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  • jeudi, janvier 25, 2024

    MICHAEL MANN

    Une seule question : pourquoi ce site se met-il à parler subitement d'un réalisateur, alors qu'il ne s'est jusqu'alors consacré (sauf exception rarissime de deux ou trois acteurs) qu'aux films eux-mêmes ?

    C'est très simple : ce grand monsieur a célébré ses 80 ans début février de l'an dernier, et je me prépare le 25 janvier à fêter mes 65 ans, donc il y a un petit rapport - ne serait-ce que par le signe du verseau, auquel nous appartenons tous les deux...

    J'ai été dans le passé musicien professionnel, alors je peux assez facilement vous démontrer qu'un certain nombre de compositeurs que j'adore sont nés sous ce signe, dont Ernest Chausson, Edouard Lalo, Louis Marchand, Felix Mendelssohn, Wolfgang Amadeus Mozart, Franz Schubert, Alban Berg, etc...

    Mais c'est beaucoup plus rare dans le milieu du cinéma, et à part Michael Cimino et Milos Forman (verseau tous les deux), l'on met immédiatement Michael Mann au premier plan - l'un des rares à faire systématiquement un chef-d'œuvre, liste très étroite où se trouvent David Cronenberg, Stanley Kubrick, Clint Eastwood, David Lynch, Martin Scorsese, et quelques autres rarissimes...

    J'ai traité jusqu'alors de cinq de ses films, mais deux m'apparaissent vraiment exceptionnels, au sens où ils bénéficient toujours du travail de coordination de leur auteur... Histoire impeccable, rythme endiablé, acteurs bien choisis, musique très adaptée, tout est parfait, et c'est vraiment le cas avec Heat (1995).

    1) C'était alors le cinquième de ses Opus, mais cela provient en réalité d'un épisode de la série télévisée L. A. Takedown, qu'il avait déjà tourné six ans auparavant, tout en en construisant l'intégralité du scénario. Je ne vous raconte pas toute l'histoire, bien sûr, mais chacun de ses plans est absolument impeccable, qu'il s'agisse de violence, d'espionnage mutuel, ou encore presque de rêve :

    Sans oublier la scène mythique où l'on découvre les deux immenses acteurs - Al Pacino et Robert De Niro - en train de s'expliquer en vain sur leurs motivations initiales... Ceci est tellement rare que cela ne se reproduira quasiment jamais plus au cinéma !
    2) L'on retrouve de nouveau cette situation dans son huitième film Collateral (2004), qui bien que basé sur une histoire beaucoup plus condensée que dans Heat, se déroule lui aussi sur une féroce opposition entre un simple chauffeur de taxi (Jamie Foxx) et un implacable tueur à gages professionnel (Tom Cruise).
    Là encore, avec une parfaite utilisation des plans, des couleurs, du génie des acteurs, pas une seconde de perdue dans cette course impitoyable, sans parler de la qualité essentielle de la bande musicale :
    Au cas très improbable où vous ne connaîtriez pas encore cet Opus, j'en ai trouvé un très bon trailer d'à peine 2 minutes :
    C'est un de mes réalisateurs préférés, dont je vous redonne les liens de mes deux articles précédents :
    HEAT (1995)
    COLLATERAL (2004)
    Il faut savoir que j'ai déjà parlé également de deux films que j'estime beaucoup, MANHUNTER (1986) et ALI (2001), d'un autre plus difficile à comprendre aux yeux de nous autres Français, THE LAST OF THE MOHICANS (1992), et que j'en suis maintenant à traiter de THE INSIDER (Révélations, 1999) et de MIAMI VICE (2006)... Pas mal, non, comme hommage à un homme de 80 ans ?
    J'aimerais beaucoup qu'il en soit de même pour moi, à l'âge de seulement 65 ans, mais j'en doute fort... Si déjà il m'arrive de mourir sans trop de douleurs, je serai bien content de partir ainsi. Et peut-être qu'après tout, l'EMI (expérience de mort imminente) existe vraiment, comme le croit visiblement Clint Eastwood dans Hereafter (2010), donc ce ne sera pas bien grave, finalement !
    Coïncidence étrange : le héros principal de Collateral, Tom Cruise, porte dans le film le même prénom que moi, Vincent... En tous cas, il finit quand même par mourir, abattu par Max Durocher (le célèbre Jamie Foxx)... C'est un peu triste, non ? Toutefois, c'est aussi le même prénom qui est attribué à Al Pacino dans Heat lorsqu'il tue Robert De Niro (Neil McCauley), alors j'ai une chance sur deux - ce qui n'est pas si mal, si vous pensez comme moi...
    Autres films du même réalisateur : ManhunterThe Last of the MohicansHeatThe InsiderAliCollateralMiami VicePublic Enemies

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    samedi, janvier 20, 2024

    SCREAM (WES CRAVEN)

    Comme vous le savez, il s'agit d'un film de 1996 dû à Wes Craven, qui après avoir réalisé entre 1984 et 1994 la longue série des Freddy, passe à un style légèrement différent - nommé en anglais slasher -, autrement dit un sous-genre mêlant à la fois horreur et humour noir. Il y a énormément de choses à dire là-dessus, à tel point que je préfère vous conseiller l'article de Wikipédia, si vous cherchez à connaître toutes les conditions de cet Opus (en français, Hurlement) - ou plutôt, de cette série de six, dont les quatre premiers furent d'ailleurs réalisés par Wes Craven lui-même, avec dans la plupart des cas le scénariste Kevin Williamson.

    Cela débute en apparence de façon tout à fait normale, avec Casey Becker en train de faire cuire son pop-corn, tandis qu'elle reçoit un - puis plusieurs - coups de téléphone de la part d'un inconnu... Il s'agit de l'actrice alors la plus célèbre, Drew Barrymore :

    Hélas, son interlocuteur se révèle de plus en plus inquiétant, en lui posant des questions sur un film d'horreur qu'elle s'apprête à regarder avec son amant, Steven Orth (Kevin Walls)... Et sa réponse est fausse, condamnant ainsi Steven à être la première victime de l'interlocuteur :
    Il va alors se montrer de façon bien plus nette, portant un déguisement noir et un masque blanc, la poursuivant, lui donnant plusieurs coups de couteau et la suspendant à un arbre - ce qui fera que Drew Barrymore ne jouera pas bien longtemps :
    Nous nous trouvons alors subitement dans un autre endroit, avec l'héroïne principale, Sidney Prescott (Neve Campbell) et son homme futur, Billy Loomis (Skeet Ulrich)... Lequel lui donne une information inédite, que malheureusement nous ne mettons guère de temps à constater bien plus nettement :
    Heureusement, la police arrive juste à temps... Et faute de mieux, elle décide de mettre Billy en prison, ne réussissant à trouver personne d'autre sur les lieux :
    Mais après toute une enquête, Billy est finalement relâché, et tente de se réconcilier avec Sidney Prescott... Ce qui pourrait bien se passer, si elle n'était pas marquée par l'assassinat de sa mère, qui a eu lieu pratiquement un an auparavant :
    C'est le moment précis pour découvrir la journaliste Gale Weathers (Courteney Cox, l'une des six Friends, série de télévision passée de 1994 à 2004) et aussi le policier Dwight Riley (David Arquette, qui est par contre la plus mauvais acteur de sa famille, qui compte heureusement Rosanna et Patricia) :
    On aperçoit également la meilleure amie de Sydney Prescott, Tatum Riley (Rose McGowan), qui est toujours avec elle lors de ses moments difficiles :
    Et pour finir, une allusion à Freddy Krueger, évidente pour tous ceux qui ont vu les sept Opus faits autour de ce personnage fort dangereux - dont encore une fois Wes Craven fut à l'origine dans le fameux film A Nightmare on Elm Street (1984) :
    Ce qui n'est pas qu'une allusion, mais bien le signe de ce qui va prochainement se produire, le meurtre - toujours par le même personnage - du proviseur du lycée, Arthur Himbry (Henry Winkler) :
    Celui-ci reste encore inconnu de tous... Mais l'on ne peut pas s'empêcher de suspecter Randy Meeks (Jackie Kennedy), qui a l'air de trop bien connaître les films d'horreur :
    D'autant qu'il arrive bientôt à Tatum Riley une chose encore pire, alors quelle se prépare à servir de la bière à tous ses nombreux invités... Elle est assassinée à son tour par le même homme, qui la pend à la porte du garage sans aucune hésitation :
    Heureusement, on sent une réconciliation entre Sidney et Billy lors de la grande fête, qui marque bien la fin provisoire des études :
    A ce titre, on a droit à une explication de Randy concernant les règles à respecter si l'on souhaite rester vivant dans ce type de film : "1) Ne pas faire l'amour 2) Ne pas consommer de drogues ou d'alcool 3) Ne jamais dire "je reviens tout de suite", sinon, on ne revient pas " :
    C'est le moment précis où tout le monde apprend la vérité sur le proviseur Himbry... Et où du coup, plus personne ne veut rester à la maison tranquillement :
    Il ne demeure plus que Sidney Prescott et Billy, qui tente d'expliquer à cette fille à quel point il est innocent de ce qu'on lui reproche... Mais il est très vite rattrapé par l'homme en question, et en apparence bien touché :
    La seule possibilité pour Sidney Prescott est de s'enfuir le plus vite possible - ce que malgré de nombreuses difficultés, elle parvient finalement à faire :
    Pendant ce temps-là, Randy reste seul à la maison :
    Sidney Prescott gagne alors le camion TV où se trouve Kenny Jones - l'assistant de la journaliste Gale Weathers -, lequel se voit lui aussi menacé :
    Grande entrée dans le dernier acte : une fois Kenny Jones mort à son tour, elle accuse Stuart Macher (Matthew Lillard) de l'assassinat de Tatum... Lequel la contredit aussitôt, en désignant ouvertement Randy comme meurtrier :
    Billy se remet de sa fausse blessure face à Sidney Prescott, mais ceci semble à cette dernière de plus en plus louche... Et elle n'a pas tort, lorsqu'elle devine que Billy et Stuart sont en fait associés, voire tout simplement "cinglés" :
    Billy lui dit alors la vérité sur le meurtre de sa mère, qui a eu lieu juste un an auparavant... Dont il est également coupable, et cela met Sidney Prescott très mal à l'aise :
    A ce point précis, où tout menace de s'écrouler, Gale Weathers débarque enfin, juste histoire de sauver tout le monde... Mais malheureusement, son arme n'est pas chargée, et elle est aussitôt frappée par l'une des deux personnes :
    Pendant ce temps, Sidney Prescott a pu disparaître, mais appelle Billy au téléphone, en le provoquant au maximum :
    Le premier qui la retrouve, Stuart, tente de la convaincre, mais en vain... Et comme par hasard, il y a justement une télévision dans le coin, que Sidney Prescott n'hésite pas du tout à faire tomber :
    Une fois Stuart bien mort, c'est au tour de Billy de se pointer... Tout pourrait alors bien se passer pour lui, mais entretemps, Gale Weathers s'est réveillé, et pense cette fois-ci à charger son révolver :
    Mais il faut quand même un dernier coup d'arme, par sécurité... Et celui-ci est évidemment donné par Sidney Prescott ! On notera, au passage, que Randy est toujours bien vivant, et que malgré son goût et sa connaissance des films d'horreur, il ne fait absolument pas partie du lot - ce que tous les spectateurs ont cru un bon moment :
    Et voilà, le film se termine, évidemment par un reportage sensationnel de Gale Weathers - autrement dit, la belle Courteney Cox :

    Vous souhaitez encore un trailer, malgré le nombre de vidéos que j'ai réussi à placer ? Voici pour vous :

    Il reste évidemment beaucoup de points à mentionner concernant ce film, passant par sa genèse, le choix des interprètes, le tournage, les effets visuels, le design et la post-production... Mais comme je l'ai déjà dit au début, vous en avez un article très long sur Wikipédia, qui me dispense de parler de ces sujets à un tel niveau.

    Pour moi, il s'agit d'un excellent film slasher - tout comme le premier Freddy, A Nightmare on Elm Street -, mais qu'il est préférable de ne pas voir trop souvent, histoire de préserver son intrigue. Ma vision des choses est bien sur différente lorsqu'il s'agit de films d'horreur certes plus classiques (tels que L'Echelle de JacobPsychose ou Seven), mais toujours inventifs et inépuisables, que je peux regarder une centaine de fois sans le moindre problème !

    Autres films du même réalisateur : Les Griffes de la nuitFreddy sort de la nuit

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    jeudi, janvier 18, 2024

    FILMS

    1) JAMBON, JAMBON (BIGAS LUNA)

    Espagne, 1992, (Jambon, jambon*****

    Une allégorie de l'Espagne et de la virilité, liée au plaisir de manger... Un film très drôle

    Penélope Cruz, Javier Bardem, Jordi Mollà, Juan Diego, Anna Galiena

    2) FLATLAND-TROIS HORIZONS (JENNA CATO BASS)

    Afrique du Sud, 2019 (Flatland-Trois Horizons****

    Une jeune fille et sa demi-sœur traversent toute l'Afrique du Sud, poursuivies par l'agent Beauty

    Faith Baloyi, Nicole Fortuin, Izel Bezuindenhout

    3) FISH TANK (ANDREA ARNOLD)

    Angleterre, 2009 (Fish Tank****

    L'évolution d'une jeune fille dans la banlieue de Londres, au travers du rap et de la sexualité

    Katie Jarvis, Michael Fassbender, Kierston Wareing

    4) PARIS, TEXAS (WIM WENDERS)

    Allemagne, Angleterre, France, USA, 1984 (Paris, Texas***

    Rentrée lente et très silencieuse d'un homme vers ce qu'il lui reste de sa famille, son frère et son fils... Il en vient à parler, puis à rencontrer son ex-femme, hélas sans aucun succès

    Harry Dean Stanton, Dean Stockwell, Nastassja Kinski, Aurore Clément

    5) 1917 (SAM MENDES)

    Angleterre, USA, 2019 (1917****

    Filmé en un seul plan-séquence, une œuvre fondée sur le parcours de deux soldats britanniques - qui se réduit bientôt à un seul, destiné à annuler une opération d'attaque vouée à l'échec... De nombreux problèmes à régler, mais cela va se terminer relativement bien !

    George MacKay, Dean-Charles Chapman

    6) DARK WATERS (TODD HAYNES)

    USA, 2019 (Dark Waters****

    Un film qui raconte la vie éprouvante (et réelle) de Robert Bilott, un avocat de l'industrie chimique, qui a passé près de vingt ans à attaquer le célèbre groupe DuPont, pour sa conception du célèbre Teflon, mais surtout pour sa dégradation de toute l'eau potable d'une région entière. Pas franchement cinématographique, mais très prenant dans la vérité absolue de ses faits, et sa conclusion assez sinistre, d'une certaine façon...

    Mark Ruffalo, Anne Hathaway, Tim Robbins, Bill Pullman

    7) L'ENQUÊTE - THE INTERNATIONAL (TOM TYKWER)

    Allemagne, Angleterre, France, USA, 2009 (L'Enquête****

    Un film basé sur une histoire vraie (la chute de la banque BCCI en 1991), racontée à travers un tour du monde assez fascinant, passant par l'Allemagne, la France, le Luxembourg, l'Italie, les USA et la Turquie... Mené par deux personnes très convaincantes (Clive Owen et Naomi Watts), une enquête qui voit de nombreux morts, et se termine sur une fin qui a l'air positive... Mais en fait, ne l'est pas du tout, et relance la BCCI de plus belle. Le réalisateur, tout comme Wim Wenders, est un allemand, qui s'était grandement fait connaître en 1998 par Cours, Lola, cours, et passa ensuite aux USA facilement.

    Clive Owen, Naomi Watts, Armin Mueller-Stahl

    8) THE IMMIGRANT (JAMES GRAY)

    USA, 2013 (The Immigrant****

    Un film basé sur une authentique immigration de 1920, de la Pologne à New York, et de la confrontation d'une jeune fille charmante (l'impeccable Marion Cotillard) avec deux hommes très différents, l'un et l'autre étant contraints de se retirer d'un marché pornographique en chute libre... Cela finit à la dernière minute par la remise en liberté de cette femme, avec sa sœur tuberculeuse.

    Marion Cotillard, Joachim Phoenix, Jeremy Renner

    9) KING KONG (PETER JACKSON)

    Nouvelle-Zélande, USA, 2005 (King Kong*****

    Le film probablement le plus cher de l'histoire et le plus long (3h08), mais aussi l'un des meilleurs jamais tourné sur ce thème classique. Avec une réalisation superbe, un scénario excellent en trois parties, des acteurs géniaux, et des effets spéciaux à tomber par terre. Sans compter qu'au-delà de la simple histoire, on peut y trouver une bonne réflexion sur le racisme, le fait d'occuper un pays étranger, et l'amour qui peut s'en sortir de la façon la plus inattendue possible.

    Naomi Watts, Jack Black, Adrien Brody

    10) AUGUSTINE (ALICE WINOCOUR)

    France, 2012 (Augustine***

    Premier Opus de la réalisatrice, ce biopic retrace une partie essentielle de la vie du docteur Jean-Martin Charcot (Vincent Lindon) à la fin du XIXème siècle, face à la patiente Augustine, une bonne de 19 ans qui souffre d'hystérie, et qui se remet à lui afin qu'il tente de la soigner grâce à l'hypnose. Cela aurait pu se transformer en œuvre ennuyeuse, mais ce ne l'est pas du tout, notamment en raison de l'âge et du comportement très différents du médecin et de la jeune fille, cette dernière se trouvant de plus en plus humiliée par le comportement de Mr Charcot, et finissant par quitter l'hôpital.

    Vincent Lindon, Soko, Chiara Mastroianni

    11) FILLE DU DESERT (SHERRY HORMANN)

    Allemagne, Angleterre, Autriche, France, 2009 (Fleur du désert****

    D'une façon très originale, biopic d'une mannequin célèbre (Waris Dirie), qui est née en Somalie, s'est fait exciser à 5 ans, puis a quitté ce pays à seulement 13 ans, de Mogadiscio vers Londres. Elle travaille tout d'abord chez son oncle, ambassadeur de Somalie, puis par suite de la guerre dans ce pays, elle se retrouve seule à Londres, incapable de parler anglais. Elle est repérée par un célèbre photographe, devient très connue grâce à cela, et à partir de 1990, elle est enfin ambassadrice de l'ONU pour son témoignage contre l'excision.

    Liya Kebede, Sally Hawkins, Anthony Mackie, Juliet Stevenson, Timothy Spall

    12) RUSH (RON HOWARD)

    Angleterre, Allemagne, USA, 2013 (Rush****

    Là encore, biopic de deux coureurs de Formule 1 entre 1970 et 1980, d'un côté le britannique James Hunt (Chris Hemsworth) et l'autrichien Niki Lauda (Daniel Brühl). Deux caractères très opposés, et une existence compliquée, profondément marquée par l'accident de Niki Lauda - lequel vivra pourtant bien plus longtemps que James Hunt, qui mourra à 45 ans de l'abus d'alcool et de sexe.

    Chris Hemsworth, Daniel Brühl, Olivia Wilde, Alexandra Maria Lara

    13) VACANCES À VENISE (DAVID LEAN)

    Angleterre, USA, 1955 (Summertime****

    Très bon film de David Lean (célèbre pour Lawrence d'Arabie, en 1962), qui nous fait découvrir, sous les traits de Katharine Hepburn et de son amour impossible avec un italien déjà marié, la beauté de la ville superbe. Celle-ci est bien visible de tous les points de vue de l'auteur, que ce soient ceux intimes de l'hôtel ou ceux sublimes de la place Saint-Marc et de sa basilique - en passant par de nombreuses statues anciennes, qui nous placent nous aussi en vacances.

    Katharine Hepburn, Rossano Brazzi, Isa Miranda

    14) DRUNK (THOMAS VINTERBERG)

    Danemark, Hollande, Suède, 2020 (Drunk****

    Un film assez dur, sur la descente aux enfers de quatre professeurs, qui par ennui sur la scène familiale, décident de s'adonner de plus en plus à l'alcool... Ce qui a des effets très positifs dans un premier temps, mais se traduit à la longue par une catastrophe nauséabonde, dont l'un d'entre eux meurt. Moralité : ne surtout pas boire trop !

    Mads Mikkelsen, Thomas Bo larsen, Maria Bonnevie, Susse Wold

    15) BABY DRIVER (EDGAR WRIGHT)

    Angleterre, USA, 2017 (Baby Driver****

    Toute une bande qui fait de très gros cambriolages (dirigée par Kevin Spacey), avec parmi eux "Baby", un jeune conducteur fort habile, et qui a tout le respect et la confiance du chef... Sauf qu'au bout d'un moment, il tombe par hasard amoureux d'une charmante jeune fille, Debora, et ceci remet sérieusement en question sa collaboration avec tout le groupe. Bref, un film assez incroyable, très nerveusement tourné par Edgar Wright, qui avait déjà fait naître en 2007 le fameux Hot Fuzz.

    Ansel Ergot, Kevin Spacey, Lily James, Jon Hamm, Jamie Foxx, Eiza Gonzalez

    16) PRIDE (MATTHEW WARCHUS)

    Angleterre, 2014 (Pride****

    Basé sur l'histoire vraie de la grève des mineurs au pays de Galles (1984-1985), un rassemblement très mal vu au début des LGSM (Lesbians and Gays Support the Miners), mais qui se révèle de mieux en mieux, avec pour finir une communion totale et sincère - entre autre contre la politique de Margaret Thatcher.

    Ben Schnetzer, Joseph Gilgun, Faye Marsay

    17) MA VIE AVEC LIBERACE (STEVEN SODERBERGH) 

    USA, 2013 (Ma Vie avec Liberace****

    Là encore, une histoire vraie : celle de la rencontre de Scott Thorson  - un futur vétérinaire - avec Liberace, un pianiste homosexuel pour qui tout marche bien, que ce soit la télévision ou ses nombreux spectacles. Malgré leur différence d'âge, il restèrent liés pendant cinq ans à partir de 1977, jusqu'à ce que leur relation se dégrade... Mais le film se termine pas trop mal, avec hélas la mort du SIDA de Liberace.

    Michael Douglas, Matt Damon, Dan Aykroyd, Scott Bakula

    18) MILLA (SHANNON MURPHY)

    Australie, 2019 (Milla*****

    Un excellent premier film de cette femme, qui nous tourne un véritable chef-d'œuvre en nous parlant d'une famille en apparence complexe, fondée : 1) Sur une mère très possessive 2) Sur un père psychiatre à ses heures, mais la plupart du temps pas vraiment concerné 3) Sur la fille à peine adolescente Milla, atteinte d'un cancer et inexorablement vouée à la mort, mais pleine d'énergie et de volonté, au point de porter le film de bout en bout 4) Enfin, pour finir, de son mystérieux amant, rejeté de partout, mais qui a l'air de bien lui plaire, et finira par trouver une - assez bonne - conclusion. Remarquable, tout à la fois du point de vue de l'histoire, de son jeu d'acteurs, de la façon dont c'est filmé, ou de sa musique !

    Eliza Scanlen, Toby Wallace, Essie Davis, Ben Mendelsohn

    19) LE VELO DE GHISLAIN LAMBERT (PHILIPPE HAREL)

    Belgique, France, 2001 (Le vélo de Ghislain Lambert****

    Une histoire en partie fictive d'un coureur cycliste professionnel, Ghislain Lambert (magistralement interprété par Benoît Poelvoorde), qui entreprend sérieusement de gagner différentes courses à partir de 1970, mais ne réussit en réalité qu'une seule chose : la course Bordeaux-paris de 1973. Tout le milieu du monde cycliste et ses nombreuses aberrations en est soigneusement dévoilé par le réalisateur, avec en outre pas mal d'humour et une façon bien personnelle de filmer.

    Benoît Poelvoorde, José Garcia, Daniel Ceccaldi, Antoine de Caunes

    20) REPULSION (ROMAN POLANSKI)

    Angleterre, 1965 (Répulsion****

    Premier film anglais de Roman Polanski à seulement 32 ans, œuvre basée sur la folie progressive d'une simple coiffeuse d'un magasin de Londres, qui sombre peu à peu dans sa vision hallucinante des hommes - qu'elle élimine par deux meurtres, avant de sombrer elle-même dans une hystérie silencieuse. Remarquablement joué par Catherine Deneuve, un petit bijou en noir et blanc.

    Catherine Deneuve, Yvonne Furneaux, John Fraser, Ian Hendry, Patrick Wymark

    21) COMPARTIMENT N°6 (JUHO KUOSMANEN)

    Allemagne, Estonie, Finlande, Russie, 2021 (Compartiment N°6****

    Tourné par un réalisateur finlandais et couronné du Grand prix de Cannes, un film absolument fascinant, qui se passe dans un train allant de Moscou à Mourmansk, avec deux êtres au départ complètement différents... 1) Une lesbienne, Laura, étudiante en archéologie, doit se rendre dans cette ville pour y observer de plus près les pétroglyphes (dessins symboliques gravés sur des pierres) 2) Un russe nommé Ljoha, grand buveur et fumeur, n'y va que pour travailler dans une usine minière bien connue. Au début, tout se passe mal, mais plus l'on avance, plus leur relation est intense... A tel point qu'il finit par l'emmener en bateau sur cet endroit perdu où se trouvent les pétroglyphes, à ne pas les retrouver, mais à lui laisser une image finalement très positive.

    Seidi Haarla, Youri Borissov, Dinara Droukarova, Lidia Kostina

    22) EN ATTENDANT BOJANGLES (REGIS ROINSARD)

    Belgique, France, 2021 (En attendant Bojangles****

    Chose rare, c'est un film français tout récent, fort bien réalisé et avec un duo d'acteurs absolument surprenant - Romain Duris et Virginie Efira. Il raconte leur rencontre à tous les deux, leur unique enfant, et pendant la première moitié du film, cela passe par différentes ambiances toujours agréables, à la limite du surréalisme. Hélas, durant la seconde partie, tout tourne assez mal, ils se cherchent un moment via un hôpital psychiatrique, finissent par s'enfuir et partir pour l'Espagne, jusqu'à ce qu'elle se noie en mer... Malgré tout le travail remarquable du réalisateur, cela ne se termine pas du tout comme 99% des films américains, mais c'est malgré tout un excellent Opus !

    Virginie Efira, Romain Duris, Grégory Gadebois, Solàn Machado-Graner

    23) CRUELLA (CRAIG GILLEPSIE)  

    USA, 2021 (Cruella*****

    Un film excellent, basé sur une histoire tirée des 101 Dalmatiens, mais qui raconte toute la vie d'une pauvre jeune fille orpheline, Estella, dont le don pour l'escroquerie est fascinant, et qui l'associe jusqu'à la fin avec deux jeunes vauriens, Jasper et Horace. Elle cherche tout d'abord à rentrer au service de la baronne von Hellman, une grande figure de la mode terriblement snob, puis une fois qu'elle y est parvenue, sa rage continue à monter, jusqu'à la mettre directement en concurrence avec la baronne, qu'elle parvient au final à mettre en prison définitivement... Avec pas mal de situations imprévues, mais surtout un rythme et un sens de l'humour irremplaçable, qui font de ce film un des meilleurs du genre !

    Emma Stone, Emma Thompson, Joel Fry, Paul Walter Hauser, Mark Strong

    24) DRIVE MY CAR (RYÛSUKE HAMAGUCHI)

    Japon, 2021 (Drive My Car*****

    Primé entre autres au festival de Cannes, cet Opus raconte l'histoire d'un acteur et metteur en scène âgé, qui vient de perdre sa femme, et se retrouve face à la fois avec l'amant caché de cette dernière, et aussi avec une conductrice de voiture bien plus jeune... Que le film dure longtemps (179 minutes) pourrait être très gênant, mais ça ne l'est pas du tout, et permet de terminer tout à la fois solitaire et heureux.

    Hidetoshi Nishijima, Tôko Miura, Masaki Okada, Reika Kirishima

    25) MOMMY (XAVIER DOLAN)

    Canada, 2014 (Mommy*****

    Egalement primé au festival de Cannes, où il remporte le Prix du Jury en 2014, ce film tourné - comme c'est très rare - en 1:1, nous montre l'excellente actrice Anne Dorval aux prises avec son fils Steve, un adolescent impulsif et violent. Ceci pourrait très mal se passer, mais grâce entre autre à l'aide soutenue de sa voisine Kyla, cela s'oriente vers une forme d'équilibre et d'espoir - qui se termine d'une façon ambigüe avec la réincarcération de Steve dans un hôpital, dans une camisole de force.

    Anne Dorval, Antoine Olivier Pilon, Suzanne Clément

    26) DANS LE PEAU D'UNE BLONDE (BLAKE EDWARDS)

    USA, 1991 (Switch*****

    Je l'ai découvert sur le site de FR3, et je l'ai regardé deux jours de suite, tellement c'est inattendu et drôle tout à la fois... Cela raconte l'histoire d'un macho détesté par toutes les femmes, qui est tué par trois d'entre elles, et qui se retrouve - après un bref passage au purgatoire - obligé d'assumer l'identité d'une femme, avec toutes les conséquences possibles ! Un rôle impeccable pour Ellen Barkin, vraiment remarquable, et aussi, en seconde position, pour Jimmy Smits. C'est l'avant-dernier film de Blake Edwards, qui est déjà fort connu grâce à ses nombreuses versions de La Panthère rose !

    Ellen Barkin, Jimmy Smits, Lorraine Bracco, Perry King, Téa Leoni

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    mercredi, janvier 10, 2024

    HEREAFTER (CLINT EASTWOOD)

    Sorti en 2010, il s'agit là de l'un des rares films de Clint Eastwood basé sur une aventure fantastique, si l'on peut dire - dont le titre français est Au-delà... Contrairement à mon habitude, je suis sorti de cette projection assez désemparé par le sujet et son traitement, et je vous explique pour quelles raisons.

    Commençons tout d'abord par le fait que Clint Eastwood en ait écrit la musique - ce qui normalement ne s'avère pas très bon, meilleure preuve avec Mystic River en 2003. Mais c'est bien moins important que le déroulement du scénario (dû à Peter Morgan), qui non seulement se base sur la vie très différente de trois personnes habitant trois pays (la France, l'Amérique et l'Angleterre), mais commence par la scène la plus spectaculaire pour finir d'une façon étrange sur le témoignage assez inattendu d'un jeune garçon.

    Cependant, cet Opus est l'un des très rares à parler de l'EMI (expérience de mort imminente), dont le vécu est aussi peu partagé qu'il s'avère important s'il est bien réel - comme le montre d'ailleurs la réaction de la télévision dans ce film, plutôt éloignée de ce thème pourtant fondamental. Clint Eastwood était-il prêt à parler de ce phénomène mal connu, et qui semble provoquer plus de fuites que d'adhésions ? Il me semble que oui, qu'il est assez d'accord avec la théorie de l'EMI, et même s'il y a dans le film une construction assez invraisemblable du scénario, il faut bien admettre que cette théorie rarissime mérite au moins d'être vue une fois.

    L'un des plus vastes problèmes, c'est en fait que la scène la plus impressionnante se déroule juste au début, où l'on découvre Didier (Thierry Neuvic) en Thaïlande, assistant à un tsunami spectaculaire... Ici, il faut cependant rendre hommage à Michael Owens, superviseur des effets spéciaux, qui avec la société Scanline a pu créer de stupéfiantes vagues et leur ravage sur tous le pays :

    A gauche, son amie - car Didier est déjà marié - Marie Lelay (Cécile de France), a priori juste en train de se promener, mais qui se trouve très vite emportée par le tsunami en question :
    Regardez, c'est impressionnant :
    Elle subit alors une EMI (toujours filmée de cette façon étonnante)... Dont elle est sauvée par une sorte de miracle, dû en théorie à quelques sauveteurs inattendus :
    L'on découvre alors dans un autre pays le personnage principal du film, George Lonegan (Matt Damon), qui fait malgré lui usage de son don particulier vis-à-vis d'un ami de son frère, Christos Andreou (Richard King) :
    Enfin, cette fois-ci en Angleterre, les plutôt jeunes Marcus et Jason (Frankie et George McLaren), qui sont en train de prendre plaisir à se faire photographier :
    Dont la mère Jackie (Lyndsey Marshal) est recherchée par la police pour abus d'alcool et de drogues... C'est alors que ces deux fils vont se charger de trouver les bons médicaments, par des voies téléphoniques et Internet que nous connaissons désormais tous :
    Hélas, Jason se trouve victime d'une bande de jeunes, qui veulent lui voler son portable... Mais il court et se heurte à une camionnette, dont il ne ressortira pas vivant :
    On se retrouve dès lors face à la première Marie Lelay, qui exerce en France sur A2, dont elle est l'une des principales journalistes... Mais elle se trouve après son accident relativement incapable d'interviewer le responsable d'une usine thaïlandaise, et se voit un petit peu mise à l'écart par son ami Didier :
    Peu de temps après, l'on découvre George Lonegan en train de discuter avec son frère Billy (Jay Mohr), surtout pour lui dire combien il s'avère désormais incapable de ce métier - et là, il ne parle pas de celui qu'il exerce en ce moment, mais de celui qu'il pratiquait autrefois, une sorte de pouvoir visionnaire sur les gens touchés par l'EMI :
    Nous nous retrouvons alors de nouveau à Londres, où la mère Jackie quitte provisoirement le jeune Marcus, et le confie à une autre famille - chose qu'il digère très mal, et marque par un silence absolu :
    Chose relativement ennuyeuse, nous sommes aussitôt aux Etats-Unis - et l'on a là un autre défaut du film, certes bien monté en théorie pour montrer que l'EMI n'est pas un problème local, mais relativement lassant et perturbant pour les spectateurs sans cesse en train de changer de pays... Toujours est-il que nous voyons George Lonegan qui se met à suivre cette fois des cours de cuisine, où il fait très vite la rencontre de Melanie (Bryce Dallas Howard) :
    Et bien sûr, il tombe très vite amoureux d'elle :
    Hélas, il ne parvient pas très longtemps à lui dissimuler ce qu'il faisait autrefois. Il se prépare alors à céder à sa pression, et lui raconte - puis applique - ses facultés :
    Il voit comme à l'accoutumée ces personnages typiques de l'EMI, qui lui permettent notamment de parler de la mort de sa mère - ce qui la rend totalement fascinée, inutile de le dire :
    Mais ne pouvant assumer ce fait, George Lonegan finit par quitter définitivement Melanie, que l'on voit brièvement en train de pleurer au bas de l'escalier...
    Pendant ce temps, Marie Lelay se dispute en France avec tous les gens de A2, notamment du fait qu'au lieu d'écrire un livre sur François Mitterrand - comme elle l'avait promis au début -, se met à produire tout un ouvrage sur l'EMI, dans lequel elle décrit ce qui lui est arrivé, et les nombreux témoignages qu'elle en a eu :
    On retrouve aussitôt George Lonegan se faisant rattraper par son frère Billy, qui met fin à son licenciement pour créer une nouvelle boîte visionnaire :
    Mais en fait, George Lonegan ne veut pas du tout faire ça :
    Et Marie Lelay a de son côté un certain succès avec son livre sur l'EMI, qu'elle se voit acheté par un producteur mexicain... Ainsi fait-elle très vite son premier salon à Londres :
    Enfin, ce que les spectateurs attendaient depuis longtemps, tous les acteurs se retrouvent dans le même pays ! George Lonegan est comme l'on s'y attendait très emballé par ce livre, et sans le faire exprès, il touche la main de Marie Lelay - et voit naturellement une chose étrange, due à son expérience de l'EMI :
    A peine sorti de l'endroit, il se fait suivre par le jeune Marcus, qui veut absolument l'interroger à ce sujet... George Lonegan fait tout ce qu'il peut pour l'en dissuader, mais face à la ténacité de Marcus, il finit par céder à son tour :
    Et lui dit ce qu'il entend de Jason, le frère jumeau de Marcus :
    Lequel, selon la majorité des gens, serait définitivement mort, mais pas du tout aux yeux experts de George Lonegan, qui comme à son habitude voit l'essentiel :
    Du coup, Marcus est totalement rassuré, commence à retrouver ses anciennes habitudes, et retrouve en prime sa mère Jackie - qui le reprend cette fois-ci pour de bon :
    Tandis que George Lonegan tombe sur Marie Lelay, où l'on peut juste deviner ce qui va se passer par la suite :

    Je sais ce que vous pensez : 1) D'une part, le processus de l'EMI est totalement injustifié, prenant juste part à l'hallucination de quelques personnes rarissimes 2) Il s'agit là de l'un des plus mauvais films de Clint Eastwood, comme le prouvent les mauvaises critiques obtenues dans pratiquement tous les endroits du monde - même si les recettes de 100 millions de dollars ont quasiment doublé le budget initial.

    Peut-être avez-vous raison, d'un certain côté... Mais n'oublions pas que Clint Eastwood n'est pas seulement un réalisateur, mais très franchement un génie de la caméra - seulement comparable avec Stanley Kubrick, David Lynch, Michael Mann, Martin Scorsese, et quelques très rares autres.

    Comme le dit la productrice Kathleen Kennedy : "Clint nous a vraiment pris de court. Les déferlantes étaient impressionnantes, on avait le plus grand mal à faire tenir les caméras sur ces petites planches. Alors, Clint a plongé, s'est hissé sur le bateau, a vérifié la caméra, puis a ressauté à l'eau pour rejoindre l'équipe. Le spectacle de Clint, ses acteurs et l'équipe caméra ballottés par les flots avait quelque chose de fascinant".

    Alors, il est certain que ce film a pas mal de défauts, consistant en la scène la plus impressionnante située juste au début, les nombreux pays où cela se déroule, et la trop longue durée de ce qui pouvait certainement se tourner plus rapidement. Mais c'est un Opus de Clint Eastwood (destiné à quelque chose à laquelle il croit, si je ne me trompe pas), et rien que pour ça, il mérite bien d'être regardé au moins une fois !

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