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  • vendredi, janvier 22, 2021

    KILL BILL 1 & 2 (QUENTIN TARANTINO)

    Et oui, ce dimanche 14 février, c'est la saint Valentin... Alors bon, tout le monde sait bien que je ne suis plus amoureux depuis longtemps, mais au moins, j'en ai profité pour regarder ce double film totalement génial (2003 et 2004) - qui, au départ, devait se dérouler en une seule version, mais qui vu son thème et sa complexité, s'est très vite vu réparti en deux épisodes. Je voulais bien sûr parler de Kill Bill, dont vous trouvez ici une bande annonce du premier tome :

    J'en ai bien sûr parlé à l'époque où je me suis offert le double DVD, à lire ici : Kill Bill...
    Vient maintenant le second volet, sur lequel tous les avis sont évidemment partagés : meilleur, moins bon, du même niveau... Mais peu importe, finalement ; de toute façon, les deux films sont certes assez différents, vu leurs thèmes, leur traitement, le lieu même de tournage, mais ils ont en commun ce même fait, marquer brillamment l'arrivée au but de sa principale héroïne, Uma Thurman. Ce que vous pourrez bien sûr voir assez rapidement sur ce bref extrait de la scène finale, où KILL finit par tuer BILL d'une façon plutôt originale :
    Ou bien, plus lentement, en relisant ce que j'ai déjà écrit sur ce second film, à voir ici : Kill Bill 2...
    Ces deux chefs-d'œuvre rassemblent de nombreux thèmes, qu'il s'agisse de l'histoire des téléfilms japonais, d'allusions au western spaghetti, de l'utilisation d'acteurs du monde entier, ou encore, de la musique, qui est vraiment très bien utilisée... Mais aucun ne me semble aussi important que celui-ci : montrer enfin de quel droit dispose la femme de parvenir à son but, en toute circonstance, malgré les difficultés, en dépit du fait que cela ait l'air impossible dès le début !
    Voilà, c'est la seule chose dont je suis encore capable en cette saint Valentin : aimer, adorer, et surtout, respecter les femmes !

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    mercredi, janvier 20, 2021

    CONTRE-ENQUÊTE (FRANCK MANCUSO)

    Oui, de temps en temps, ça m'arrive de parler d'un film français (2007), dû à un réalisateur très peu connu (Franck Mancuso), et joué par cet excellent acteur de notre pays qu'est Jean Dujardin...

    Comme tout le monde s'en doute avec le titre, il s'agit bien sûr d'une enquête criminelle, qui porte sur le meurtre tragique et sexuel de la jeune Emilie, fille de l'inspecteur de police Richard Malinowski :

    Dans un premier temps, tout va contribuer à mettre définitivement en prison Daniel Eckmann, le principal suspect dans cette affaire... Même si Richard a du mal à se résoudre à cette incarcération, meilleure preuve dans ses multiples rencontres avec différents interlocuteurs, parfois eux aussi soupçonnés :
    Il s'ensuit évidemment une vague tension entre lui et sa propre femme Claire (Agnès Blanchot) :
    Mais absolument rien ne l'arrête dans sa propre enquête, de plus en plus dévaluée par la police elle-même :
    Et pourtant... Il avait tout à la fois complètement tort, en suivant et en soupçonnant d'autres personnes (notamment Armand Salinas, autre auteur de quatre meurtres), et à la fois entièrement raison de donner cette image de lui afin de parvenir à son but réel, qui concerne bien sûr Daniel Eckmann :
    Devinez quoi ? A la surprise générale, après l'avoir longuement aidé et défendu, l'on s'aperçoit que Richard Malinowski connaissait en fait la vérité dès le début de l'enquête, ne voulait pas laisser tout cela à une cour de justice fort douteuse, et décide de régler le compte par lui-même :
    Bien sûr, vu comme ceci, cela a l'air plutôt classique... Mais c'est se tromper au moins sur deux choses : primo, le réalisateur Franck Mancuso a lui-même été policier dans des postes très importants durant vingt ans, avant de se reconvertir au cinéma tardivement ; secundo, malgré son manque d'expérience en ce domaine, il se débrouille - enfin, je pense - très bien, et Jean Dujardin (qui devait d'ailleurs obtenir le Prix d'interprétation masculine à Cannes, ainsi qu'un Oscar, pour le film The Artist en 2011) est tout simplement génial dans ce rôle :
    Allez, un petit trailer :
    Et peut-être même tertio, cette œuvre a aussi son propre passé, qui porte le titre identique de Contre-Enquête, tourné en 1990 aux USA par Sidney Lumet, et le très fameux Nick Nolte :
    Quoi qu'il en soit, ce film français m'a pas mal impressionné, et je veux en profiter ici pour mettre en avant Jean Dujardin, qui de même que Coluche (Michel Colucci), Gérard Depardieu, ou Daniel Auteuil, restera pour toujours l'un des meilleurs acteurs de notre pays, qui certes connait pas mal de gens plutôt pas mal, mais compte sur les doigts d'une seule main les artistes de ce niveau-là...

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