintenant, ils sont quasiment au complet ! Il leur restera tout juste quelques instruments à se faire prêter par ce superbe artiste, Ray Charles, encore bien connu de nos jours, et leur tournée pourra commencer à s'envisager :
    On remarquera d'ailleurs que c'est à ce moment du film que John Landis et son chorégraphe Carlton Johnson se consacrent à leur plus grande danse, qui a lieu non seulement face au magasin de Ray Charles, mais aussi dans toute la rue et même le métro qui la contourne :
    Premier concert : celui où il faudra se faire passer pour "Les Bons Garçons", un autre groupe hélas bien en retard... Meilleure façon pour John Belushi et Dan Aykroyd de se faire passer pour un bon groupe de Country :
    Même si cet acte ne se passera pas tout à fait comme prévu - mais je vous laisse regarder le film pour bien le comprendre :
    Toujours est-il qu'il suffira désormais aux deux blues brothers de rencontrer la personne adéquate :
    Pour s'offrir un vaste concert dans cette salle bien connue, où ils arriveront hélas un peu en retard. Hélas ? Mais non, pas du tout. Car l'on s'offre pour cette bonne raison une version tout à fait réussie de Minnie the Moocher, due à Cab Calloway et the Blues Brothers Band, bien aidés par le public déchaîné :
    Une fois terminé ce concert, et en sautant pas mal d'événements dont je vais reparler sur la fin, nous voici enfin rendus au sommet de ce film, lequel se termine de la façon prévue. D'une part, le chèque de 5000 dollars, certes ; mais d'autre part, de nouveau la prison, on ne saura jamais pour combien de temps :
    Voulez-vous savoir tout ce qui s'est produit entre-temps ? Si votre point de vue est plutôt négatif, veuillez alors sauter toutes les photos prévues jusqu'à la fin - un record, avec au total 68 de prévues ! Mais si vous n'attendez qu'une chose, soyez assez gentils de bien suivre les parenthèses prévues dans ce cas, à commencer par la première.
    1) Que se passe-t-il dans ce cas-ci ?
    Ou encore, dans ces nombreux cas-là :
    En fait, c'est quelque chose qui se produit durant tout le film, et qu'il faut attendre la fin pour la voir se dérouler de façon plutôt positive. Il s'agit de l'ancienne chérie de John Belushi, prête à le descendre avec n'importe quelle arme, sauf qu'elle ne s'attendra pas du tout à ces phrases magiques :
    Elle n'a pas de nom dans le film, mais tout le monde connaissait Carrie Fisher à l'époque, car elle venait de tenir le rôle de la princesse Leia dans Star Wars. Il n'empêche qu'aussitôt cette réconciliation entamée, John Belushi revient à sa propre place - à noter que ces fameuses paroles, il les adresse à Dan Aykroyd, et non pas à Carrie Fisher :
    2) Un épisode assez époustouflant se tient dès le début du film. "Un budget de 27 millions de $ est alors bouclé, permettant à Landis de nombreuses fantaisies comme les scènes de poursuites. La plus fameuse se déroule dans une galerie marchande que les deux frères vont patiemment réduire en bouillie. Cette scène fut tournée dans une galerie marchande abandonnée, le Dixie Mall de Harvey (Illinois), fermé depuis plus d'un an lors du tournage." :
    "Les prises de vue durent à peine une semaine, mais les équipes de décorateurs vont faire des miracles, faisant le plus souvent appel à la débrouillardise et à l'échange de service avec les entreprises de la région. Ainsi, un accord est signé avec les garagistes locaux pour la fourniture de voitures neuves pour remplir l'immense parking extérieur. De même, les magasins de la galerie sont répartis en deux catégories : ceux qu'on peut détruire et ceux qu'on ne peut pas ! Naturellement, les marchandises sont véritables. Pour les surveiller durant la nuit, les producteurs vont les confier à une agence de gardiennage, dont les gardiens seront arrêtés par la police car ils avaient organisés le vol de ces marchandises ! "  :
    3) Nous pouvons aussi remarquer - provisoirement, j'entends - cet étonnant carambolage de je ne sais pas combien de véhicules de police, infiniment supérieur à celui de Taxi 2, pourtant daté de vingt ans plus tard, en l'an 2000 :
    4) J'ai dit "provisoirement", car bien sûr, à la fin se déchaîne la plus grande cascade du film, rien que déjà visible à son début :
    Mais qui se déroule minute après minute de plus en plus haut, comme le prouve ce bref extrait. "Pour simuler la chute de la voiture du leader nazi (après avoir franchi le bout de la voie d'autoroute inachevée), la production a utilisé un hélicoptère qui a largué une voiture en plein ciel." (citation de Wikipédia) :
    C'est tout ? Mais non... Comme le dit le site déjà mentionné, "C'est donc la nouvelle mairesse Jane Byrne qui a accepté de livrer les rues de Chicago à ces fous, mobilisant quelques centaines d'éléments des forces publiques pour bloquer les rues du centre ville, afin que les héros puissent déambuler à plus de 160 km/h dans les rues ou rouler sur la Daley Plazza ou dans le Cook County Building. Elle confie aussi à la production l'utilisation de 60 voitures de police de l'Etat de L'Illinois, 42 de celle de Chicago, 17 ambulances, 4 tanks Sherman M4, 3 hélicoptères, 150 hommes de la garde nationale, 400 hommes de troupes, 25 membres des SWAT et 120 policiers pour rendre l'arrestation des frérots plus délirante." :
    Vous imaginez ce que ça donne, non ? Si vous n'avez pas encore vu le film - ce qui est pour sûr improbable, évidemment -, il ne reste qu'une seule chose à faire. Et comme je n'invente rien, vous en croirez tout à la fois John Belushi et Dan Aykroyd, qui déclarent fort justement "qu'il n'est jamais trop tard pour s'amender", même une fois rendus à nouveau en prison :
    Mille excuses pour les 68 photos que je vous ai livrées, mais je ne pouvais pas oser moins... Tout ce que je peux faire de plus, c'est vous redonner le lien vers le réalisateur John Landis, ainsi que ceux concernant les deux blues brothers, Dan Aykroyd et John Belushi :
    Et puisque l'on est parti comme cela, je vais aussi vous donner les liens sur les musiciens de rhythm'n blues qui apparaissent dans ce film, avec dans l'ordre James Brown, John Lee Hooker, Aretha Franklin, Ray Charles, et Cab Calloway. Vous pouvez regarder, bien sûr, dans un but pédagogique... Mais n'en profitez pas pour omettre un commentaire, sachant que j'y ai pas  é, disons, XXX heures !

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